Sale journée pour le Wimax 3.5 GHz en Grande Bretagne et en Hollande : pour commencer, Freedom4, l’un des deux opérateurs Wimax du Royame Uni a revendu sa licence et son réseau à son concurrent,  UK Broadband, pour 12,5 millions de Livres.

A son tout, Worldmax, un opérateur hollandais, a pris la décision d’arrêter le service Wimax à Amsterdam d’ici la fin Juillet.

Ces deux opérateurs détenaient des licences 3.5 GHz fixes, sans aucune mobilité possible, empêchant donc l’utilisation des cartes USB ou PCMCIA à bas prix, telles celles répandues sur le continent Nord Américain. C’est en fait ce qu’il se passe aussi en France : on utilise le Wimax pour un réseau sans-fil fixe, sans tenir compte des besoins de mobilité dans les grandes métropoles.

Worldmax, à Amsterdam, avait payé 4 millions d’Euros avec ses partenaires (Intel Capital and Enertel Holding), mais les militaires hollandais s’étaient opposés à l’extension du réseau hors d’Amsterdam, la bande utilisée pouvant perturber une station satellite installée à proximité. Worldmax n’avait pas réussi à remporter la licence 2.6 GHz, conduisant, avec la crise actuelle, à sa fin prématurée.

Mais alors, que reste-t-il ? Sans aucun doute ce que j’écris depuis des mois : le LTE, ce que l’on désigne désormais sous le nom générique de “4G”. Par faute de mobilité, par faute de flexibilité, le Wimax est mort-né, il n’a pas su s’adapter aux utilisations nomades, il n’a pas su offrir ce haut débit qu’on attendait de lui, se limitant en France à 2 Mbps.

Sans offre véritablement innovante, les opérateurs n’auront d’autre choix que de parier sur le LTE dont les fréquences seront, en France, prochainement mises aux enchères.