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Très Haut Débit en Loire Atlantique : Québec, Ain, deux exemples

L’été est l’occasion de voyager, de découvrir d’autres horizons, et de parfois lever les yeux.

Dans le département de l’Ain, surprise, du coté du petit village d’Ars, perdu dans la campagne : DE LA FIBRE ! Et pas de la fibre en pleine rue, mais de la fibre en pleine campagne, au milieu des champs, desservant nombre de petits lieu dits ! Je me dis que c’est dingue, car en Loire Atlantique, Pépère Grosvalet en est resté à réparer l’ADSL à grand coup de millions, avec sa « montée en débit » dont il reste tout fier, avec juste 4 à 5 ans de retard sur le reste du monde, déjà en route pour la fibre optique lui. L’Ain peut donc être fier de son investissement humain et financier vers ce très haut débit qui nous fait tant défaut par ici.

Bien plus loin, à 5300 km des côtes Atlantiques, le Québec ! Là, c’est différent, une province avec des règles différentes, mais du câble ou de la fibre dans des endroits totalement improbables ! Le câble, on le voit nettement, avec ses gros connecteurs passés d’âge et ses multiples raccordements, à chaque fois qu’il faut venir connecter une maison ou un groupe de maisons. Tout est aérien en campagne, en ville aussi souvent, passant par des tuyaux courbés posés sur le toit, avec parfois un simple support sur un tréteau hors d’âge muni d’un gros parpaing pour tenir debout : hallucinant, mais cela fonctionne !

En plein Parc de la Mauritie, 40 km après La Tuque, surprise : de la fibre ! On aperçoit nettement les différents raccordements extérieurs et à l’hôtel le débit du WiFi est clairement de très bon niveau, ce n’est pas du câble mais ce petit cheveu de verre qui rentre de plein pied dans le XXIIème siècle. Bravo, belle infrastructure, dans un coin où aucun réseau mobile ne passe pourtant, c’est dingue !

Plus rigolo, voir des tas de pylônes ici et là, munis de ces antennes blanches, vous savez, des sectorielles Ubiquiti… Autour, des habitations, toutes munies d’un petit boîtier blanc, carré (Nanostation) ou circulaire (Nanobeam), pointé vers le relai local : là encore, le Québec a su innover, proposer une connexion sans fil, simplement, sans défoncer des routes, sans pondre des appels d’offre qui n’en finissent pas, non simplement en poser un boitier client et en établissant des relais locaux ! C’est tellement simple qu’il fallait y penser, ne pas faire appel à des multinationales comme notre Pépère Grosvalet l’a fait, mais PRENDRE LES CHOSES EN MAIN : déployer localement, utiliser les énergies LOCALES, simplement, RAPIDEMENT. Là effectivement, internet arrive partout, même dans les endroits les plus reculés.

Déport internet aux Chutes de Montmorency

Alors vous allez me dire que oui, c’est le Québec, qu’ils sont plus en avance que nous, et je ne sais quoi encore pour tenter de conserver la digne fierté de Pépère Grosvalet : ben non, le Québec, coté télécommunications, pour nous, Français, c’est la préhistoire, une absence de concurrence acharnée, pas de triple-play à 30 €, pas de téléphonie illimitée à 16 €, pas de super-giga-méga forfait mobile incluant SMS/MMS et les appels dans le monde entier, non, le Québec est une province où TOUT se paie, que ce soit un simple stationnement de véhicule, ou encore un besoin en Go de données mobiles, TOUT est facturé à prix d’or, même internet est resté limité en volume, c’est dire le retard de ce pourtant si beau nouveau continent.

Mais en dépit d’offres préhistoriques, l’infrastructure là bas se bouge, et elle se bouge bien, un peu l’opposé de la France en très haut débit : de super offres incluant tout et n’importe quoi, mais aucune réelle volonté d’avancer rapidement à grand coup d’euros. On fait un pansement par ci, un pansement par là, un p’tit bout de zone optique dans les zones d’activité ou les établissements publiques, mais si vous avez le malheur de vivre au fin fond d’un lieu dit, vous attendrez que l’opérateur désigné par un marché publique se bouge, s’il a envie de se bouger…
Pas besoin de crier ou de pointer du doigts les soucis car on vous insultera en retour, ici sur Twitter par la plume de Grosvalet, Pdt du CD44, faut-il le souligner :

Ce genre de réponse, et le blocage qui suivit sur Twitter, montre une certaine démarche de fermeture, ne pas tenir compte de la colère des entreprises qui ont besoin du très haut débit, ne pas vouloir étudier de solution alternative, même temporaire, le temps que le précieux cheveu optique arrive. Pourtant cela existe, il y a des moyens simples, par radio, pour apporter 100 Mbps minimum dans n’importe quelle zone, encore faut-il le vouloir, encore faut-il cette volonté politique.

