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La course aux débit débiles ?

C’est sans doute l’époque qui veut ça, toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort. On a à peine installé la 4G qu’on nous bassine déjà avec la 5G, cette fabuleuse 5G qu’il ne faudra pas louper, qui va toutes et tous nous connecter à des débits dingues de chez dingue, l’Arcep en tête avec des réunions qui font des réunions pour envisager des réunions de réunions : bref, ça cogite fort sur le papier ou dans les palais dorés de la République, mais sur le terrain, là, chez nous, en campagne ou en ville, la situation est bien différente, avec des débits incertains, des couvertures préhistoriques, et donc tout sauf la jolie situation du joli monde idyllique dépeint par nos amis bien pensants de l’Arcep.

Tenez, même coté fibre on nous annonce des débits en hausse, récemment SFR parlait de 10 Gbps, un enfumage marketing certain là où l’opérateur en dessous de tout peine à avoir un service clients convenable et des connexions ADSL qui ne soient pas bridées par ASSIA. Internet c’est un peu comme l’aviation, si on n’a pas la bonne qualification de type, on n’arrivera jamais à faire décoller un avion bien trop évolué pour sa formation : chez SFR, il faudrait commencer par former un service clients français, capable de réfléchir, capable de comprendre une panne plutôt que de bêtement ânonner ce qui s’affiche sur son écran, savoir analyser, comprendre, mais pour cela il faut investir dans de l’Humain, dans de l’intelligence, pas aller foutre son sévisse clients n’importe où dans le monde avec des francophones qui le sont autant que ma compréhension du Javanais du nord Brésil 😉

Chez l’agrume historique, Orange, on teste aussi la montée en débit fibre, du 300 Mbps par ci, du Gigabit par là, mais on vous informe clairement que ce ne sont que des essais sur des sites ponctuels, tout le monde ne va pas en profiter, pas dingue.

Allons plus loin dans la réflexion et baissons le nez sur nos ordinateurs : votre port ethernet, il est gigabit ou toujours 100 Mbps ? Son WiFi, il est en 802.11ac ou coincé à 300 Mbps ? Quel intérêt alors d’avoir le gigabit fibre, voir le 10gigabit fibre ? Monter le débit du réseau, c’est aussi monter le débit de tout ce qui va au bout, votre matériel.
A l’exception d’une minorité de geeks, allez-vous modifier le réseau CAT5 économique de la maison pour le remplacer par une fibre à 10 Gbps ? Vous avez vu le coût des routeurs/switches adaptés à un tel débit ? Sérieusement, vous voyez Mme Michu qui regarde ses replays de Rance Télévision venir grimper à 10 Gbps, ajouter des transceivers fibres SFP+ sur son vieil i3 poussif ? Sérieusement ?

Sachons raison garder donc, du gigabit fibré partout serait déjà une belle évolution, avec du WiFi 802.11ac performant, intégrant du beam-forming par défaut pour offrir un débit maximum à chaque utilisateur. Là oui, on pourra commencer à surfer sans soucis, avoir de la TV en 4K ou 8K, avec une technologie adaptée pour les 10 années à venir, évolutive en plus.

 

Un routeur 4G extérieur étanche, illimité

Revenons un peu sur les essais d’un routeur 4G modifié pour être installé dans un boîtier étanche, et relié à des antennes à gain. Profitons du ciel bleu breton et installons notre matériel en extérieur, au bout de 6 m de mât TV emboitable :

Nous avons un peu amélioré les fixations, de façon à relier nos antennes côte à côte et à rigidifier l’ensemble. Les sorties coaxiales sont protégées par un ruban auto-vulcanisant, adapté pour résister aux conditions météo bretonnes en hiver.

Rapide test de débit sur ce seul routeur :

Pas mal, avec seulement 75 % de signal 4G, c’est un détail mais il faut le préciser : nous sommes passés de 50% sur un rebord de fenêtre à 75 % au bout du mât posé temporairement en extérieur pour nos essais, une amélioration plutôt convaincante, avec un doublement du débit, sachant que d’ici peu l’ensemble sera encore 4 m plus haut, installé en toiture.

