Les “espaces blancs” (White Spaces), ces trous laissés à côté de fréquences déjà occupées, telles celles de la télévision digitale, pourraient fort bien devenir un marché d’avenir pour l’interconnexion de matériels. C’est ce que pense la startup Neul, avec des idées très précises sur ce que pourrait devenir l’interconnexion de machines à machines.

Les espaces blancs ont un gros avantage sur les réseaux 3G : leur gamme de fréquence, s’étendant de presque 500 MHz jusqu’aux environs des 800 MHz (470 – 790 MHz exactement). Ici, la portée est supérieure à celle d’une banale cellule 3G fonctionnant, rappelons le, sur 2100 MHz : couverture supérieure, cela signifie également moins d’infrastructures, moins de sites à équiper, et donc des coûts d’exploitation supposés moindres.

Voici donc venir NeulNET, le premier réseau WhiteSpace du monde utilisant les fréquences TV restées libres, avec des débits jusqu’à 16 Mbps sur un rayon de 10 km, offrant une excellente pénétration à l’intérieur des bâtiments qui plus est. Bien entendu, tout ceci est homologué, par la FCC américaine pour commencer, avec la garantie de ne pas provoquer de perturbations sur les services déjà en place.

NeulNet se compose d’une station de base, d’un terminal secouru sur batteries, d’antennes, et d’un ensemble de gestion réseau sur PC. Chaque station de base est annoncée pour un maximum d’1 Million de connexions simultanées… Du côté utilisateur, le circuit nécessaire pourrait ne coûter que $1 seulement avec une production de masse.

Les marchés visés sont immenses :

  • communications depuis des mobiles
  • zones blanches internet
  • communications inter-machines : le distributeur de canettes est relié en permanence avec l’exploitant, lui indiquant ses ruptures de stock prochaines.
  • gestion distante des relevés de compteur électrique, gaz, eau
  • télésurveillance médicale
  • télésurveillance d’habitations, bureaux, etc.
  • diffusion d’informations média
  • etc…

Tentant non ?

Plus d’informations ? RV sur la brochure PDF de NeulNet.