Archives par étiquette : mac mini

Mac Mini 2013 : la qualité chinoise

J’ai eu récemment l’occasion de venir « booster » un peu un Mac Mini acheté fin 2013, oh une petite configuration de base, 4 Go de RAM et un pauvre disque dur tout à fait ordinaire, un peu poussif pour travailler efficacement sans devoir attendre plusieurs secondes le lancement de la moindre application.

C’est ainsi que, profitant d’une promotions signalée sur l’incontournable Minimachines.net, je me retrouvais, quelques jours plus tard, muni du précieux SSD de 240 Go, largement assez pour l’utilisation de l’engin.

En avant pour la mise en place, aidé par une vidéo dénichée sur Youtube :

[youtube id= »XneTb7pIWZU » width= »600″ height= »350″]

L’ouverture de l’enfin est simple, le démontage des barrettes mémoires sans difficultés. Cela se corse en ôtant l’antenne WiFi puisque de toute façon le connecteur UFL ne restera pas en place, c’est une certitude 🙂

Mais là où je suis ulcéré devant le manque de qualité, c’est en regardant de plus près la carte mère, et par exemple le connecteur destiné à alimenter le ventilateur indispensable au refroidissement de l’ordinateur : il n’y a PAS de véritable connecteur sur le circuit imprimé !! Une fois la prise du ventilateur ôtée, on ne retrouve que 4 petites pièces en forme de L, soudées directement sur la carte mère, EXTREMEMENT FRAGILES !

Résultat, au moindre contact avec quoique ce soit, ces précieuses pièces se tordent, se vrillent, et se cassent, une mésaventure qui m’est hélas arrivée !
Regardons de plus près le reste de la platine : même combat, tous les connecteurs miniaturisés semblent utiliser cette atroce solution chinoise, bien plus économique qu’un véritable connecteur fixé à même la platine, mais tellement fragile.

Là, on se dit que la Pomme a pris de l’âge, que sa conception a pourri avec les années et que le logo du fruit croqué ne sera bientôt plus véritablement synonyme de qualité, hélas.

Pour résoudre ce soucis avec le connecteur du ventilateur, n’hésitez pas à ôter délicatement ces petites pièces en L en utilisant un fer à souder fin, et venez ressouder chaque fil du ventilateur à sa place (le côté plat du connecteur ventilateur se plaçait contre la carte mère pour mémoire), sans vous tromper dans l’ordre de montage. Ces fils se dénudent rapidement en les faisant légèrement chauffer au fer et en déposant une infime quantité de soudure au bout. C’est délicat, minutieux, mais au final payant, puisque vous n’aurez pas à payer un SAV fort coûteux.

Au final, une fois le précieux SSD installé, Yosemite (OS/X 10.10) mis en place, on se retrouve avec une machine bien plus réactive :

ssd_macmini

N’oubliez pas alors de venir activer le TRIM indispensable au SSD avec Trim Enabler, et n’hésitez pas à grimper jusqu’à 8 Go de mémoire vive pour compléter votre mise à niveau 😉

 

 

Hackintosh : en service !

Retour sur l’idée de réaliser un Hackintosh, le projet ayant pris force et vigueur durant ces derniers jours. Comme je l’avais rapidement évoqué, je disposais déjà d’un boîtier, d’un clavier sans fil avec touchpad, d’une clé Bluetooth.

Quelques renseignements pris en ligne sur le blog de Tonymacx86 et je commandais les pièces manquantes (environ 500 €) :

Liste du matériel

L’idée : réaliser une machine supérieure à l’iMac 27″ du bureau, capable de virtualiser Windows ou Linux, avec un ou plusieurs moniteurs, et un maximum de RAM. Je n’ai donc pas économisé sur la configuration matérielle, mais pas abusé non plus : un processeur i5 alors qu’un i7 aurait été supérieur, 16 Go de RAM là où nous pouvions aller joyeusement à 32, pas de carte graphique avec super-mega-hyper accélération. Cette configuration intègre la gestion graphique avec un HD4000, et c’est bien ce qui m’a posé le plus de soucis j’avoue : il n’était pas reconnu du départ, mais après plus d’une journée de recherches, une mise à niveau de MultiBeast pour Mountain Lion et le soucis était réglé !

Prise en charge du HD4000

Mon intention n’est pas de décrire ici l’intégralité de la procédure, Tonymacx86 le fait déjà fort bien, par exemple pour la création de la clé de démarrage, en suivant ce lien. A noter qu’il n’est pas question de récupérer une image ISO d’OS/X mais bien d’utiliser celui que vous avez téléchargé depuis l’App Store en toute légalité. Il ira s’inscrire sur une clé USB (minimum 8 Go) permettant de booter votre matériel et d’installer Mountain Lion.