Branchons le routeur sur le réseau géré par notre OverTheBox (3 lignes ADSL, 1 connexion 4G) et observons :

71.5 Mbps en pointe en descente, nous dit l’OverTheBox, 41 Mbps en moyenne, waouh !! Plutôt pas mal !

En upload, c’est à dire d’ici vers internet :

8.51 Mbps en pointe, 4.78 Mbps en moyenne, largement assez pour espérer envoyer des vidéos sur youtube ou nos flux de surveillance vidéo !

Détail intéressant, le routeur intègre la fonction SMS, pratique pour suivre votre consommation, ici à moins de 10 jours de la remise à zéro des 100 Go mensuellement disponibles :

Bon, certes, il y a un hic pour le particulier : le prix de revient de l’ensemble n’est pas doux et léger comme l’air, un peu l’inverse, puisqu’il avoisine allègrement les 300 € s’il faut compter tout le matériel utilisé, mais le résultat est bien là, de plus en plus satisfaisant, de plus en plus exploitable.

Rappelons qu’en Loire Atlantique nous avons bien 6 années de retard, la faute à un Président de Département 44 peu visionnaire sur les besoins croissants en très haut débit, préférant prolonger la durée du vie d’un réseau cuivre oxydé et bricolé plutôt que de prendre sans délais le virage du très haut débit, la preuve :

Résultat, par la faute de M. Grosvalet, pour travailler convenablement, il faut y mettre les moyens, ajouter des lignes, dépenser des abonnements, etc. La fibre ? D’ici 2020 si tout va bien, s’il n’y a pas encore et encore de retards.

Désormais, nous visons l’installation définitive de ce matériel, avec l’espoir d’un signal 4G à 100% si tout va bien. A suivre prochainement, l’escalade des ardoises est prévu dans la semaine 😉

 

RESCOM 2017 : apporter le très haut débit !

RESCOM 2017 se déroulera au Croisic en ce début d’été 2017, un camp pour geeks de haut niveau, consacré à la virtualisation, avec environ 80 participants. Seul hic : le superbe site sélectionné n’a pas de très haut débit, trop éloigné du NRA adsl local, pas encore fibré, comme hélas tout le monde en Loire Atlantique, avec près de 6 années de retard sur le déploiement fibre.

Il fallait donc trouver une solution, solution qui allait passer par une aide municipale et un peu de matériel et un partenariat avec Monwifi.fr.
Commençons par trouver un site parfaitement bien dégagé, par exemple celui-ci, sur le balcon du 1er étage :

Venons alors installer, à destination, une borne WiFi 5 GHz de marque Ubiquiti :

Admirez la fixation temporaire, l’IP et les codes d’accès sur le login : rassurez-vous, ce n’est qu’un test, lors de l’évènement vous n’aurez aucune chance de pouvoir entrer sur la borne, pas dingue 😉

Allons ensuite faire un peu de grimpette dans l’église mise à disposition par la municipalité, et pointons la seconde antenne vers la première :

Le verdict est tombé en moins d’une minute, près de 100 Mbps de capacité sur la liaison, suffisant pour venir approvisionner le site là où la connexion ADSL ne laisse passer que 300K, et encore.

Nous voici donc avec une solution fiable, pour le moment temporaire, mais il y a bon espoir qu’une installation fixe soit rapidement demandée à la Mairie. Prochaine étape, mi Juin, avec l’installation temporaire du faisceau 5 GHz, et sa liaison au monde extérieur via une ligne idéalement VDSL, mais c’est là le travail du partenaire Alphalink, en charge de trouver le tuyau très haut débit quelque part en ville.

A suivre…

 

 

Wifipak Mini PoE : un simple hotspot WiFi avec 4 bornes !

Simplifier, tel est le leitmotiv de Monwifi depuis des années : vous livrer des produits complets, parfois complexes, mais sans vous imposer la moindre configuration avancée, en laissant le travail compliqué à notre labo.

C’est le propos du hotspot Wifipak Mini et ses 4 bornes reliées en PoE :

Sur l’image, vous apercevez le puissant bloc d’alimentation, en haut à droite, le gestionnaire Wifipak Mini en bas de l’image, et les 4 bornes PoE destinées à être fixées en intérieur au mur, au plafond ou simplement posées. Vous noterez que chaque borne est reliée par un cordon ethernet CAT5E blindé simple et unique : pas d’alimentation externe, tout est généré par le gestionnaire ! Le raccordement est donc simplifié à l’extrême, pas de prises de courant, pas de switch PoE, pas de bloc d’alimentation, tout est s i m p l i f i é.

