VDSL, cela vous dit quelque chose ? Imaginez un super ADSL, boosté, mais exclusivement réservé aux lignes cuivrées courtes, jusqu’à environ 1,5 km. Voici par exemple une capture d’écran suite à un test chez Ovh, montrant les débits atteignables en ADSL2+, SDSL et VDSL 2 :

 

Plutôt parlant non ? 110 Mbps en SDSL sur une ligne de 833 m, alors que l’ADSL 2+ plafonne à 25 Mbps. On comprend alors tout l’intérêt pour les opérateurs de pouvoir basculer leur réseau en VDSL au plus vite, du moins lorsque le gendarme des télécoms français, l’Arcep, aura donné son feu fert pour une exploitation intensive de cette nouvelle technologie.

L’avantage est énorme : dans les zones urbaines denses, éviter le déploiement des fibres et tous les lourds travaux qui s’y associent souvent, tout en obtenant un débit maximum.

En campagne par contre, au delà de 1.5 km, la ligne ne sera pas éligible VDSL, cela ne résoudra donc pas la fracture numérique d’un seul claquement de doigt : l’implantation d’un NRA ZO, le déploiement de fibre rurale (cf Wibox) resteront des solutions incontournables, avec toutefois des travaux à priori plus limités qu’en plein centre ville si on utilise les infrastructures déjà en place, tels les poteaux téléphoniques ou électriques.