Vous êtes nombreux à ne pas faire la différence entre un bridge, un relai, un point d’accès, ou un client par exemple. Le présent billet va donc tenter de vous apporter quelques explications en restant volontairement très simple, les geeks ne m’en voudront pas 😉

Commençons par le point d’accès : il s’agit d’un mode de fonctionnement permettant à des clients de se connecter à un module qui joue le rôle de chef d’orchestre. C’est ce point d’accès qui redistribue la parole aux différents clients, à tour de rôle, évitant qu’ils ne parlent en même temps, routant les informations provenant d’internet jusqu’au bon utilisateur.

Le client maintenant, puisque nous venons d’en parler, est l’utilisateur du point d’accès. C’est le nom que porte le module généralement situé en bout de chaine, le module qui se trouvera à xxx kilomètres de l’accès ADSL, celui qui passera en WiFi pour se connecter. Le client a généralement une configuration très simplifiée, recevant toutes les informations réseau de son point d’accès, voir du réseau sur lequel ce point d’accès est relié. N’allons pas plus loin, vous avez compris le principe 😉

Le bridge peut être comparé à un immense câble ethernet reliant internet à un utilisateur. Il passera lui aussi en WiFi et sera totalement transparent à cet utilisateur final, son PC ne voyant que la Box ADSL située à son extrémité. Généralement, un bridge va fonctionner sur 5 GHz. Pourquoi ? Cette gamme de fréquences est plus calme, moins encombrée que le 2.4 GHz du début du WiFi, et va donc permettre de ne pas rencontrer de perturbations sur la liaison à établir : pas de fours à micro-ondes, pas de caméras de surveillance, pas d’émetteurs TV, pas de box à profusion ! Bien entendu, un bridge 2.4 GHz est tout à fait possible, mais en milieu urbain il ne sera pas forcément exempt de perturbations… Le bridge utilisera de préférence des antennes très directives, concentrant les ondes sur une seule direction, de façon à obtenir une liaison radio véritablement efficace. Bien entendu, aucun obstacle ne sera toléré, gage d’une liaison stable.

Pour les plus techniciens, le bridge peut être configuré de façon à devenir visible. Nous aurons donc une adresse IP fixe pour chacune des extrémités, permettant par exemple une surveillance SNMP, l’intervention sur l’interface d’administration pour ajuster les paramètres de la liaison, etc.

Un billet sur le bridge vous a déjà été proposé, étudiant la version 100 Mbps.