Alors M’sieur Grosvalet, on continue de roupiller, on continue de laisser Orange se préparer, ou on agit, en donnant par exemple les moyens aux professionnels du WiFi d’accéder à des châteaux d’eaux, de déployer leurs réseaux facilement et simplement ? Je pense à Muxity, à ce Monwifi.fr que vous insultiez si élégamment, et sans doute bien d’autres petits entrepreneurs de votre département, totalement capable d’aider.

Philippe Grosvalet, Pdt CD44

A vous de voir, après tout en 2021, si la retraite ne vous semble pas utile, nous ferons le nécessaire dans les urnes, il y aura bien un candidat En Marche qui aura compris l’intérêt d’une économie numérique, et pas dans 20 ans 😉 Ceci est une menace politique, mais une menace démocratique, républicaine, douce, pacifique, plutôt une promesse même, consistant à virer un homme qui n’aura rien fait dans ce domaine précis, qui aura insulté plutôt que d’aider, un homme pourtant bien, mais dépassé par la technologie, une technologie désormais indispensable à la vie moderne de toutes et tous.

Foire Atlantique : la fracture numérique en campagne

La Loire Atlantique est un département génial, agréable à vivre, sauf si vous avez décidé de travailler en campagne et avez besoin de très haut débit.

Voici 2 à 3 ans, le Président du Conseil Départemental, Philippe Grosvalet, a décidé de lancer son plan de « montée en débit ». Il a donc retenu Orange pour déployer des dizaines de NRA intermédiaires, ces noeuds ADSL destinés à réduire la distance entre l’abonné et l’accès à internet. Le coût ? Mystère, mais ce n’est pas donné, d’autant pas donné que 2 à 3 ans plus tard le même Grosvalet décidait de basculer dans la fibre optique après des mois et des mois de retard. Surprise, qui a été encore retenu pour déployer ? ORANGE !
Super, double marché, à la fois pour monter en débit puis venir ranger aux oubliettes le matériel du vieil ADSL et déployer de la fibre par dessus… Quid de la rentabilité de l’opération ? Je laisse volontiers les journalistes s’interroger sur le sujet et ce qui reste pour moi un manque de clairvoyance dans la gestion des dépenses publiques et une immense gaffe technique. Chez moi, j’ai l’habitude d’économiser pour acheter quelque chose de bien, quitte à patienter un peu : je ne cède pas aux sirènes de l’immédiateté, je patiente pour avoir mieux et surtout DURABLE.

Récemment contacté (début 2017), le Sydela, en charge de la gestion des réseaux dans ce département de Foire Atlantique, indiquait une fibre vers 2019 à Crossac et dans de nombreuses communes voisines. Aujourd’hui, la carte d’éligibilité indique 2021… On avance, mais pas dans le bon sens :

Alors oui, notre Grosvalet départemental a fait plein de belles et bonnes choses, et là dessus je ne dirai jamais le contraire, mais force est de constater que sur le déploiement du très haut débit fibré, il est à la ramasse totale, selon l’expression consacrée. Peut-être cette fibre moderne arrivera-t-elle chez lui, près de Ville Port à St Nazaire, mais nous, en campagne, nous qui avons fait le choix d’une vie différente, calme, loin de bus et de l’agitation de la ville, nous en campagne nous subissons de plein fouet la fracture du très haut débit, nous les laissés pour compte du numérique à 30 mn des villes de Nantes ou de St Nazaire pourtant.

Pire ? Certaines zones sont clairement indiquées comme étant surtout connectables par satellite !! C’est là encore du grand n’importe quoi, le satellite n’étant ni illimité, ni réactif (ping très long), et trop souvent saturé (KaSat surtout). On a du coup le sentiment d’un abandon total, on n’imagine surtout pas de solution plus simple, plus économique, par radio par exemple : un point central permettant d’approvisionner du gigabit dans un lieu dit éloigne ? NON ! Orange a le marché, il va fibrer, et pas tout de suite…

Moi, petit entrepreneur, j’arrive à bricoler pour avoir près de 100 Mbps via 5 connexions (adsl, 4G), mais ce n’est pas donné à tout le monde, déjà au niveau du montant mensuel à financer, mais aussi par l’aspect technique mis en place. J’aurais aimé voir mon département se bouger, innover, mais non, rien, on confie les commandes via un marché public et on se rince les doigts de toute idée géniale et rapide.

