Je ne rentrerai volontairement pas dans les détails, les puristes ne m’en tiendront pas rigueur. Une liaison 2.4 GHz qui fonctionne est une liaison en vue, sans obstacles, sur laquelle on pourrait par exemple tirer une balle du point de départ jusqu’au point d’arrivée.
Retenez une simple base : le 2.4 GHz est une fréquence qui rentre en résonnance avec les molécules d’eau et qui traverse très mal les matériaux épais. Par conséquent, si vous tentez de traverser une haie, une forêt, des murs en pierre ou en béton, vous n’aurez que très peu de chances de réussir.
Oh bien entendu, le passage de la haie du voisin peut fonctionner en plein hiver, lorsqu’elle est un peu « dépeuplée », mais que va-il se passer lorsque la pluie va venir l’arroser, absorbant du même coup fortement votre émission 2.4 GHz ? Que se passera-t-il lorsque votre antenne, placée sous le toit, verra se dernier se recouvrir de neige, et votre liaison s’effondrer d’un seul coup ? 🙂
Résumons donc avec ce que vous avez déjà pu lire sur ce blog. Une liaison réussie, c’est :
- une liaison sans obstacles
- des cordons coaxiaux les plus courts possibles ou une compensation des pertes par une puissance accrue au départ.
- des antennes directives correctement choisies et pointées avec soin.
- une puissance optimisée : si 50 mW suffisent, pourquoi diable dépenser 1 W ?!
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