Archives par étiquette : caméra

Raspberry Pi caméra + timelapse : retour sur l’expérience

Depuis 2015, 3 ans donc, nous avons mis en place un système de timelapse sur Raspberry Pi modèle A, oui oui, la toute première version, avec une grosse carte SD, le truc dépassé depuis, largement dépassé avec des platines WiFi, Bluetooth !

Depuis, le système tourne, tourne et tourne, positionné en extérieur, capturant au fil du temps météo, pression, et une image toutes les minutes, comme cela réalisée ce matin :

Parfois on enregistre, parfois on ne fait rien, car sur 3 années, imaginez le volume à traiter !

Pourquoi vous re-parler de ce montage ? Eh bien parce qu’il résiste incroyablement bien au agressions du temps, parce qu’il est stable, performant, son capteur de température « maison » résiste lui aussi, et que dire de cette vieille platine modèle A qui n’a aucune, mais alors aucune défaillance ?

Souvenez-vous, voici la bestiole :

Ah oui, par contre l’élastique lui… il a du mal avec la chaleur, il craque mais on le remplace, c’est le seul talon d’achille du montage en fait.

Oui, on adore jouer avec le Raspberry Pi, ça vous l’avez compris depuis longtemps. On travaille même sur une évolution en Raspberry Pi Zero W, plus petit, plus compact, peut-être avec d’autres modèles de caméras, bref les projets ne manquent pas.

Raspberry Pi, solide ? OUI, OUI, et OUI, sans hésiter, c’est LA solution durable pour vos bricolages, un peu à l’instar d’un Arduino ! Et pour rester au courant des actualités sur la p’tite Framboise, rien ne vaut Framboise314.fr si vous ne connaissiez pas déjà.

Raspberry Pi : la caméra d’alarme, capture RTSP

Si vous possédez ce type de caméra IP miniature, vous avez sans doute remarqué qu’elle n’intègre aucune fonctionnalité de capture d’écran (snapshot in english) :

camera ip raspberry

Caméra IP miniature ONVIF

Ce modèle se trouve chez nombre de distributeurs aux yeux bridés, souvent dans les $20 à $30 en moyenne, avec objectif réglable ou fixe. Elle s’allume directement avec l’IP 192.168.1.10, accès avec le seul login admin, sans mot de passe. Pas de bol, il vous faudra Microchose Interdaube Explorateur et donc un environnement Winchose pour accéder aux fonctionnalités complètes, mais on peut s’en sortir avec Safari via l’adresse http://192.168.1.10/Login.htm. L’image sera alors affichée sans soucis.

Sur Raspberry Pi, voici le contenu de snapshot.sh, un script utilisé pour capturer une image en utilisant le flux rtsp de la caméra IP, lui ajouter la date, l’heure, et la sauvegarder dans /var/www/alarme/, le répertoire où se trouvent toutes les images prises lors d’une alarme :

#!/bin/sh
sudo avconv -i rtsp://192.168.1.10:554/user=admin_password=_channel=0_stream=1.sdp -vframes 1 -r 1 -s 640x480 /var/www/alarme/image-`date +%Y%m%d-%H%M%S`.jpg

J’ai tenté avec ffmpeg, mais le résultat était systématiquement minable, dommage donc, avconv est la seule solution exploitable.

Voici donc ce que vous allez retrouver dans /var/www/alarme :

ls /var/www/alarme
image-20150720-114853.jpg  image-20150720-114859.jpg

Pour venir afficher toutes les images dans /var/www/alarme, j’ai utilisé le script php présenté ici sur GitHub, en l’adaptant un peu, et voici le résultat avec un exemple de 2 images d’alarme :

raspberry images alarme

Affichage de toutes les images d’alarme

Un bouton dans l’interface de gestion de l’alarme permettra lui de supprimer tous les fichiers en envoyant une simple commande dans le script php :

exec("sudo rm /var/www/alarme/*.*");

 

Je connecte, tu connectes, et après ?

Le CES de Las Vegas nous a apporté son lot d’objets connectés : tout se branche, tout se relie en ligne, il est désormais impossible d’échapper au réseau de réseaux ! On va donc venir vous vanter les mérites de cette iWatch sooooo ammaaaaaaaazing dont vous ne pourrez plus vous passer à l’avenir tellement elle arrive… à donner l’heure ! On va vous dire, jour après jour, combien de pas vous avez effectués, combien de ces méchantes calories sont parties en transpiration, et même vous conseiller sur ce qu’il faut manger, et surtout à quelle allure le faire !