 

Sur cette image, vous apercevez la borne WiFi en détail, allumée car alimentée en PoE et configurée comme il se doit. Elle génère un réseau WiFi sécurisé, seule solution pour offrir à vos visiteurs des connexions fiables, stables, et impossibles à « renifler ».

 

Ici, c’est l’alimentation PoE, en rouge, sur le gestionnaire Wifipak Mini : les bornes se relient sur les ports 2 à 5. Le port 1, ici non connecté, se relie à votre box internet, box sur laquelle nous viendrons également connecter l’enregistrement des connexions.

Dans le futur, une fois la France connectée en très haut débit, la LED SFP trouvera une utilité certaine : insérez un module SFP et venez relier le Wifipak Mini à un réseau fibré. Pour le moment, la fonctionnalité n’est pas activée, mais tout est possible désormais, nous avons prévu large pour ne pas avoir à tout changer à chaque saut technologique.

Rappelons quelques principes sur la gamme Wifipak Mini :

  • page d’accueil unique, semblable à celle illustrée ci-dessous :

  • une heure par connexion, renouvelable à volonté
  • enregistrement des connexions
  • volontairement pas d’accès d’aministration pour garantir la stabilité du matériel
  • fourniture d’une signalétique auto-collante pour annoncer le hotspot à vos clients
  • WiFi sécurisé par une clé WPA2
  • aucune limitation, aucun abonnement, pas de frais cachés, pas de configuration à effectuer
  • tarif volontairement très attractif car le matériel est reproductible à l’infini, sans personnalisation poussée

A ce jour, Wifipak Mini reste l’offre hotspot WiFi la plus abordable sur le marché français !

 

Loire Atlantique : le désert du très haut débit

Je le répète hélas souvent, la Loire Atlantique est un désert pour le très haut débit, comparé à sa voisine bretonne qui déploie à tour de bras, même dans de très petites communes. Ici, dans le 44, rien n’est fait, quelques pansements ADSL ici et là pour monter en débit, une accélération du débit qui ne concernera toutefois que les abonnés situés au plus proche du DSLAM, 1.5 km maximum pour du VDSL donc, autant dire bien peu de monde comparativement à la population du département.

Le réseau cuivre dans le département ressemble très souvent à ceci :

Capture d’écran 2016-06-14 à 08.16.49

Vous en doutez ? La photo se situe dans le Val du Don, vers la crêperie du Moulin de Juzet, allez faire un tour sur la route de l’autre côté de la rivière et ouvrez bien les yeux… Ce cas n’est hélas pas unique, il suffit de lever les yeux pour admirer les plats de spaghettis qui trainent dans nos campagnes, ces bricolages hors d’âge qui demanderaient à évoluer rapidement pour que le département entre enfin dans l’ère du numérique.

Du bricolage, du rafistolage, un réseau des années 50 qui nous a valu un retour fort peu agréable de la part de Philippe Grosvalet, le Président du Conseil Départemental de Loire Atlantique :

grosvalet 44

C’est pourtant un bon président, dans d’autres domaines il fait des merveilles, mais du côté réseaux, force est de constater qu’il manque totalement de vision, à moins que le CD44 ne manque simplement d’argent, les dotations de l’Etat se faisant hélas trop rares de nos jours. Mais comment diable la Bretagne a-t-elle donc pu y arriver dans ce cas ? Mystère !

De ce fait, faute d’un déploiement fibre, le haut débit qui nous est accessible coûte fort cher ou oblige à jongler avec les promotions des opérateurs, c’est dire si l’avenir est loin d’être radieux et numérique pour qui voudrait s’installer en campagne dans la Loire Atlantique : trois lignes ADSL, avec 97,98 € dépensés chaque mois pour espérer obtenir un débit proche de 20 Mbps !

En détail :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 10 € (promotion sur une année)
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

Sans promotions, cela donnerait plutôt :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 19,99 €
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

soit un total de 107,97 € pour seulement 20 Mbps, et encore avec le vent dans le dos, quand tout fonctionne bien !

