Chose promise, chose due, voici quelques photos du montage en cours de notre RaspiCam version 2, un système de capture photos tournant sur Raspberry Pi 3. Le premier exemplaire tourne depuis pas mal d’années sur Raspberry Pi 1 et fonctionne toujours. Il était donc temps de faire évoluer un peu la bête.

Les photos donc :

Ici, vous apercevez l’embase PoE étanche, permettant de passer à travers le boîtier de la fausse caméra. Ce boîtier a été commandé sur le roi du travail sous pression et des salaires faibles, j’ai nommé Amazon, pour un peu moins de 20 €. Sur le haut de l’image, on aperçoit le bout métallique de la sonde de température, une sonde qui sort via un trou présent d’origine sur le boîtier.

Ici, vous avez un aperçu de la sortie RJ45 étanche : on y insèrera un CAT5 blindé, on ferme, on presse, et hop, tout est étanche ! Un PoE sera inséré dans le boîtier pour venir alimenter la framboise.

Une vue d’ensemble, à noter les fils d’alimentation du Raspberry Pi 3 pour gagner de la place : pas ou peu possible de venir se brancher en USB sur le côté, la place sera très limitée une fois tous les modules en place, et c’est peu dire… Vous apercevez également le branchement de la sonde de température à même le Raspberry Pi, histoire que rien ne puisse jamais bouger ni se débrancher.
Il s’agit d’une sonde 1Wire dont vous trouverez par exemple une description vraiment bien faite sur l’excellent blog Framboise 314Je ne trouve qu’un petit inconvénient à cette sonde : son inertie en version étanche, le temps sans doute que le métal entourant le capteur à proprement parler ne transmette la chaleur. Mais comme nous ne demandons pas une précision digne d’une mission spatiale, à la rigueur c’est un inconvénient minime.

Il nous reste maintenant à venir assembler tout ce petit monde dans le boîtier de la fausse caméra. Là, j’avoue ne pas encore avoir tout prévu, mais il y a fort à parier que nous allons faire largement appel à la Superglue ou à une solution type Colle 21 pour venir positionner des petits pieds caoutchouc sous différents modules et les positionner sur le boîtier.

A suivre donc, la prochaine étape consistera à venir positionner la caméra puis programmer tout ce petit monde. Il y a également fort à parier qu’une sonde de température plus complexe soit ajoutée, un BMP805 relié cette fois-ci en I2C : elle nous permettra de lire la température dans le boîtier, mais surtout d’obtenir la pression du lieu d’installation, toujours sympa pour mesurer une tendance. En effet, pression > 1013 => beau temps qui vient. Pression < 1013 => sortez les cirés ! C’est ridiculement simple je sais, mais ici, sur le Raspberry Pi 1, cela fonctionne à merveille depuis le début.