IMPORTANT : il vous faudra modifier votre Bios pour le démarrage, là encore utiliser ce guide pour vous aider, il fonctionne parfaitement bien dans la configuration présentée sur ce billet.

Une fois Mountain Lion installé, vous utiliserez MultiBeast 5.1.3, disponible chez Tonymacx86 moyennant l’enregistrement d’un compte utilisateur. Les paramètres sont simples, encore une fois pour LA configuration présentée ici : vous les adapterez en fonction de VOTRE matériel.

UserDSDT or DSDT-Free Installation
Drivers & Bootloaders
Drivers
Audio
RealtekALC8xx
Without DSDT
ALC887/888b
V100302 Current
Network
Hnak’s AppleIntel1000e Ethernet
System
Patched AppleIntelCPUPowerManagement
Bootloaders
Chimera v1.11.1 r1394
Customization
Boot Options
1080p Display
System Definitions
Mac Mini
Themes
Chameleon 2.0 Default
SSDT Options
Sandy Bridge Core i5 (dans le cas de l’utilisation d’un CPU i5)

En plus clair, nous configurons ici les paramètres logiciels et matériels de votre ordinateur, en lui indiquant par exemple de fonctionner en 1080p pour avoir une résolution maximale (sur le port HDMI), en lui précisant que nous utilisons un processeur i5, que la carte son intégrée à la carte mère est une ALC887/888b, qu’il y a une carte réseau gigabit intégrée et qu’il se comportera comme un MacMini.

Relancez le Hackintosh en retirant la clé usb : vous booterez alors directement sous OX/S si vous ne vous êtes pas trompé quelque part. Conservez soigneusement la clé USB, elle seule permet de démarrer sous OS/X ou de le ré-installer si vous rencontrez un soucis !

Réalisons maintenant un test de vitesse avec l’application GeekBench :

Test GeekBench

9772, un score plutôt honnorable, là où un iMac 27″ muni de 12 Go de mémoire se cantonne à 8380 :

GeekBench iMac

Sans rentrer dans les détails, le score de Memory Performance est tout simplement exceptionnel :

[checklist]

  • Hackintosh : 6707

[/checklist]
[badlist]

  • iMac 27″ : 3733

[/badlist]

Continuons nos essais, avec l’implémentation de Parallels Desktop, la machine virtuelle d’OS/X la plus performante, et un bête Windows XP. Là encore, zero défauts, c’est fonctionnel, parfaitement utilisable, fluide. Idem sous Ubuntu !

Il me reste maintenant à tester avec du multi-écrans, vérifier si le GPU HD4000 intégré est capable de gérer la bascule d’un écran à un autre. A priori oui, si j’en juge les différents forums, mais je préfère tester avant de l’affirmer à 100 %.

Rapide récapitulatif des possibilités :

  • clavier iMac parfaitement reconnu
  • Bluetooth géré et testé
  • carte WiFi 400 Mbps TP-Link opérationnelle
  • Youtube fonctionne, une fois le HD4000 reconnu, 1 jour 1/2 pour trouver le défaut initial ;- )
  • App Store, iCloud et iTunes opérationnel (nécessite une activation, en vidéo ici)
  • Sortie audio ok
  • Webcam HD avec micro-intégré reconnue
  • AirPlay opérationnel
  • Virtualisations XP ou Ubuntu ok
  • Skype ok
  • CD/DVD-ROM Sata en attente, mais il n’y a pas de raison qu’il ne fonctionne pas

Pour environ 600 € donc vous obtenez une machine surpuissante sous OS/X, avec des possibilités largement au delà d’un banal PC sous Winchose 7 ou 8.

A qui le tour pour tenter l’aventure ? 😉

 

 

 

Apple ? La maitrise et le verrouillage de A à Z

Peut-être avez-vous suivi la keynote d’Apple en direct, que ce soit en vidéo, sur twitter, ou sur tous les blogs plus ou moins spécialisés Apple. Dans ce grand show à l’américaine, les superlatifs pleuvaient aussi souvent que les propos xénophobes à l’UMP, c’est dire la virulence : largest, thinest, amazzzzzzzing, great, fantaaaaaastic, et j’en oublie ! Aux USA, tout est toujours plus qu’ailleurs, il faut s’en faire une raison, et dans le monde d’Apple c’est encore pire 😉

Bref, tout nous démontrait de superbes et magnifiques produits, une révolution sur l’iPad avec un CPU encore plus puissant, un iPad miniature qui fait largement mieux que son équivalent Google sous Android (ils ont juste oublié de faire une comparaison avec le Map de Google et le lamentablement buggué Plan d’IOS 6…), un iMac nouvelle génération extra fin, et pour finir un MacBook Pro 13″ encore mieux et toujours plus amaaaaaazzzzing que les précédentes générations !