En bricolant un peu, on peu sauter d’une vente privée Freebox à une autre, payer 2 € sa ligne ADSL sur une année, puis sauter sur SFR, puis revenir sur Livebox, et ainsi de suite. Cela oblige à suivre les promotions, à ne pas s’engager, à payer des frais d’ouverture et de fermeture de ligne parfois, bref, c’est tout sauf simple : un professionnel a autre chose à faire que surveiller comment réduire sa facture/fracture numérique.

Pourtant des solutions existeraient, et simplement.
Tenez, avec deux châteaux d’eau visibles depuis les bureaux, Missillac et Pontchateau, il serait tout à fait possible de venir monter une fibre là bas ou d’y faire arriver un faisceau hertzien très haut débit, pour ensuite de venir « arroser » par radio 5 GHz en très haut débit toutes ces zones oubliées des extensions de montée en débit de M. Philippe Grosvalet : seulement non, les accès sont limités, restreints, surtout si vous êtes petit. En France, c’est la taille qui compte : trop petit, aucun intérêt, rien ne vous sera épargné, et surtout, vous ne valez rien aux yeux des grands !
A Missillac, le gestionnaire du château d’eau vous répond que c’est un site sensible, qu’il faut des assurances, et ferme totalement la porte à tout échange.
A Pontchateau, Danielle Cornet, Maire et Conseillère Départementale, vous répond par écrit que le CD44 est en train d’effectuer une montée en débit ADSL : oui Madame Cornet, ADSL… mais pas TRES HAUT DEBIT, c’est à dire fibre, et surtout pas partout ! Porte fermée là encore, surtout ne pas chercher plus loin que le discours officiel, ne pas chercher à être original, ne pas chercher à comprendre les erreurs.

Que dire ensuite des entreprises locales qui ont besoin de fibre pour évoluer ? Tenez, un camping 4 étoiles tout proche, connecté par… satellite !! Il paie près de 100 € chaque mois pour un débit et des volumes limités, pensez-vous que cela soit supportable à long terme ? Comment ? Ah oui, il n’a pas été signalé par la Présidente de la Communauté de Commune de Pontchâteau, Mme Véronique Moyon, également maire de Crossac, dixit au téléphone les responsables du syndicat chargé de déployer ce très haut débit qui n’en finit pas d’attendre en Loire Atlantique. C’était pourtant essentiel de répertorier les professionnels, non ? Pourtant essentiel de leur fournir une fibre en priorité, qu’ils puissent se développer. Pour Moyon, tout ceci est du coup très moyen, vraiment moyen, preuve de l’absence de véritable engagement de nos élus et de nos représentants dans ce département qui pourtant mise tellement sur le numérique, mais dans les villes, pas dans nos campagnes. La fibre, en version noire, c’est à dire utilisable par tout opérateur qui en ferait la demande, elle attend à 3 km d’ici, soit à Ste Reine de Bretagne, soit à Crossac. Son déploiement ? Bah, 2019 si les délais sont tenus, ce qui semble bien peu vraisemblable vue l’inaction molle du moment.

La fracture numérique ? Elle existe en Loire Atlantique, et pire encore, la facture numérique, énorme, surtout pour un tout petit qui a besoin de travailler correctement !

 

 

Le travail en campagne, sans très haut débit

Cela fait 21 années que je télé-travaille, avec des modems RTC très bas débit au début d’internet, puis avec des lignes Numeris à St Nazaire et Pontchateau (128 K de débit au prix de deux appels téléphoniques simultanés, grâce à Free), avec une pauvre ligne ADSL 512K sur Pontchateau (Livebox), puis avec une connexion de 6 à 7 Mbps selon le sens du vent depuis Crossac.

Cette montée en débit, j’ai été forcé de la vouloir, forcé de mobiliser les acteurs économiques de Pontchateau en son temps pour convaincre le député-maire de l’époque, M. Clouet, que demander à France Télécom d’accélérer son planning de déploiement ADSL était une bonne chose, qu’il n’y avait pas que des retraités parmi ses électeurs, mais également des entreprises, et pas des moindres si je pense à 3M ou Bobcat, internationalement connues.