Non sérieux, on marche sur la tête !! Même avec un côté geek certain et une curiosité sans bornes pour toutes les nouveautés techno, j’avoue me lasser de ce marketing du connecté : on nous file des objets partout, sous toutes les formes possibles et imaginables, des objets souvent cons hélas, cf le billet sur Minimachines.net. On invente n’importe quoi, même si, fort heureusement, il y a quelques perles dans tout ce génie inutilement distillé dans les médias.

Je me fous de savoir si le pH de mon pot de fleur arrive à tel ou tel niveau : j’arrose régulièrement, je pense à dépoter, rempoter, et ajouter de l’engrais. Ce sont des gestes agréables si vous aimez jardiner, loin de la surveillance automatisée de mon smartphone ! Je me fous de savoir si j’ai réussi à faire 2356 pas aujourd’hui : je bouge, et je n’ai pas l’intention de tourner en rond pour faire plus de pas !

Par contre, oui, voir ma maison connectée, là je ne dis pas… Recevoir une alerte lorsqu’une fumée est détectée, lorsqu’une porte s’ouvre, oui, clairement oui ! Pouvoir activer une surveillance vidéo en mon absence, oui encore, là c’est utile, pratique, et immédiatement profitable. Mais je ne parle pas d’une surveillance stupide, cf encore ce billet, qu’on va vous vendre au prix fort, je parle de quelque chose d’autonome, que je puisse intégrer directement à mon réseau local, pas d’un truc hébergé sur un pseudo site web qui va disparaitre d’ici 5 ans et planter tous les utilisateurs par exemple.

Oui, connecté, ok, mais connecté de façon indépendante car je n’ai pas envie de subir la faillite de telle ou telle startup tellement hype en 2015 et passée de mode en 2017, pas envie de dépendre d’un serveur hébergé aux USA dans lequel on va pouvoir venir fouiller sans décision de justice, pas envie qu’on bride mes usages pour qu’ils correspondent aux cases prévues par le génial constructeur : je suis geek, si j’ai envie de me connecter, je développe une solution technologique maison, j’utilise les API des autres solutions ouvertes, mais en aucun cas je n’ai envie d’être coincé dans un environnement fermé.

Messieurs les développeurs con-nectés, à bon entendeur… salut !

fourchette

Banana Pi D1 : découverte du WiFi

La petite caméra Banana Pi D1 ne se livre pas facilement sur une connexion WiFi : n’importe quel dongle USB ne

fonctionnera pas, même si le chipset 8188eu requis s’y trouve !

Selon mon expérience, après avoir testé bon nombre de clés, seule une seule a pu fonctionner sans faillir : la TL-WN725N, proposée sur le lien sponsorisé chez Amazon.fr

bananapi_D1_wifi_card

Une fois sous tension, il faut appuyer sur le petit commutateur situé juste à côté du port USB OTG recevant la clé WiFi, cf photo : une LED verte s’allume fixement, le WiFi est activé. Vous allez pouvoir vous connecter au point d’accès qui vient d’apparaitre, Lamobo_D1_xxxxxx ici puisque nous avons remis le firmware d’origine Lamobo dessus. Le mot de passe WPA2 est simple : 12345678

Ouvrez votre navigateur préféré et surfez alors sur http://192.168.0.1, entrez deux fois admin et vous voici en ligne sur l’interface de configuration de la mini-caméra :

banana pi D1Vous allez ainsi pouvoir modifier les paramètres vidéo, changer le nom du réseau WiFi, son cryptage, etc.

Petite précision, un accès telnet fonctionne aussi sur l’ip du module, avec le login root, sans mot de passe :

Trying 192.168.0.1...
Connected to 192.168.0.1.
Escape character is '^]'.
anyka login: root
welcome to file system
[root@anyka ~]$ ls
8188eu.ko          g_mass_storage.ko  otg-hs.ko          udc.ko
[root@anyka ~]$ ls /
bin   dev   etc   home  init  lib   mnt   opt   proc  root  sbin  sys   tmp   usr   var
[root@anyka ~]$

 

A vous de jouer désormais, vous avez les sources Github dans le précédent billet, la documentation, les accès telnet et WiFi, il n’y a plus qu’à vous transformer en super Geek et à inventer des applications 😉

 

 

RaspberryCam : un cliché à jour toutes les 5 minutes

Une idée de développement, pas encore poussée à terme mais en bonne voie : une caméra qui capture des clichés à la taille que vous désirez (max. 5 Mpixel) et les transmet sur votre site Web en ftp. Vous pouvez alors afficher la vue en temps semi-réel à vos visiteurs.

raspicamPackagée en boîtier extérieur étanche, elle s’alimente avec 5 m de cordon USB et se relie à votre réseau en WiFi.

