Les zones blanches ADSL ne sont pas une fatalité, et attendre une hypothétique arrivée de Wimax n’est pas une solution, le satellite, fortement limité, encore moins.

La solution ? Qu’une commune s’engage dans l’établissement d’un réseau WiFi, avec un strict contrôle des puissances mises en œuvre, avec une gestion des abonnés, un enregistrement des connexions. Cela semble impossible à beaucoup de Maires, mais pourtant c’est relativement simple à faire, d’autant que les modules peuvent être livrés préconfigurés et gérés à distance.

Le matériel :

  • Rocket 5M + antenne sectorielle pour chaque point d’accès, couvrant 120°, à multiplier par l’angle à couvrir.
  • Nanostation 5M en client WiFi, à installer sur le toit de chaque abonné et à pointer vers le point d’accès le plus proche
  • Wifipak pour le contrôle des connexions, selon les adresses MAC des Nanostation 5M ou avec un code d’accès, au choix.
  • Weblogpack pour enregistrer les connexions.
  • Une ligne ADSL, dont le débit sera partagé entre xx utilisateurs : attention à ne pas être trop restrictif, avoir 2 Mbps par utilisateur semble être un minimum de nos jours. L’utilisation de xx lignes ADSL reste possible en employant un routeur spécial, les reliant entre elles pour schématiser, et doublant, triplant, ou quadruplant le débit total disponible, selon le nombre de lignes.

Ce type de démarche a été mené à Plélo (22) comme l’indique un article du Télégramme de Brest.