L’inauguration de l’ADSL a été l’occasion de M. le Député-Maire de briller en société, évoquant SON idée d’accélérer l’arrivée du haut débit : ah, politocard une fois, politocard toujours, mais peu importe, l’ADSL était là, le but était atteint 😉

Maintenant, tout le soucis est de poursuivre cette montée en débit, et force est de constater que la Loire Atlantique n’aide pas vraiment. Si vous avez des idées, ce n’est pas la Régie du Numérique mise en place par le Président du CD 44, Philippe Grosvalet, qui ira vous aider. Par aider, je n’entends pas me fournir des espèces sonnantes et trébuchantes, non, juste pouvoir accompagner un projet radio par exemple, ouvrir les portes des administrations les plus fermées, et faire en sorte qu’on puisse enfin dépasser les 30 Mbps en campagne.

Après l’appel en Juin de M. Morad Benbadra et M. Saulnier-Rome (chargés du déploiement THD en Loire Atlantique), suivi d’un échange sur mes besoin en très haut débit et la présentation de projets pour y arriver, force est de constater que 3 relances plus tard sur Morad.BENBADRA@loire-atlantique.fr, rien n’est revenu en retour.
Lourdeurs administratives ? Moquerie vis à vis de ce petit entrepreneur qui a besoin de ce très haut débit pour se développer et ne va pas venir nous ennuyer ? Simple incompétence ? Je ne sais sincèrement quelle case cocher, c’est désespérant.

En l’état, impossible donc de compter sur un quelconque appui alors que la fibre est à 2 km d’ici, dans l’un des coûteux NRA-MED implantés par le CD44, sous la volonté de son président, Philippe Grosvalet : si proche, et pourtant aucune possibilité pour venir s’y raccorder !

Quelles solutions ? Se prendre par la main, c’est la première étape, et on oublie les professionnels réseau techniciens du CD44 qui visiblement se contentent de leur plan tout établi et dédaignent toute initiative autre du haut de l’Olympe.

Seconde étape, se préparer à débourser quelques Euros chaque mois pour s’approcher au plus proche des 20 Mbps de débit :

[checklist]

  • une ligne Freebox Revolution : 37 €
  • une ligne Red de SFR en promo : 10 €
  • une ligne Livebox Zen : 36 €
  • un abonnement Over The Box d’Ovh : 12 €

[/checklist]

TOTAL : 95 € chaque mois pour environ 20 Mbps de débit descendant, 3 Mbps montant !

La fibre, avec une offre Freebox, coûterait elle 37 € chaque mois. Sur une Livebox, avec un peu de débit et une offre sympa, il faudrait débourser un peu moins de 50 €.

Oh bien entendu, il y a toujours moyen de réduire un peu les coûts, de souscrire ici ou là aux ventes privées des opérateurs : 2 € la Freebox, 3 € la Bbox, et ainsi de suite, mais au prix de combien d’efforts passés à ne pas se focaliser sur le développement d’une activité professionnelle ? En jouant bien, on peut effectivement arriver à avoir 3 lignes à chacun 7 Mbps pour environ 50 €.

Alors oui, cher Philippe Grosvalet , vous pouvez vous moquer depuis votre fauteuil confortable, vous pouvez insulter comme vous l’avez fait en Juin :

grosvalet 44

Mais n’oubliez pas une chose, vous avez totalement raté le virage du très haut débit, vous n’avez pas été capable de voir l’avenir et le développement qu’un réseau fibré allait pouvoir apporter, et pas seulement à moi, petit entrepreneur paumé au fond de ma campagne, mais aussi pour le développement numérique du département, l’accès à la télémédecine, à la télégestion, à la télésurveillance, aux vidéos 4K dans tous les foyers, et j’en oublie.

Oui la fibre va bientôt arriver au Building de St Nazaire, vous allez pouvoir en profiter à domicile, votre canapé sera connecté et vous pourrez admirer de sublimes vidéo de nautisme en 4K et rêver à vos futures navigations : rassurez-vous Orange s’en charge actuellement !

