Avez-vous remarqué cette mode qui consiste à vous faire jouer à ci ou ça pour tenter de remporter un prix, souvent dérisoire ? Le plus souvent ce jeu passera par les réseaux sociaux, dont le principal, Facebook. Et c’est à partir de ce moment que le jeu va devenir intrusif.

Prenons un exemple récent avec Orange qui décide innocemment de fêter la Saint Valentin à venir. Si vous souhaitez participer, via Facebook, voici ce que vous allez voir s’afficher :

facebook_privee

Plutôt intrusif non ? JE décide de jouer à un jeu qui ME concerne, mais pourtant Orange Mix va venir piller votre profil, votre liste d’amis, votre email, votre anniversaire, votre localisation, etc. Je ne souhaitais pourtant que participer à un jeu, pas vider le contenu de mon disque dur sur les serveurs, oh combien sécurisés, de l’agrume… Je n’ai pas envie de voir mes ami(e)s innondé(e)s de propositions pour un jeu qui ne concerne que moi. Je n’ai pas envie de divulguer à un tiers avec qui je suis ami, et encore moins lui refiler des informations que j’estimes abusives pour un simple jeu.

De retour dans le monde réel, imaginez donc vous faire aborder dans la rue pour un jeu avec tirage au sort : accepteriez-vous de sortir votre carte d’identité, de sortir la liste de vos amis ? Moi non… pourtant c’est ce que vous allez faire en jouant avec Orange.

Contacté sur Twitter, voici la réponse d’Orange France :

orange_jeux

 

expériences personnalisées“, en plus clair, utiliser VOS données très personnelles pour pouvoir mieux vous connaître, mieux vous contacter, mieux vous cibler. Et puis si vous n’aimez pas jouer, ne jouez pas, ce n’est pas de ma faute hein 🙂 Facile… simpliste…

Personnellement, ça m’irrite, ça m’inquiète, et je fuis ce genre de “jeu” qui n’a pour autre but que de récupérer un maximum de détails sur une vie qui est supposée rester privée. Une précision toutefois : j’ai mis ici en avant le mauvais exemple d’Orange un peu au hasard. Tout le monde utilise ces jeux Facebook intrusifs, Orange n’est pas le seul et je ne le pointe pas comme unique fautif, nuance. Mais si nous, clients ou prospects arrêtons de jouer le jeu, ne vont-ils pas revenir à de meilleurs sentiments, à des jeux plus simples, sans utiliser l’intrusif Facebook ?