ESP-01 : platine relai et sonde DS18B20

Dans le monde fabuleux des IoT, nous avons déjà parlé des ESP8266, et nous parlerons ici de l’ESP01, une version avec 1 Mo de mémoire flash et très peu de GPiO utilisables : 0 pour la platine relai, 2 pour la sonde de température que nous allons lui ajouter.

Voyons un peu ce que cela donne visuellement :

A gauche, l’ESP01, programmé avec ESP Easy, enfiché sur sa platine relai, et collé sur le relai la sonde DS18B20. Sur cette platine DS18B20, de gauche à droite la masse (bleu), le +5Vcc (orange) et le signal (jaune), à relier comme suit sur le côté soudures de la platine relai :

Du coté configuration d’ESP Easy :

Pour contrôler le relai, envoyez par ex http://192.168.1.140/control?cmd=GPIO,0,1 (ici l’ESP à l’IP 192.168.1.140) pour couper le relai, ou http://192.168.1.140/control?cmd=GPIO,0,0 pour l’activer.

A vous de jouer maintenant, vous disposez désormais d’une sonde tout-en-un, parfaitement capable de détecter une température et de faire agir le relai en fonction du résultat, pour un chauffage par exemple.

 

Volet roulant électrique : ajoutez un servo-moteur !

Vous avez des volets roulants électriques avec des commandes intégrées au bloc fenêtre ? C’est souvent le cas sur des fenêtres posées en rénovation : le poseur ne va pas s’embêter à poser la fenêtre puis tirer des câbles, non, tout est directement dans le bâti. Et là, sortir des fils, venir se brancher sur le moteur, c’est mission impossible sans tout casser ou tout dégrader. Certes, mon installateur me propose de venir ajouter un module radio Somfy, moyennant une bonne heure de boulot et 200 € de devis, totalement dingue, même si cela fonctionne déjà fort bien sur 2 volets. La solution que je vais vous présenter, certes externe et donc visible, c’est 5 € de matériel !

Comment alors venir appuyer en haut ou en bas du bouton de commande ? Et si la solution nous venait d’un simple servo-moteur, tel ce SG90 tout simple, disponible pour un peu moins de 1 € en Asie :

Un coup à droite et il presse le haut, un coup à gauche et c’est le bas de l’interrupteur, qui dit mieux ?

Posons le avec du velcro double face pour voir :

Ah yes, donc là on se positionne à 110, et il est centré, on le positionne à 75 et il vient appuyer en haut, à 140 il appuie en bas. De quoi je parle ? Tout simplement d’une commande http à envoyer via ESP Easy installé sur un p’tit ESP8266 par exemple. Dans mon cas précis, j’utilise la commande :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140

192.168.1.132 est l’IP de mon petit Wemos D1, 4 le port GpIo utilisé, et 140 la position basse, je dois demander :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140
http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,1110

Ce qui se traduit par « appuie vers le bas » et « remets toi au milieu sans rien toucher » ! A chaque commande le module retourne une réponse :

Il faut maintenant venir fixer le servo-moteur de façon rigide, via cette pièce de fixation disponible elle aussi en Asie :

Ainsi le servo ne bougera pas et pourra faire basculer notre interrupteur avec la fermeté d’un doigt qui appuierait dessus. Si vous disposez d’une imprimante 3D, vous pourrez imprimer un support via les fichiers de Thingiverse.

Je vais attendre pour valider totalement la solution, en alu ou en 3D, nous verrons bien. Une fois la fixation mécanique validée, le reste n’est que de la programmation, simplissime pour n’importe quelle solution domotique. Et puis si mon petit Wemos D1 peut contrôler le volet, il pourra aussi me donner la température de la pièce, voir la température extérieure, simplement en ajoutant 2 composants sur le boîtier : pratique, compact, simple, et communiquant à souhait !

Climat, CO2, et tout électrique ? Cherchez l’erreur !

