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LightBeam M5 : nouveauté chez Ubiquiti

La gamme se renouvelle chez Ubiquiti, avec désormais l’arrivée de la LightBeam M5, un nouveau matériel 5 GHz léger et compact (362 x 267 x 184 mm), facile à expédier, remplaçant en partie les AirGrid M5, plus délicats à transporter avec leur grille métallique lourde et volumineuse.

En partie oui, car le LightBeam M5 est indiqué comme n’étant qu’un CPE, c’est à dire un matériel à positionner chez les utilisateurs, en aucun cas un point d’accès, sauf spécification contraire.

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Le constructeur annonce une distance atteignable de plus de 30 km en champ libre, à moduler selon les législations locales bien entendu, faut-il encore le rappeler 😉

Une QoS intelligente permettra de fluidifier la vidéo et la VoIP en leur accordant une priorité maximale, un bon point logiciel en tout cas.

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Disponibilité en Europe ? Mystère, mais comme à son habitude, Ubiquiti va sans doute approvisionner les commandes de ses grossistes européens avant de fabriquer en toute petite quantité, histoire de tester la demande, avant de lancer une production plus conséquente… ou pas. Il ne faut donc pas s’attendre à des miracles, 6 mois minimum, le temps de traverser l’Atlantique à la nage ou de franchir la Grande Muraille, direction l’occident 😉

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Une liaison qui fonctionne ? A VUE !

Je ne rentrerai volontairement pas dans les détails, les puristes ne m’en tiendront pas rigueur. Une liaison 2.4 GHz qui fonctionne est une liaison en vue, sans obstacles, sur laquelle on pourrait par exemple tirer une balle du point de départ jusqu’au point d’arrivée.

Retenez une simple base : le 2.4 GHz est une fréquence qui rentre en résonnance avec les molécules d’eau et qui traverse très mal les matériaux épais. Par conséquent, si vous tentez de traverser une haie, une forêt, des murs en pierre ou en béton, vous n’aurez que très peu de chances de réussir.

Oh bien entendu, le passage de la haie du voisin peut fonctionner en plein hiver, lorsqu’elle est un peu « dépeuplée », mais que va-il se passer lorsque la pluie va venir l’arroser, absorbant du même coup fortement votre émission 2.4 GHz ? Que se passera-t-il lorsque votre antenne, placée sous le toit, verra se dernier se recouvrir de neige, et votre liaison s’effondrer d’un seul coup ? 🙂

Résumons donc avec ce que vous avez déjà pu lire sur ce blog. Une liaison réussie, c’est :

  1. une liaison sans obstacles
  2. des cordons coaxiaux les plus courts possibles ou une compensation des pertes par une puissance accrue au départ.
  3. des antennes directives correctement choisies et pointées avec soin.
  4. une puissance optimisée : si 50 mW suffisent, pourquoi diable dépenser 1 W ?!

 

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NanoBeam

Ubiquiti présente un nouveau type de point d’accès ou de CPE : NanoBeam.

Conçu avec le plus grand soin, NanoBeam est le résultat de réflexions sur l’ergonomie d’un module de ce type. Inclinable à volonté, positionnable sur mât ou mur, NanoBeam doit convenir à tous les usages :

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Il dispose de 16 ou 19 dBi de gain en moyenne, 20 dBi sur certaines parties de la bande pour les modèles de base.

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Plusieurs modèles seront disponibles, dont un ressemblant à un Airgrid, avec une tête qui dépasse légèrement : ce sont les modèles les plus puissants, jusqu’à 25 dBi de gain.

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Le tout en un hotspot arrive

Alors là, grosse surprise en vue, on va atteindre le sublime, avec du matériel intégrant tout ce qu’il faut pour faire déployer un hotspot simplement, facilement, rapidement :

Oui, vous le voyez sur la photo, l’appareil intègre une antenne omni amovible, en fait une 2.4 GHz destinée à rediffuser le signal en local. Le panneau est lui équipé 5 GHz, avec un gain de 18 dBi tout de même, pour aller récupérer le signal du réseau haut débit. Simple, je vous l’ai dit, tout-en-un, compact, complet !