Seulement voilà, tout le monde n’a pas choisi d’habiter dans le centre ville de St Nazaire ou de Nantes, certains apprécient campagne et télétravail et sont obligés de payer le prix fort, simplement parce qu’on ne cherche pas à les aider, à les guider, et cela sans avoir besoin de dépenser l’argent public bien entendu.

Loire Atlantique, département social, solidaire, oui, mais pas sur les réseaux, n’y comptez pas ! Oui, je suis en colère, une colère alimentée par le mépris (cf réponse Twitter illustrant ce billet), ce mépris du peuple et des petits qui un jour fera sauter ces élus de leurs fauteuils dorés, n’en doutez pas une seule seconde.

#LoireAtlantique : le coût du débit internet

Souvenez-vous des propos pertinents de Philippe Grosvalet, Président du Conseil Départemental 44 :

grosvalet 44

Certes, mettre le doigt là où cela fait mal n’est sans doute pas super agréable, désolé, et je m’en suis expliqué en détail sur ce billet.

Je voulais ici présenter le coût du haut débit pour une entreprise comme Infracom, située en zone rurale de Loire Atlantique, avec une ligne ADSL qui délivrera en moyenne 7 Mbps et des besoins en Upload de minimum 2 à 3 Mbps pour espérer pouvoir envoyer une vidéo Youtube sans devoir patienter 7 heures.

La solution passera bien entendu par Over The Box, le service d’Ovh Telecom qui permet de regrouper le débit de maximum 4 connexions internet en un seul et unique débit, se chargeant de répartir la charge sur chacune des lignes au fur et à mesure de vos besoins.

ovh otbOver The Box

Pour avoir un maximum de redondance, nous viendrons ajouter les lignes de plusieurs opérateurs :

  • une ligne Freebox Revolution : 38 €
  • une ligne Freebox de base : 30 €
  • une ligne Orange Livebox Zen : 37 €
  • une ligne Ovh : 30 €

TOTAL : 135 €, soit 150 € environ avec l’abonnement Over The Box, tout ça pour, voyons, 4 x 7 Mbps en moyenne = 28 Mbps descendants et 4 Mbps montants !!!

Je ne sais pas si Monsieur Grosvalet se rend compte de ce que cela peut représenter sur le budget d’une petite entreprise, là par exemple où le Building de St Nazaire sera prochainement fibré : il pourra profiter du très haut débit sur son canapé, 500 Mbps voir plus et non juste 28 petits Mbps, pour moins de 40 € mensuels, trois fois moins cher donc, gros veinard va 😉 Ce THD, c’est l’accès à la télévision 4K, à l’installation d’un serveur local, aux échanges sans délais, à la surveillance vidéo, et tant d’autre de possibilités oubliées dans nos campagnes.

L’économie à l’année est de 1380 € tout de même, c’est à dire un budget vacances pour un salarié, ou la possibilité d’investir dans du matériel de production, dans du stock. Pour un groupe international c’est une poussière, mais pour une petite entreprise, c’est juste énorme, la possibilité de pouvoir se consacrer à autre chose que chercher à obtenir une connexion qui tienne la route et enfin sortir de ce cuivre des années 50 qui nous pourrit la vie pour notre développement économique.

En Bretagne, proche d’ici, le THD avance, et dans des petites villes en plus, donnant l’envie de plus en plus forte de quitter cette Loire Atlantique qui, passez moi l’expression, n’en fout pas une dans ce domaine précis :

thd bretagne

Oui, nous avons eu droit à des NRA MED au prix fort, mais ils ne solutionnent pas tout, ils ne couvrent pas partout et leur VDSL se limite très rapidement au delà de 1,5 km : pourquoi, une fois encore, ne pas avoir lancé d’office un déploiement fibre plutôt que de sortir de l’argent pour ces NRA qui ne vont pas vieillir une fois la fibre déployée, en 2075 ? Le manque de communication et d’information sur le sujet est plutôt décourageant, et même en demandant l’aide du syndicat chargé de ce déploiement : depuis plus de 2 semaines, Soeur Anne ne voit rien venir, la réponse traine, traine, comme le déploiement en fait, une coutume nantaise sans doute, pour mon plus profond désespoir.

 

Loire-Atlantique : l’attentisme numérique ?