En 2019, il est devenu « branché » de chasser le Co2. Si la bonne parole semble nous être donné à grand coup de médias par une nunuche à couettes venue de l’Europe du Nord, le bon sens devrait tout de même prévaloir en posant quelques bases simples :

[checklist]

  • on veut arrêter tout le nucléaire.
  • on veut nous basculer toutes et tous sur des véhicules électriques.
  • charger un véhicule électrique, cela demande du temps, BEAUCOUP DE TEMPS.
  • le réseau des bornes de recharges électriques est peu fiable, peu répandu.
  • l’autonomie des véhicules reste encore faible par rapport aux versions thermiques.
  • les prix des véhicules électriques sont délirants, même avec un financement artificiel de l’Etat.

[/checklist]

 

LE NUCLEAIRE :

Parlons un peu de ce qui fâche, ce nucléaire qui, depuis Techernobyl et Fukushima, nous fait flipper. Oui, le nucléaire génère des déchets, mais c’est pour le moment une énergie qui ne dégage pas de CO2 et qui ne fait pas appel au saint pétrole dont nous ne maitrisons pas les évolutions tarifaires. Oui, les déchets, c’est un soucis, mais qu’en est-il de ceux des éoliennes, de ceux des panneaux solaires, de ceux des batteries électriques ? Avez-vous déjà vu l’emprise au sol d’un socle pour éolienne, d’UN SEUL socle ? Cherchez sur Google, surprise !

Récemment, un article mettait en avant la fin d’exploitation d’un parc éolien, avec l’obligation pour le propriétaire du terrain de TOUT remettre en état : démontage des ventilateurs, destruction des dalles en béton, etc. Et là, l’écologie, on se la taille en pointe et on fait la toupie dessus, pardon, mais l’image est ainsi claire non ?

Le nucléaire, nos écolos bien pensants en tête ont décidé de stopper le développement des nouvelles générations de centrales, celles qui auraient été capables de digérer nos déchets, cherchez l’erreur ! Nous allons donc devoir trouver une source aussi fiable, aussi puissante, et sans aucun déchet, un mojo hélas si moderne… Ne rien générer, mais faire un maximum, cherchez l’erreur là encore !

 

L’ELECTRIQUE A TOUT PRIX :

On nous bassine depuis des années sur les avantages de ces véhicules électriques, vous savez ceux qui ne font pas pout pout pout le matin au son du vieux diesel, ceux qui ne font aucun bruit mais demandent une énergie électrique dingue pour se charger, sans compter un temps tout aussi dingue à ne rien faire qu’attendre le plein d’électrons !!

Des départements, Loire Atlantique en tête, pensent encore utile de pondre des points de recharge de 18 kW là où Tesla annonce déjà 200 kW et au delà… cherchez l’erreur, sauf à vouloir gaspiller NOS finances. Oui c’est sympa pour dépanner, redonner 20 km d’autonomie pour rentrer à la maison, mais c’est bien le maximum : comme tout ce qui a été prévu par le Sydela, fibre optique en tête, Sydego est mort né car dépassé :

L’exemple Sydego n’est hélas pas le seul, nombre de départements ou de régions ont eu la même idée de proposer des bornes peu puissantes sur un marché électrique qui demandait pourtant de l’intensité électrique pour se développer. Dommage, joli loupé, sauf peut-être pour les constructeurs ayant remporté les marchés publiques.

 

LES BATTERIES :

Le gros hic du moment dans ces véhicules électriques, vous l’aurez deviné, ce sont les batteries. Trop peu d’autonomie, trop peu de bornes de recharge puissantes, ne comptez pas utiliser ce genre de voiture en vous éloignant en pleine campagne. Ne comptez pas avaler 800 km sans devoir vous poser 1 à 2 heures pour recharger, si et seulement si la borne offre une capacité suffisante et est disponible (= pas occupée, pas en panne).

Le développement d’une batterie rapide semble pourtant pointer le bout de son nez, avec des recharges promises en 10 à 15 minutes, waouh, le rêve !! Mais qui dit développement dit aussi que le produit n’est pas disponible, et ne le sera sans doute pas avant bien une dizaine d’années, le temps de fiabiliser  le processus industriel et de pouvoir fournir des batteries assez puissantes, assez rechargeables. Là encore, pour être rapide il faudra générer un peu de puissance, 200 kW ou plus pour espérer contenter un nombre prévu croissant de voitures électriques.