Concrètement, pour déployer un réseau, commencez par une station de base diffusant sur xx fois 120° en 5 GHz. Venez ensuite greffer autant de ces micro-cellules que nécessaire pour assurer une parfaite couverture, en les pointant simplement vers la station de base. Un câble ethernet, une prise de courant, et les cellules sont alimentées, vous rayonnez votre WiFi 2.4 GHz en local et pourrez, au besoin, venir raccorder une antenne omni encore plus performante ! Trouvez donc mieux, plus modulable !!

Plus encore ? Une fonctionnalité hotspot, des ports USB, deux ports ethernet, un déploiement via iPhone ou Android, etc…

Nous allons en reparler TRES rapidement car, à mon avis, le potentiel existe pour ce genre de produit ultra simple !

A suivre… 😉

 

Glossaire : CPE

CPE… pour les lecteurs Français, rien à voir avec un Contrat Première Embauche 🙂

Il s’agit de Customer Premises Equipment, un matériel installé chez un utilisateur et raccordé au réseau radio le plus proche. Le CPE peut être WiFi ou Wimax bien entendu. Généralement, il se compose d’un boîtier intégrant l’antenne elle-même et la carte électronique destinée à assurer la liaison radio d’un côté, et la liaison réseau avec votre ordinateur de l’autre au moyen d’un câble Ethernet le plus souvent.

CPE Wimax ExcelMax

CPE Wimax

CPE WiFi

Bullet : il arrive !

Bullet, ce nom ne vous dit rien ? Ou plus exactement Bullet 2, le tout nouveau module WiFi multifonctions d’Ubiquiti.

C’est à la fois un point d’accès, un client, un bridge (pont réseau), avec ou sans WDS, le tout avec une puissance de 100 mW. La cerise sur le gâteau ? Il est totalement étanche : vous le reliez d’un côté à une antenne, de l’autre à un câble ethernet et vous le téléalimentez à côté de votre PC !!!

Convaincu ? Le prix va vous étonner, allez voir notre boutique en ligne pour plus d’informations sur ce bijou de technologie et n’hésitez pas à vous inscrire pour le réserver, il n’y en aura pas pour tout le monde à la mi-Décembre, nous vous aurons prévenus 😉

Pas d’adsl : la zone blanche !

Vous n’êtes hélas pas élligible à l’ADSL ? C’est hélas fréquent, bien plus qu’on ne peut l’imaginer, en dépit des jolis discours venus de l’Elysée ou d’un Ministère inconnu jusqu’alors 🙂

Il est pourtant facile de récupérer une liaison internet digne de ce nom, mais il faut avant tout pouvoir rentrer dans un certain cadre technique :

  1. trouver une liaison ADSL jusqu’à maximum 10 km de votre domicile
  2. n’avoir AUCUN obstacle sur cette liaison : pas de forêt, pas d’arbres, pas de montagne, RIEN !
  3. trouver une personne acceptant soit de partager sa connexion existante, soit de vous héberger votre connexion (une ligne téléphonique)
  4. savoir installer votre matériel : 4 chevilles, une fixation de parabole en L et quelques outils de base.

Fixation en L

Exemple de fixation

Pour vérifier la distance entre deux points, vous pouvez utiliser une bête carte routière, ou mieux encore, le logiciel google earth. Vérifiez bien que la liaison soit dégagée, sans obstacles, en montant par exemple sur votre toît.

Le module que vous allez alors installer sur votre toît, et sur celui de la personne disposant de l’arrivée ADSL, est un système composé d’un point d’accès et d’une antenne directive à fort gain, le tout intégré dans un boîtier étanche.

En sort un seul et unique cordon Ethernet de 25 m que vous allez relier à votre ordinateur, via un module de téléalimentation permettant de mettre sous tension tout le système. Une fois le PC relié, vous êtes en ligne.

CPE Infracom

Exemple de CPE

Résumons :

  1. une liaison sans obstacles
  2. une connexion ADSL hébergée, avec un débit suffisant (nous conseillons fortement Orange, plus coûteux, mais tellement plus fiable sur la durée).
  3. une antenne sur votre toit
  4. une antenne sur le toit de la maison hébergeant l’arrivée ADSL