Source : ZDNET UK
Graham Cove, le directeur du fournisseur d’accès sans fil The Cloud, a été condamné par la justice à payer 8000 £ après qu’un point d’accès de son réseau WiFi installé dans un pub ait été utilisé pour télécharger du contenu protégé par copyright.
Graham Cove n’a pas souhaité révéler l’identité du pub concerné, mais il pense que cette affaire est une première au Royaume Uni, la loi entourant l’usage des réseaux WiFi ouverts étant peu claire là bas.
Selon une professeur de droit, cette affaire tombe sous la loi de la Digital Economy Bill, permettant de couper le service internet du coupable. Toutefois, celui-ci étant reconnu comme fournisseur d’accès, cela ne devrait pas être le cas, seul l’abonné étant alors concerné.
Ceci laisse hélas présager ce qui attend bon nombre de fournisseurs d’accès avec la loi Hadopi 2. Rappelons toutefois quelques mesures simples :
- Wifipak, notre gestionnaire d’accès universel, est tout à fait capable de ne laisser passer QUE certains protocoles, c’est à dire ceux indispensables à un usage nomade, cas d’un hotspot : emails, http, https, MSN par exemple. L’utilisation de tickets de connexion à durée limitée permet en outre de limiter les connexions non souhaitées.
- Weblogpack est lui notre module d’enregistrement, conservant les données de connexion sur une durée de 1 à 2 ans, compressant ces données jour après jour de façon à économiser un maximum de place sur le disque dur.
Toutes ces mesures sont hélas devenues indispensables par la loi Big Brother Albanel-Mitterrand Hadopi 2, mais chacun sait qu’un pirate bien organisé utilisateur averti saura comment les contourner, avec par exemple un VPN ressortant dans un pays ne dénonçant pas les connexions et les utilisateurs…
On s’en fiche si un utilisateur utilise un vpn, car du coup le pirate ne sortira plus via l’ip publique du pub mais via l’ip publique du fournisseur du vpn. Dans ce cas, c’est au responsable du vpn de fournir l’identité de l’utilisateur. Si il ne l’a pas il se retournera alors a son tour vers le responsable du pub, ça ne fait que rajouter une étape.
A ce sujet, et sans faire l’apologie de ce type de système, bien lire ce qui est indiqué sur le site :
Legal
Ipredator is a company incorporated in Sweden. The service is basically a Swedish broadband subscription offered over the Internet. This means that the legal framework mainly consists of the The Electronic Communications Act 2003 389. What will this mean if:
· Swedish authorities or,
· Other organization or individuals demands access to information protected by Ipredator?
Ipredator VPN service enjoys the strongest legal protection possible under Swedish Law because of the service type (pre-paid flat-rate service). This means that Ipredator do not have to keep an ordinary customer database (to be able handle transactions etc.). This is of importance if forced to hand over information.
If Swedish authorities can prove beyond reasonable doubt that they have a case for demanding subscription information from Ipredator (they have to be of the opinion that if convicted the user will be imprisoned – fined not enough). .
Ipredator then have to hand over the subscription information entered by you (but that’s all). Ipredator do not store any subscribtion information about you except what you entered yourself when signing up for the Ipredator VPN service.
For Swedish authorities to force Ipredator to hand over “traffic data” including your Ipredator IP at a specific point in time, they will have to prove a case with the minimum sentence of two years imprisonment.
Regarding inquires from other parties than Swedish authorities Ipredator will never hand over any kind of information.
Le dernier paragraphe a pour le moment une certaine importance 😉