 

INNOVER :

Pour faire plaisir à notre nunuche à couettes, Sainte GrosTas ThonBerg (oui, je ne peux l’encadrer, elle et son marketing écologique extrémiste…), il va bien falloir innover, innover non pas pour se priver avec l’existant, non pas pour arrêter par exemple de prendre les avions, non pas pour arrêter de faire du nucléaire, non, innover pour obtenir de nouvelles façons de produire mieux et sans trop de déchets.

Commençons par cesser l’industrie du tout emballage plastique. Tenez, récemment, un simple disque dur USB : 1 sachet pour le disque, 1 pour un tout petit câble, un moule thermo-formé pour tenir tout ceci, est-ce bien raisonnable ?? Pourquoi ne pas le faire avec du carton ou des algues séchées par exemple ? Nos océans ne manquent pas de place pour cultiver, alors qu’attendons-nous ? Un très bon point pour Dyson et son aspirateur balais hors de prix, mais avec une emballage tout en carton, recyclé facilement si vous avez une cheminée ou pour renvoyer des colis, par exemple : bravo Mister Dyson !!

Tiens, un autre exemple, pas loin d’ici une ferme qui stocke ses déchets, son fumier surtout, dans les champs, plutôt que de les valoriser en fermentation, permettant de produire du gaz, gaz qui chaufferait les installations et pourrait venir alimenter les véhicules, bouclant ainsi la boucle. Délirant ? Non, pas si on se mettait à produire en masse des solutions de ce type, une station service agricole qui fonctionnerait avec bouse, paille, herbe et autres déchets de culture, sans avoir à mobiliser des champs entiers pour du carburant E85. Imaginons ce processus sous forme d’une coopérative, unifiant plusieurs fermes d’une même communauté de communes, imaginons alimenter les véhicules de service avec ce carburant, les bus scolaires, et déjà vous réduisez drastiquement la pollution et la dépendance au pétrole.  Le bon sens, juste le bon sens, voilà ce que nous avons perdu dans notre course à l’industrialisation, mais aussi le manque de c…lles chez nos politocards, trop attachés à leurs mandats qu’à une réelle innovation collective.

Tenez, regardez donc ça :

[youtube id= »WaKmXkzu6RE » width= »600″ height= »350″]

Ecolo ? Oui, totalement, mais pas n’importe comment, pas sous l’extrémisme d’une nunuche de l’Europe du nord, pas sous la pression politique d’un mec en manque de mandat, surtout pas, avec du bon sens, avec de la raison, de la mesure, mais en agissant, à mon niveau, sans ordres ni pressions.

 

Free : 11 ans et puis s’en va !

11 années chez Free, 2 déménagements, 11 années avec des Freebox, depuis les premières versions jusqu’à la Révolution :

Si au début Free était l’opérateur trublion des télécoms, celui qui bouleversait les codes, force est de constater que son créateur aux cheveux gras, St Niel, s’est petit à petit « empaté » : il s’est assis sur son succès, engrangeant les utilisateurs, sans vraiment renouveler ses offres, sans véritable fracture technique comme ce fût le cas avec le triple play, associant dans une seule et même boite TV, téléphonie et internet.

Seulement voilà, en multipliant les utilisateurs, encore fallait-il que la partie technique suive le mouvement. Or, en 11 années, les 3 dernières furent pour nous les pires, celles où les coupures d’un mois ou plus devinrent légion. Allez donc faire comprendre raison à un « sévisse clients » qui ne tient pas compte de vos arguments techniques, un sévisse clients qu’on ne peut joindre facilement, à qui on ne  peut fournir de photo pour illustrer la panne qui vient de foutre en l’air votre synchronisation ADSL ! Allez faire changer un player TV grillé sans devoir subir l’arborescence inique des con-seillers clients supposés vous aider mais faisant tout pour minimiser votre appel.

