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OverTheBox : des hauts et beaucoup de bas

Mon expérience avec OverTheBox se poursuit, et force est de constater que trop souvent tout n’est pas rose. Oh quand la boite fonctionne, c’est une merveille, près de 20 Mbps en pleine campagne, 3 lignes ADSL reliées, c’est extra, vraiment extra en attendant un jour de voir arriver cette fibre qui n’a toujours pas été lancée par Philippe Grosvalet, le président du département de Loire Atlantique.

Mais quand OTB décide de faire des siennes, c’est souvent sans prévenir, en pleine journée, en plein boulot, et là tout se coupe, le drame ! Au mieux, OTB se relance tout seul, au pire, et souvent c’est le pire qui arrive, OTB se met en mode read-only, obligeant à lancer une session SSH pour lui faire entendre raison, ou encore pire plus rien ne répond, comme ce fût récemment le cas : plus d’accès à l’IP locale du boîtier, plus de visibilité sur le manager d’Ovh, il ne restait plus qu’à ré-installer via une image disponible sur downloads.overthebox.ovh/trunk/x86/64/openwrt-x86-64-rescue-squashfs.img.gz.

Décompressez l’image, installez là sur une clé USB 8 Go (j’utilise PiBaker sous OS/X pour le faire simplement), puis bootez OTB avec la clé USB, tout en lui branchant un écran sur le port VGA. Il va démarrer, et une fois tout installé se coupera tout seul. Retirez la clé et re-démarrez normalement en activant au préalable le DHCP de votre box internet, de façon à ce qu’OTB récupère une IP : votre OTB sera tout neuf, il vous faudra de nouveau l’enregistrer sur votre manager en modifiant le Device ID.

Vous l’avez compris, c’est long, fastidieux, un peu-beaucoup geek, et donc l’utilisateur lambda qui peine déjà à allumer son PC ne s’en sortira jamais ! De ce fait, impossible de conseiller une solution OTB à des clients, de peur qu’elle ne plante, de peur qu’il appelle toutes les semaines pour solutionner un soucis qui ne devrait jamais se produire. Avec OTB, on a le sentiment d’un produit commercial toujours en version Beta : si ça peut être fun pour un geek, c’est vraiment TRES ennuyant dans un environnement professionnel où on peut espérer un fonctionnement régulier, stable.

Je ne jette pas la pierre au support d’Ovh, mon contact, Luigi, a toujours fait de son mieux, avec un calme olympien, et pour ça je lui tire mon chapeau. Non, le soucis semble au dessus, au niveau du développement puisque le même firmware OTB, utilisé sur un gros PC Athlon 8 Go RAM posait des soucis identiques : reboot sans explications, blocage, puis re-fonctionnement, blocage, reboot, etc. Si j’ai à un moment mis en doute le matériel, là j’avoue être perdu.

ovh otb

Le plus risible, c’est de se faire traiter de « Monsieur je sais tout » par un Twittos, refusant de rejoindre la mailing list OTB : désolé, OTB est un produit commercialje l’utilise pour bosser et en tant que tel je ne comprends pas pourquoi il faudrait aller soumettre ces soucis à une liste de diffusion. Pourquoi ? Obtenir 10 réponses différentes de personnes qui n’ont ni accès à mon manager Ovh, ni accès à distance à mon OTB pour effectuer des essais ? On va tenter des tours de magie en aveugle, faire deux ou trois commandes SSH ici ou là ?
Non sérieusement, non seulement je ne sais pas tout, mais si je suis capable de jouer au geek, je n’ai pas envie de le faire avec un produit commercialdisposant d’une assistance dédiée : je préfère de loin avoir un échange avec UN interlocuteur unique disposant de tous les accès d’administration plutôt que de partir dans toutes les directions, perdre un temps fou à tenter tout ce qui passera par la tête d’autres geeks, c’est une simple question d’efficacité.