Certes, tous ces produits sont formidablement jolis, ergonomiques n’en doutons pas, MAIS, car il y a un gros M A I S : quid de l’évolution matérielle et des réparations ? Avec un iMac fin comme un bloc note, impossible de venir rajouter de la mémoire comme sur les précédents modèles, fort bien conçus eux : si vous n’avez pas payé les centaines d’Euros supplémentaires pour vous offrir les 16 Go au prix Apple (= à prix d’or), point de salut ! Ce ne sont pas les accessoiristes qui pourront vous aider à venir souder de nouvelles barrettes car ce sera tout simplement impossible ! Vous allez donc devoir raquer le maximum du départ, pour le plus grand bonheur de la Pomme.

Là, Apple a fait fort, très fort, mais pas dans le sens du respect du consommateur, plutôt dans le sens de la consommation. Or, eux qui nous bassinent à longueur de keynote avec leurs produits ultra-recyclables, font tout le contraire en proposant des produits qui ne pourront pas évoluer facilement, bloqués en capacité mémoire ou en extensions ! Là, oui, la Pomme flirte avec le ridicule et commence à avoir un goût de pourri, oui il vous faudra régulièrement renouveler votre matériel car, n’en doutez pas, les systèmes d’exploitation exigeront toujours plus que les capacités de votre ordinateur d’il y a 3 ans… Ainsi va la vie et l’ultra-consommation à l’américaine : détestable, tout simplement !

Et puis pensons un peu aux tablettes : moment amusant durant cette présentation, lorsque est arrivée la comparaison avec Android. Seulement voilà, entre un système ultra-fermé et ultra-vérifié et un matériel plus « grand public », quel sera le choix du consommateur ? Quel sera le choix du compte bancaire également ? Car il ne faut pas se leurrer, ce luxe, cette précision, vous la payez au prix fort. Or, si ma tablette ne peut pas recevoir facilement d’extension mémoire, si elle ne peut pas facilement se mettre à jour, si elle n’a pas une autonomie décente, et surtout, si son prix d’achat n’est pas en accord avec ses possibilités et/ou ses finitions, alors oui, je n’aurai pas envie de sauter le pas sous prétexte d’avoir une jolie pomme croquée au dos.

Pour conclure, évitons la colère des fanboys d’Apple : ce billet est rédigé sur un iMac 2010, avec 12 Go de mémoire, 3 NAS de sauvegarde, une time-machine, 1 To de HD interne, 2 écrans, etc. C’est une machine SUPERBE, amaaaaaaazing, ergonomique à souhait, bien différente des précédents PC sous XP ou Windows 7, tellement plus stable, tellement plus rapide, merci Unix.
J’en suis réellement fan, pour rien au monde je ne voudrai retourner sur l’une de ces horribles tour PC dignes des années 90. J’aimerai investir dans plus, un MacBook par exemple, voir plus modestement un MacMini. Mais seulement, je commence à ne plus avoir envie de suivre les délires marketings d’Apple, trouvant qu’ils abusent de plus en plus sur ce verrouillage qui est et restera leur marque de fabrique. C’est dommage de coincer ainsi le con-sommateur, et je suis certain qu’un jour ils devront rendre des comptes…

Ce soir, mon netbook Asus 1005HA, un vieux coucou qui m’a suivi de partout depuis bientôt 3 ans, sans faillir, sans voir sa batterie baisser, sans voir son écran rayé, ce vieux coucou avec ses ridicules 2 Go de RAM vient de basculer sous Ubuntu 12.10, effaçant pour de bon ce Windows 7 qui ne cessait de se rafistoler au fur et à mesure des mises à jour, qui ne cessait de bugguer, toujours et encore ! En écrivant ceci, je veux prouver qu’on peut trouver de la qualité sans aller loin, sans investir dans des machines divines et hors de prix, juste avec un OS adapté et suivi correctement.

A bon entendeur… mes amitiés les plus « pommées » et trois gros becs à ceux qui auront réussi à aller au bout du billet 😉