Tenez, encore un exemple de cette arrogance de l’opérateur, changez donc la ligne adsl associée à une ligne Freemobile… durant un mois vous allez payer le prix fort, vous serez limités, le temps de remettre les compteurs à zéro. Réclamez, pestez contre l’injustice et on vous demandera de rédiger un courrier, pratique pour décourager n’importe qui de récupérer 4 € non ?!

C’est aussi ça le cynisme de Free.  Si seulement le gel et le gravier étaient fournis, la sodomie marketing ne serait sans doute que plus douce, et encore 🙂

Parlons technique : et le réseau de Free adsl, ici relié à un point central situé sur la région de St Nazaire. A chaque gros épisode orageux, ce point central saute, coupant toute connexion sur des dizaines de communes, faute d’avoir prévu des réseaux redondants. Cela a été le cas souvent, trop souvent, beaucoup trop souvent, avec des coupures de plusieurs heures à chaque fois, juste impossible pour travailler sereinement.

Ca plus, ça, plus ça, plus ça, ce sont autant d’accumulations durant ces 11 ans qui font désormais déborder le vase fêlé de ma connexion Free ADSL. Plus question de rester désormais, ce sont près de 500 € annuels de moins dans les caisses d’Iliad nous concernant, et tristement, sans regrets !

Direction Orange, une livebox toute simple, rien de plus derrière, pas de boîtier TV car ceux de l’agrume sont restés figés dans les années 2000, sans ergonomie aucune, sans offre intéressante. La TV, ce sera une Android TV qui se chargera de fournir les flux via Molotov ou d’autres applications. Plus question de dépendre d’un opérateur, c’est ce qu’on appelle l’OTT, Over The Top, avec une totale indépendance vis à vis de celui qui fournit la connexion. Pratique, et surtout universel en cas de changement. Pas question non plus d’aller payer 480 € un haut parleur évolué, façon Freebox Délire, euh pardon, Delta.

Et puis Orange, c’est le propriétaire des lignes, celui qui les tire, qui les répare. S’il y a un soucis, il ne va pas appeler un qui va appeler un autre, qui appellera un suivant, et ainsi de suite, façon Free : il va mandater en direct une réparation, point final ! Avec Sosh, en 3 jours c’était réglé. Avec Free, une semaine d’attente, un technicien, une autre semaine pour un RV avec Sogétrel qui ne viendra pas, encore 15 jours, et ainsi de suite. Croyez moi, c’est épuisant, vraiment épuisant, Free, non merci, terminé !

Dernière obligation en date, devoir appeler le 3244, pas toujours bien disponible, expliquer que la ligne a été écrasée, donc attendre les documents de retour de la Freebox, s’entendre dire qu’il faut résilier par courrier, EN 2019, RESILIER PAR COURRIER… L’incapable Free dans toute sa splendeur, mais bon, courage, ce sera bientôt terminé, le changement c’est maintenant et on a le sourire, on part, on sort de ce monde verrouillé à souhait, tout faire pour empêcher le client de filer.

Adieu Free, et pas merci !

 

CM : ne pas aider, à tout prix

Un CM, vous connaissez ? Mais si, celles ou ceux qui, sur des réseaux qu’on dit « sociaux », est en charge de répondre à VOS demandes, VOUS, le client en difficulté ou atteint d’une questionnite aigüe. Le Community Manager, CM si t’es un minimum geek, c’est celui qui est là pour vous A I D E R, je l’écris en gros car l’ironie est présente, ironie car dans les faits le CM n’est là que pour apporter une réponse.

Tenez, prenons un transporteur connu et tentons d’obtenir un semblant de mouvement suite à un soucis :

Oui, le CM compatit pour vos soucis, mais il n’ira pas au delà, jamais, ce n’est pas son rôle, ce n’est pas ainsi qu’il a été dressé par son employeur : le CM répond, compatit, se désole de ne pouvoir faire plus, puis vous souhaite une bonne journée.