A l’écriture de ce billet, OTB tient bon depuis 14h déjà, miracle ! En fouillant, j’ai pu voir que mon OTB transmettait des logs à un serveur OVH :

 option log_ip '167.114.xxx.xxx'
 option log_port '22xxx'
 option log_proto 'udp'
 option log_prefix 'xxxxxxxxxx'

Les informations sensibles ont été modifiées bien entendu pour ne pas porter préjudice aux infras d’Ovh. Le fichier à visualiser est dans /etc/config/system pour info. J’attends maintenant la possibilité de pouvoir faire un syslog local, une façon de voir en détails les derniers moments d’OTB avant un plantage, une façon aussi de pouvoir aider le développement pour aboutir à une version stabilisée.

A suivre, croisons les doigts pour qu’OTB soit un jour stabilisé pour de bon. Il rend bien service en pleine campagne, apportant un bon débit, mais si vous n’avez pas une fibre geek, je pense que vous pouvez oublier de suite, car en cas de plantage, vous n’aurez que les yeux pour pleurer.

WR841N : retour au firmware d’origine

Comment revenir au firmware d’origine sur un TP-Link WR841ND, lorsqu’il a été par exemple basculé sous OpenWRT ? Voici un rapide tuto utilisable sous Linux ou OS/X (désolé, je n’utilise pas Winchose, mea culpa 😉 ).

Commencez par récupérer le firmware correspondant à votre matériel via ce lien. Dézippez le fichier et vérifier si le nom du .bin obtenu contient le mot boot : s’il n’est pas présent, flasher le directement depuis l’interface du firmware en place.

Si boot est présent, alors il faudra découper le firmware, en lançant, depuis un terminal :

dd if=nom_du_firmware.bin of=tplink.bin skip=257 bs=512

Vous obtenez alors un tplink.bin que vous allez devoir injecter dans le routeur au moyen de la commande scp :

scp tplink.bin root@ip_routeur:/tmp/tplink.bin

Là, connectez-vous en ssh sur le routeur :

ssh root@ip_routeur

Le mot de passe par défaut est admin. Lancez alors :

cd /tmp
sysupgrade tplink.bin

Et voilà, votre WR841N va redémarrer et revenir à son IP 192.168.0.1 par défaut. A vous de jouer 😉

wr841nd

Arduino Yun : la platine connectée en WiFi

Arduino annonce le modèle Yun, une platine désormais connectée en WiFi, propulsée par une déclinaison Linux du firmware OpenWRT. Annoncée en Juin pour $69 environ, l’Arduino Yun dispose d’un port ethernet et d’un module WiFi avec, visiblement, un connecteur UFL situé en haut à droite de l’image, permettant certainement l’ajout d’une antenne externe, un bon point pour qui voudra augmenter la portée de la bête.

arduinoyunSource : communiqué de presse

 

 

Gargoyle, firmware pour WRT54GL

Gargoyle, ce nom vous dit quelque chose ? Moi non, je viens de le découvrir, un firmware pour WRT54GL basé sur OpenWRT.

Qu’a-t-il de particulier ? Voici ce qu’indique la page d’accueil du site :

  • monitoring de bande passante pour chaque ordinateur
  • quotas pour allouer correctement les ressources réseau
  • blocage de sites, tout ou partie.
  • configuration de ponts réseaux

Grosso-modo, rien de nouveau, si ce n’est peut-être une interface web adaptée et simplifiée :


Bande passante


QOS

Qui se laissera tenter ? Le firmware est disponible sur de nombreuses plateformes à puce Broadcom :

  • Linksys WRT54G-TM
  • Linksys WRT54GL
  • Linksys WRTSL54GS
  • Linksys WRT150N
  • Linksys WRT300N V1
  • Linksys WRT350N V1
  • Asus WL500G Premium (V1 & V2)
  • Motorola WA840G
  • Motorola WE800G
  • Motorola WR850G
  • Netcore NW618
  • Rosewill RNX-GX4
  • USR5461 802.11g Wireless MAXg Router
  • Autres routeurs Broadcom
  • gargoyle_1.2.3-brcm-2.4-squashfs.trx (Platines Broadcom Génériques)

et même sur des plateformes à puce Atheros :

  • La Fonera (Fon 2100, 2200, 2201+)
  • 3Com 3CRWER200-75
  • D-Link DIR-300 Revison A uniquement
  • Open-Mesh MR3201A
  • TP-Link WR-1043ND
  • Ubiquiti Nanostations

>>>>> Gargoyle, page d’accueil <<<<<

OpenWRT sur Bullet 5M

Le firmware OpenWRT est également disponible sur les Bullet 5M, les modules 150 Mbps 5 GHz d’Ubiquiti.