Durant le WE, c’est l’état du réseau téléphonique qui m’a soudain exaspéré et généré un tweet en direction de Philippe Grosvalet, Président du Conseil Départemental 44. Mettons par contre du départ certaines choses au point :

  • j’apprécie les actions faites par cet homme sur le plan du développement de la Loire Atlantique : les bus Lila, les interconnexions TER/bus/tram/tram-train, l’implication sociale et humaine du département, etc.
  • je ne milite pour personne, je ne suis pas un anti untel ou un pour unetelle : ne voyez pas dans mes propos d’action politique.

Le tweet donc, et la réponse de Philippe Grosvalet, ou de son chargé de communication peut-être :

grosvalet 44

Oui hélas, je reconnais que mes méthodes datent, et elles datent faute d’avoir un réseau digne de ce nom dans ce département que j’habite depuis désormais plus de 20 années, mais votre tweet pourrait laisser penser à un certain mépris de la souveraineté du peuple, une notion qui m’est pourtant assez chère.

J’ai commencé sur St Nazaire avec du Numéris de France Telecom, puis sur Pontchâteau vers 2001 avec toujours du Numéris, avant de faire une pétition auprès du député-maire de l’époque, M. Clouet, pour qu’il agisse auprès de France Telecom et ouvre le réseau ADSL avec bien une année d’avance. Merci qui ? Peu importe, si M. Clouet a su tirer la couverture à lui et se féliciter auprès de ses électeurs d’avoir anticipé l’arrivée de l’ADSL, le résultat était là, nous avions un réseau ADSL, enfin !

Plus récemment, installé sur Crossac, c’est avec bonheur que j’ai pu tirer profit d’un débit supérieur, 7 Mbps en moyenne et un flux TV qui transitait par la ligne téléphonique. Ah oui, j’oubliais, un abonnement téléphonique pro avant cela, m’ayant permis, après plus de 15 interventions d’Orange, de faire enfin changer la ligne de transport ADSL : vieille, points de concentration oxydés ou inondés, nous étions loin des conditions de rêve d’une installation ADSL au Building de St Nazaire, cher M. Grosvalet. C’est sans soutien des élus qu’il a fallu se battre, être patient, prouver et re-prouver à Orange la nécessité de bouger. Oui, on se sent seul, croyez moi !

Depuis à peu près trois années, je vois des départements que j’avais considérés comme le « trou du c… du monde » se développer en fibre, et pas seulement dans les grandes agglomérations : l’Ain, la Lozère par exemple, mais aussi l’Alsace, et plus proche de nous la Bretagne qui a pris elle un tournant numérique conséquent.
Et nous ? J’allais dire qu’ici « Pépère » attend patiemment que quelqu’un se saisisse du marché, créant une régie haut débit, mais avec des lenteurs difficiles à comprendre pour le citoyen lambda, vous savez, celui qui vote pour vous, celui qui croit en vous aussi, et en dépit de ce qu’il écrit, celui qui vous apprécie sincèrement pourtant sur nombre d’autres dossiers.

Alors oui, cher Philippe Grosvalet, j’aurais moi aussi aimé basculer mon entreprise du téléphone des années 50 dont vous vous moquez vers une fibre très haut débit, voir des solutions innovantes arriver : le dernier kilomètre en hertzien, un déploiement via les poteaux ERDF, faciliter aux petits opérateurs les accès aux châteaux d’eau, tirer des fibres via les réseaux d’eau déjà en place (oui oui, ça existe, et non non, ça ne pollue pas !!), etc. Oui il y a ceux qui, pépères, vont confier un marché à un gros opérateur, et ceux qui vous imposer des solutions différentes. Tenez, en Bretagne, un déploiement de fibre le long des pylônes THT si j’ai bonne mémoire et des tas de petits villages qui s’ouvrent du coup au très haut débit, bien plus rapidement qu’ici en Loire Atlantique.