A noter toutefois que, dans la catégorie CM Transporteur, notre belle Poste nationale a réussi à automatiser sa relation client :

Bon on est à fond à fond à fond, mais avant de pouvoir parler à un humain, vous allez devoir causer avec un robot qui ne comprendra pas vraiment votre demande. Sympa non ? On fait là encore tout pour éviter de mobiliser trop d’énergie

Vous ne me croyez pas ? Prenons maintenant un CM des télécoms :

Oui, on ne dérange pas un CM sur le point d’aller chercher son Nième café du jour, on vous rebalance avec sympathie et amabilité vers une application qui, elle non plus, ne pourra pas vous aider, soyez en assuré !

Le CM le plus arrogant restera celui de Free :

Oui, avec CM Free, même si tu es ingénieur télécom, même si tu leur fournis 2 pages d’arguments techniques à vérifier, CM Free te prendra de haut et ne cherchera pas à décrocher son téléphone pour ouvrir un ticket, aussi petit soit-il : CM Free te rebalance vers une page quelconque, là aussi soyez assurés de ne pas être aidés, c’est garanti sur facture, bienvenue chez Crétin.fr.

Rassurez-vous, les CM du groupe Iliad semblent avoir été dupliqués, puisque chez Freemobile c’est un peu le même combat pour ne pas aider :

Quel intérêt donc d’employer des êtres humains derrière une plateforme chargée de ne pas aider, pas en mesure de ci ou ça, désolés en permanence, compatissant à dégoût de votre triste sort sans vouloir aller au delà d’un simple message langue de bois ? Mystère…

Non, ils ne sont pas tous pareil, rassurez-vous, tenez, dans le domaine de l’aérien, vous avez le CM Air France :

Ah oui, faut-il préciser que précédemment nous lui avions posé une question précise sur l’emport de médicaments et de batteries en cabine ? La question était simple, TRES simple, mais le robot CM n’a pas été capable de la traiter, un simple couper-coller devant, en théorie, suffire à éloigner l’indélicate demande d’un client régulier, non mais, pour qui se prend donc ce client qui nous dérange ?! Il n’a qu’à aller à l’aéroport et avoir la surprise au dernier moment, merdeeeeee !

En conclusion de ce billet hyper-méga ironique, oui nous avons un soucis, nous avons un soucis de communication, ou plutôt un soucis de refuse de communication, cherchant par tous les moyens à transformer ces êtres intelligents chargés de l’image « sociale » de nos entreprises en des robots copier-coller, compatissants (ou plutôt « cons pâtissants ») à outrance, désolés en permanence. Est-ce bien cela que le client final désire, mesdames/messieurs les dirigeants ? Interrogez-vous, mettez vous surtout à leur place pour vérifier s’il n’y aurait pas un soucis, un décalage entre les besoins réels et les réponses apportées.

 

La prison des BOX internet

Toi lecteur, tu utilises internet tous les jours, un peu comme nous finalement. Toi lecteur, tu aimes avoir ton flux TV via ta connexion internet, mais Toi, lecteur, tu es du coup en train de t’enfermer dans un modèle propriétaire que ces gentils fournisseurs d’accès cherchent à nous imposer.

Oui, réfléchis un peu, tu trouves la Freebox géniale, tu trouves la Bbox sublime, la Livebox topissime, mais au final tu es sévèrement encadré par ce que ton opérateur propose, limité à ses désirs, à ses choix techniques ou commerciaux.

Là encore, on nous annonce une nouvelle box SFR, sans doute géniale, je ne dis pas le contraire, mais encore une fois c’est plus qu’une simple connexion avec un service de base : c’est le choix des chaines, le choix des services qu’il faudra vous facturer en plus, le choix des fonctionnalités techniques.

Réfléchissez un peu : et si vous optiez pour une connexion internet simple, de base, et ajoutiez vous même vos services, plutôt que de laisser la box de l’opérateur décider pour vous ?

Tenez, voici par exemple la MiBox 3 de Xiaomi :

Kesako ? Oh juste un boîtier avec Android TV sur lequel vous allez pouvoir installer Molotov pour avoir les chaines TV françaises, Youtube pour les vidéos de votre choix, Pluzz pour avoir le replay des passionnantes émissions déprimantes de Migraine Drucker, Netflix pour vos films et séries, et même MyCanal si vous avez un ami sympa qui vous « prête » son abonnement 😉 Installez VLC et à vous les films installés sur votre NAS, tous formats confondus.