Le fichier se trouve ici et vous le flasherez en TFTP, la procédure a été décrite à maintes reprise sur ce blog pour les Bullet 2, Picostation 2, et est identique sur ce matériel. Attention, manipulation réservé à des experts, la partie Wifi demande beaucoup de configuration !

OpenWRT existe également sur les Nanostation 5M, les Nanostation 2M, les Rocket 2 ou 5, etc.

XWRT sur Picostation 2

Oui, ce sera la journée Picostation 2, je vous le confirme 🙂

Continuons de jouer avec ce superbe module WiFi et penchons-nous maintenant sur XWRT, une déclinaison d’OpenWRT, un peu plus complète, et du coup complexe même.

Le fichier à télécharger se trouve ici : http://downloads.x-wrt.org/xwrt/kamikaze/prereleases/8.09.1/atheros/default/openwrt-atheros-ubnt2-pico2-squashfs.bin

Une fois encore, vous flasherez le module en TFTP, nous avons déjà vu et revu la méthode, inutile d’en rajouter une couche je pense 😉

xwrt

Vous obtiendrez au final l’écran ci-dessus, en vous connectant sur http://192.168.1.1

Des versions de firmware existent pour quasiment tous les modules Ubiquiti, à découvrir par ici.

OpenWRT sur Picostation 2

La question revient parfois : comment installer OpenWRT sur une Picostation 2.

La réponse est simple, la méthode étant identique à la restauration d’une Picostation 2, mais avec un firmware différent.

Commencez par comprendre le principe de la restauration, puis téléchargez le firmware OpenWRT adapté à la Picostation 2. Lancez alors une restauration classique en utilisant TFTPD32 et le firmware précédemment récupéré, patientez longtemps, et vous obtiendrez à terme une Picostation 2 sur ou en telnet sur la même IP.

openwrt

Bien entendu, tous les packages fonctionnant sur OpenWRT fonctionneront avec votre Picostation 2, dont Chillispot pour les férus de Hotspots, et bien d’autres, la liste est impressionnante !

Bidouilleurs, geeks, à vos Picostation 2 😉 !!

HostileWRT : le routeur anti-Hadopi ?

HostileWRT, le projet d’un groupe de hackers destiné  rentrer automatiquement dans n’importe quelle liaison WiFi…

En fait, il s’agirait d’une modification d’OpenWRT, permettant de rechercher les réseaux WiFi et de casser leur cryptage. Outil de piratage ? Les concepteurs s’en défendent, présentant HostileWRT comme un outil de sécurité.

Source : NUMERAMA

Routerstation : configurez à l’aise

La Routerstation, le module le plus performant de la gamme Ubiquiti, reste assez complet et complexe à configurer. Rappelons qu’il utilise le firmware OpenWRT et non pas AirOS comme les autres modules de ce constructeur.

Ubiquiti propose un wiki en Anglais pour aider les utilisateurs de cette superbe platine, avec pas mal de détails intéressants.

routerstation

routerstation

OpenWRT sur Picostation 2

Une solution simple pour flasher votre Picostation 2 sous OpenWRT existe.

Le fichier se trouve sur ce lien.

Commencez par flasher le fichier ainsi récupéré depuis l’interface web d’AirOS. L’adresse IP de la Picostation change alors, pour devenir 192.168.1.1

Accédez au module en telnet, validez le mot de passe, puis vous pouvez désormais passer en SSH. L’image fournie est la dernière version de OpenWRT Kamikaze, avec le WiFi désactivé.

IMPORTANT : ces manipulations ne sont PAS à la portée d’un débutant, inutile donc de vous y lancer sans savoir réellement où vous mettez les mains !!