Donc oui, pardonnez moi très cher Philippe Grosvalet si j’ai un peu une dent sur votre action numérique attentiste, car c’est l’impression que cela donne avec des années de retard. Vous avez pris le coche de plein de choses, vous avez fait évoluer le 44 dans un sens très positif, mais sur le côté réseau, dépenser nos Euros pour des NRA MED qui ne vont pas vieillir avec leurs lignes cuivrées, c’est stupide, pardon de le dire ainsi, stupide car il fallait prendre très rapidement le virage fibre optique et vous l’avez loupé. La fibre arrive au Building de St Nazaire prochainement, vous pourrez ainsi constater la différence entre le cuivre des 50s et cette fibre qui saura évoluer dans le temps, pérenne.

Ah, et pour terminer, ce téléphone des années 50 de mon entreprise, celui là même dont vous vous moquez, sachez que le superbe réseau cuivre des années 50 est désormais en panne depuis plus d’un mois sur l’un des accès, difficile à faire réparer auprès de Free, je galère, je rame, seul, toujours seul pour affronter des opérateurs incompétents. J’habite et travaille en campagne par choix, par qualité de vie, par envie, et j’ai toujours du mal à comprendre l’état pitoyable du réseau téléphonique.

J’invite maintenant tous les lecteurs qui le souhaitent à publier sur Facebook ou Twitter avec le hastag #THD44 et à votre intention () les photos de leur réseau cuivre en Loire Atlantique : poteau renversé, ligne décrochée ou fixée par des bouts de ficelle, raccords, dominos, points de connexion défectueux, etc.
Peut-être alors aurons-nous un aperçu de la situation, peut-être alors comprendrons nous l’urgence de fibrer vite et bien.

Capture d’écran 2016-06-14 à 08.16.49

Raccordement bout de ficelle
Val du Don, Guémené Penfao

 

Déport ADSL gigabit haut de gamme : prêt pour le #FTTH

Avec ce nouveau pack déport ADSL 802.11ac, on se fait clairement plaisir : du gigabit 802.11ac tout du long, de A vers B puis pour la diffusion locale d’internet !

Jugez plutôt, deux bornes 802.11ac avec une antenne de 18 dBi intégrée, avec donc une distance atteignable de 5 km en moyenne pour conserver un débit intéressant :

deportac

Et à l’arrivée, on ajoute un point d’accès 802.11ac lui aussi, chargé de diffuser ce précieux très haut débit délicatement transmis depuis votre connexion ADSL, VDSL ou fibre :

deportac_apgiga

Bien entendu, nous avons pensé aux cordons de liaison, avec 20 m de câble blindé de chaque coté de la liaison et les cordons de 25 cm pour relier les modules entre eux. Mieux encore, si vous avez des besoins spécifiques en réseau, les VLANs vous seront accessibles puisque que, fidèle à notre habitude, le pack est livré préconfiguré mais pas verrouillé.

Vous voulez en savoir plus ? Cliquez sur l’image ci-dessous 😉

monwifi_logo1

Bridge 450 Mbps : déportez votre connexion #ftth #thd

Il n’y a pas si longtemps de cela, le WiFi à 54 Mbps étonnait tout le monde. Puis le débit a lentement augmenté, les 150 Mbps sont devenus courants, suivis rapidement par le 300 Mbps, et voici désormais le 802.11ac qui pointe le bout de son nez.

Certes, on trouve des bridges WiFi atteignant 1 Gbps, mais l’offre reste encore réservée aux pros, coût oblige. L’utilisateur fibré pourra donc se rabattre vers une solution à base de Nanobeam AC et ses 450 Mbps :


nanobeam ac ethernetJusqu’à présent, ce type de produit était peu demandé, car réservé à une certaine élite, habitant des zones où la fibre couvre une majeure partie du territoire. Désormais, ce pack se vend de plus en plus, avec des clients visiblement satisfaits du débit. Jugez-en plutôt avec une capture d’écran réalisée lors d’un téléchargement de firmware :

nanobeam 5 ac debitPlutôt pas mal non ?

Le Geek appréciera lui la page d’accueil du Nanobeam AC, très complète :

nanobeam ac 5 page accueil

Avec une distance atteignable de 30 km (sans obstacles et à puissance max), ce pack séduira très certainement bon nombre d’utilisateurs situés en limite de zone fibrée, comme c’est régulièrement le cas chez nos clients. Et comme toujours, il est livré prêt à l’emploi : raccordez vos cordons ethernet, mettez sous tension, surfez !! On aura du mal à faire plus simple encore 😉