Ah et puis la MiBox intègre Chromecast, vous allez donc pouvoir envoyer vers votre TV toutes les sources de votre choix, y compris caster des onglets de films en streaming pompés ici ou là sur internet (ne le dites surtout pas à Heil!Dopi, ils pensent que le pare-feu OpenOffice vous bloque toujours lol).

Sérieusement, n’est-ce pas là LA LIBERTE totale de choix, sans devoir subir les délires techno de Niel, Richard ou confrères du même monde ? Et c’est sans compter le prix mensuel, bien plus faible pour une simple connexion sans fioritures.

A vous de voir maintenant, mais personnellement, les Freebox Delta bugguées, les SFR Boites pas au point, ou les Livebox sans contenu, c’est terminé, fini, adieu, basta, ça suffit les délires imposés !

DAB, la radio du vieux monde ?

Sans doute l’avez-vous remarqué, les radio numériques débarquent enfin sur une infime partie du territoire français : Lyon, Nantes, St Nazaire, Paris, etc. sont déjà en route, d’autres devant arriver par la suite. Certes, la qualité audio est incomparable par rapport à la « vieille FM », certes on peut accéder à des tas de stations, c’est fabuleux, novateur, mais est-ce bien la révolution attendue, à un moment où nous manquons de bande spectrale disponible pour notre 4G, 5G, et un jour 6G ?

Personnellement, la musique en voiture, c’est Spotify, Deezer ou service équivalent : JE choisis MA musique, MON ambiance musicale, je n’ai pas envie de dépendre d’une radio financée par la publicité, radio qui va m’en coller des tas chaque heure, rendant l’écoute bien peu agréable ! Après tout, en 3G ou en 4G, j’ai accès à une qualité audio plutôt sympa pour la voiture, transmettant en Bluetooth vers l’autoradio intégré, pilotant depuis le volant le changement de titre. Bon ok, en Creuse, je doute d’avoir accès à une connexion assez rapide pour un tel flux, mais là bas il n’y aura pas de DAB non plus, match nul, la balle au centre 😉

A la maison, un Google Home ou une Alexa se connectent sans soucis aux flux radio internet : à quoi bon venir encore investir dans du DAB ? That is the question, là encore j’ai un gros doute sur l’usage fait sur la répartition du spectre radio.

Oui vous allez me dire que la vielle FM a évolué, qu’elle bascule en numérique avec un super son, plus de canaux, ok, c’est un fait techniquement incontestable, mais alors que va-t-il devenir des vieilles bandes 80 – 108 MHz ? Va-t-elle subsister ou allons nous petit à petit la basculer en DAB elle aussi, ce qui serait logique pour libérer plus de place à nos connexions haut débit à venir. Mieux, pourquoi ne pas l’attribuer à terme à la 6G ou la 7G ? Ah un détail, les radios DAB sont gratuites, ce que n’est pas Spotify, du moins pour des fonctionnalités avancées, c’est un détail mais tout de même, un point en faveur du DAB.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous une couverture radio numérique dans votre région ?

 

 

Domoticz : script Python pour envois MQTT simples

On le lit ici et là, Domoticz utilise une façon bien à lui pour publier du MQTT, avec ce Json qui n’est pas forcément toujours très utile ni très pratique. Personnellement, il est même plutôt hermétique j’avoue

Voici donc la raison d’exister de ce petit script Python, mqttpub.py, destiné à être appelé depuis un interrupteur Domoticz par exemple.