Cela signifie qu’il est possible de venir la faire tourner sur batterie, imaginez sur un site de départ de parapentes par exemple. Une alimentation solaire avec batterie tampon est donc totalement envisageable si les conditions d’installation le nécessitent.

L’appareil ne stocke rien, ce n’est pas son rôle, il n’a pas les capacités pour le faire : il capture, il transmet ! Il ne va pas non plus générer 300 images dans la journée, même si cela peut s’envisager en déclinant légèrement son fonctionnement. N’espérez toutefois pas lui faire compiler les vues d’une journée sous forme de film, sous peine de patienter entre 1h30 et 5 h, temps de traitement oblige. L’appareil n’est pas non plus un serveur vidéo, ou alors pour un ou deux visiteurs.

Non, sérieusement, l’appareil se destine à la simple prise de clichés HD 5 Mpixel en temps réel, à vous ensuite de gérer ce cliché et de l’utiliser.

Quelques exemples :

Parapente : vous allez pouvoir afficher un cliché du ciel, de l’occupation du site. Un panneau solaire, un petit routeur 3G/4G si vous n’avez pas de box internet proche, et voici l’image diffusée toutes les 5 minutes sur le site de votre club ou le site de la mairie.

Camping : diffusez une vue de la piscine, des installations de loisir, ou de la plage aux utilisateurs de votre hotspot, via un serveur Web local ou en utilisant une image hébergée sur votre site.

Restaurant de plage : affichez une vue ensoleillée de la plage, de son occupation ou non.

Site historique : une vue actualisée du site, des travaux en cours, l’évolution d’un rempart qui se reconstruit avec l’aide de bénévoles, etc.

Construction : une vue actualisée du bâtiment en train de s’élever, de la chaussée qui se modifie, du pont qui avance lentement au dessus de la rivière, etc.

Scientifique : dans quel état se trouvent les plants semés voici plusieurs semaines ? Le fruitier greffé a-t-il enfin fleuri ? L’animal mis sous surveillance a-t-il enfin donné une portée ?

Résidence secondaire : rien de particulier à l’extérieur après les violents vents de l’hiver ? Pas de dégâts ?

Livré complet, configuré sur votre réseau, sans aucune limitation d’accès (ssh), boîtier étanche et pied de fixation, alimentation USB 2A et son cordon de 5 m, le prix public est estimé vers les 190 €. C’est à peine plus coûteux qu’une caméra IP de base mais avec une résolution largement supérieure et une flexibilité de programmation surtout : le geek ira compléter à volonté !

Enlevons le boîtier et laissons l’appareil nu, nous tombons à environ 120 € pour une utilisation en intérieur, ou pour une intégration par vos soins.

Comme toujours, vos commentaires, idées, suggestions, sont les bienvenus 😉

 

 

Une mini-caméra IP

Je vous vois venir : « chez Infracom ils sont obsédés par la vidéo IP !! »

Euh… oui, j’avoue que c’est une application très intéressante et très agréable de nos modules WiFi. En fait, il y a beaucoup à découvrir sur la vidéo IP, beaucoup à tester, mais aussi pas mal de produits grand public à oublier, car trop simplistes ou vraiment pas adaptés à un usage performant.

Voici donc une caméra IP miniature fort sympathique, miniature certes, mais elle a tout d’une grande aurait dit la publicité…

L’intérêt de ce modèle réside dans la possibilité d’implanter la caméra (CMOS) elle même où bon vous semble. Le module est en effet relié à la platine principale au moyen d’un câble plat : facile donc de la placer dans le cockpit de votre modèle réduit, à l’avant de votre kart, sur l’épaule d’un caméramen, etc. J’imagine que vous trouverez sans mal des applications possibles 😉

Ce module est un véritable serveur vidéo, avec toutes les fonctions que cela suppose bien entendu, y compris une voie audio (l’entrée Jack rose sur la photo). Et comme si cela ne suffisait pas, regardez donc le poids de l’ensemble :

Pas mal non ?

Quelques infos technique pour terminer :

  • Résolutions : 640 x 480, 320 x 240, 160 x 120
  • Ethernet 10/100 Mbps
  • Support pour http, tcp/ip, ddns, dhcp, pppoe
  • Réglages : luminosité, contraste, résolution, texture
  • Capture possible en AVI ou JPG
  • Détection de mouvements et envoi sur serveur FTP ou via email
  • Alimentation : 5 Vcc

Dans un prochain article, nous espérons vous présenter la caméra en fonctionnement, reliée à un module WiFi Bullet 2.

Cette caméra IP est actuellement disponible sur la boutique en ligne.