Un récent article sur PC Inpac me laisse dubitatif, je cite :


Les motifs justifiant un échec d’identification

Au fil de l’eau on apprend que les FAI devront indiquer dans un « champ MOTIF » la raison pour laquelle l’identification a échoué. Des accidents pouvant toujours arriver même dans une chaîne toute automatisée. « Les valeurs possibles pour le champ motif sont « ip inconnue » si l’adresse IP fournie ne correspondait pas à une adresse de l’opérateur au moment des faits, « pas de connexion » si aucune connexion n’était active sur l’adresse demandée au moment des faits » donne en exemples le document.

Les bornes d’accès Wifi

Celui-ci considère que l’identification de l’abonné aura encore échoué en cas de données « multiples ». Le cas décrit est le suivant : « si l’identification remonte plusieurs abonnés au moment des faits (exemple d’IP multiple tel que les bornes WIFI publiques) ». Est-ce à dire que les bornes d’accès wifi seront par défaut exclues d’Hadopi ?

La procédure s’arrêtera tout autant en cas de « plage d’IP non identifiable, dans le cas où le contrôle de la plage d’IP indique par exemple une IP de MVNO » ou s’il subsiste un doute sur l’identification « exemple du changement de l’IP au milieu de la seconde

Faut-il donc comprendre que les accès via des hotspots WiFi ne seront pas facilement identifiables ? L’exploitant ne risque-t-il pas après coup de devoir des comptes, ou pire, voir son accès internet coupé ? Bien entendu, chaque connexion est enregistrée, bien entendu il peut filtrer les protocoles P2P, mais après tout, cela n’empêchera pas tous les usagers d’avoir un libre accès.

Si tel est bien le cas, si les hotspots ne sont pas concernés faute de pouvoir identifier clairement l’utilisateur, il ne reste plus qu’à tous les utilisateurs de connexions ADSL d’aller déclarer un hotspot à l’ARCEP et de s’y connecter… Ce serait trop simple, non ? 🙂