Le script pour commencer :



#
#
# Récuperation du topic et du message à envoyer en MQTT :
# python mqttpub.py domoticz/in 1234 par ex
#
sujet = sys.argv[1]
msg = sys.argv[2]
#
# Informations de connexion à votre broker MQTT : 
# adresse IP, login, mot de passe
broker = "192.168.1.200"
login = "login_a_moi"
pwd = "mon_password"
#
# on se connecte au broker et on publie le message sur le topic
#
client = mqtt.Client()
client.username_pw_set(username=login,password=pwd)
client.connect(broker, 1883, 60)
client.publish(sujet, msg, qos=0, retain=False)

Sauvegardez ce script dans /home/pi/domoticz/scripts/python et rendez le exécutable avec un chmod +x mqttpub.py

Sur un switch de Domoticz, vous allez alors ajouter dans On Action et Off Action la ligne :



script://python/mqttpub.py home/sonoff/commands/MQTTtoSRFB 4195665

Ceci est un exemple qui diffuse la trame radio 4195655 sur un Sonoff Bridge flashé avec OpenMQTTGateway : à vous de l’adapter à vos trames MQTT. 

Weemos D1 : contrôle MQTT du shield relai

Votre petit Weemos D1 est LA puce idéale pour vos projets IoT (Internet Of Things) car il sait utiliser des tas de périphériques, de capteurs. Ici, nous allons nous intéresser au shield relai, une platine munie d’un seul et unique relai qui va venir s’enficher sur le Weemos D1 :

Avant de débuter, nous allons poser quelques bases :

  • vous avez déjà un broker MQTT d’installé
  • votre Weemos D1 est flashé avec EasyESP
  • dans la configuration, nous avons appelé notre ESP wimosD1
  • nous enverrons nos trames MQTT de commande sur wimosd1/relay

Si MQTT vous est totalement inconnu, je vous invite à lire cet excellent billet sur Framboise314, LE site dédié aux petits RaspberryPi.

Au boulot maintenant : commençons par aller dans la configuration ESPEasy du Weemos, dans hardware, et désactivons l’I2C :

Nous allons maintenant ajouter un périphérique Generic – MQTT Import dans devices :

Le nom est relay1 et il ne répondra qu’aux trames adressées au nom de l’ESP (souvenez-vous, nous avons choisi wimosd1) suivi de relay.

Dans TOOLS, ADVANCED, activons les RULES en cochant la case ad-hoc, comme l’aurait dit le capitaine d’un nom voisin :

Une nouvelle option RULES va alors apparaitre dans le menu de configuration d’ESPEasy. Voici la règle à ajouter :

on relay1#relay=1 do
Publish %sysname%/relay,relai actif
GPIO,5,1
endon

on relay1#relay=2 do
Publish %sysname%/relay,relai coupé
GPIO,5,0
endon

En clair, lorsque nous enverrons à wimosd1/relay la valeur 1, le relai s’activera. En envoyant 0, il se coupera ! Simple non ?

Ouvrez un terminal sur votre broker MQTT, placez vous en écoute MQTT :

mosquitto_sub -v -t 'wimosd1/#' 

Ouvrez un second terminal, toujours sur le broker MQTT, et lancez la commande :

mosquitto_pub -t 'wimosd1/relay' -m 1 

Et voici le relai qui s’active, dans le premier terminal vous verrez passer ces messages :

wimosd1/relay 1
wimosd1/relay relai actif

Vous savez désormais comment faire réagir un Weemos D1 à des ordres MQTT. A vous maintenant d’approfondir les scripts, d’intégrer de nouvelles actions en fonction d’une température par ex, d’un mouvement détecté avec un capteur PIR, etc.

Domoticz : relais KS0212

La petite carte 4 relais dont nous avons parlé dans le précédent billet s’interface fort bien avec Domoticz.

Il vous faudra par contre éditer /etc/init.d/domoticz.sh et ajouter :

# Configuration GPIO
/usr/bin/gpio export 4 out
/usr/bin/gpio export 22 out
/usr/bin/gpio export 6 out
/usr/bin/gpio export 26 out
/usr/bin gpio exports

puis redémarrer le Raspberry Pi.
Le premier relai sera sur le GPiO 4, le second 22, puis 6, et finalement 26.

Dans Setup, Hardware, créez un GPIO comme suit :

Vous allez alors pouvoir créer manuellement vos switches en y associant le GPIO voulu, 4, 6, 22, ou 26. Pensez à le tester en cas de doute :

Au final, tous vos GPIO seront présents sur le tableau de bord Domoticz :