Ainsi va la vie en Foire Atlantique, département de Fifi Grosvalet pour le moment, mais rien ne dit qu’aux prochains passages devant les urnes il restera en place, ici en tout cas je m’interrogerai le moment venu, c’est dit.

4G, ADSL, OverTheBox : THD en campagne !

Souvenez-vous de nos essais avec un routeur 4G pour espérer disposer de très haut débit en campagne, là où le département de Loire Atlantique n’a toujours pas eu la bonne idée de déployer de la fibre, là où les pauvres tentatives de montée en débit VDSL n’existent pas, la faute à Philippe Grosvalet, Président non-geek du département.

Eh bien ces essais sont en passe de réussir, la preuve avec ce récent test de chargement :

Il s’agit ici de l’interface d’OverTheBox en temps réel. Vous apercevez le téléchargement, puis l’absence de consommation une fois celui-ci terminé. IF1, IF2, et IF3 sont des connexions ADSL, trois lignes au total. 4gfree est une connexion Freemobile verrouillée en 4G.

Jetez donc un oeil sur la droite de la ligne 4gfree et regardez le « Peak », c’est à dire le débit en pointe, 32 Mbps, waouh ! Sur le débit d’OverTheBox, nous dépassons les 51 Mbps, c’est une première ici, habituellement cela ne va pas aussi vite avec l’agrégation de toutes les connexions.

Alors quelle est la recette miracle ? Simplement de bonnes antennes, adaptées, et un routeur 4G / WiFi / Ethernet qui tient la route :

L’ensemble est placé en extérieur et permet d’obtenir un signal 4G convenable, 50% dans notre cas car l’ensemble n’a pas encore été positionné sur le site définitif. Là encore, nous avons réduit les connexions coaxiales : pas de pertes, on limite au maximum, le routeur est positionné dans un boitier étanche et alimenté en PoE.

Nous allons poursuivre les essais, tester de nouvelles antennes, et vous en reparler très rapidement.

A suivre…

#4GBox : la révolution de Bouygues ?

Ce matin, Bouygues Telecom vient de dévoiler sa 4GBox, une offre 4G résidentielle sans limitation de volume, totalement illimitée :

Pour 32,99 €/mois, location de la box incluse, vous profitez donc des excellents débits 4G de l’opérateur et pourrez surfer en WiFi haut débit, via le Cube LTE de Huawei. Bouygues poursuit donc son partenariat avec ce constructeur asiatique, comme il le fait toujours pour ses offres Bbox Nomad.

Quelques précisions toutefois pour la 4GBox :

  • il s’agit d’une simple connexion adsl : pas de téléphonie, pas de tv, pas de mobile
  • l’offre est éligible aux 10% fidélité des clients actuels de l’opérateur
  • l’offre ne sera pas nomade : la box sera associée aux seules antennes de votre région
  • 30 j d’essai gratuit
  • totalement plug and play : mettez sous tension, surfez, 32 appareils max. en WiFi
  • disponible dès le lundi 23 Janvier 2017
  • tout le territoire ne sera pas éligible tout de suite
  • la box dispose de connecteurs pour antennes externes, pratique pour optimiser le signal
  • Frais de mise à disposition : 19€
  • Frais de résiliation : 19€.

Surprise donc dès Lundi : qui sera éligible ? qui ne le sera pas ? Vous serez rapidement fixés !

Gageons que d’autres opérateurs ne resteront pas insensibles à cette offre 4G fixe. Orange semblait déjà avoir une idée de box adsl/4G dans ses cartons, ce sera sans doute l’occasion de se lancer sur ce nouveau marché. Free pourrait également tirer parti de son nouveau et sublime (lol) réseau propre, et sortir une Freebox v7 4G, voir une MinitelBox, ou encore une EdgeBox pour rester raccord avec les impressionnants débits de sa filiale Freemobile.

La 4GBox est en tout cas un premier pas vers du très haut débit radio, jusqu’à présent fortement limité par des forfaits bien peu adaptés. Espérons que l’arrivée de la 5G d’ici quelques années permettra de venir se raccorder rapidement et simplement au monde, sans avoir besoin de fibre, de câble ou de ce vieux cuivre des années 50 si cher à Philippe Grosvalet, Pdt du CD44, private joke 😉

Sydego : l’électrique écolo en campagne ?

Eloignons-nous un peu du monde du WiFi, pour évoquer un déploiement en cours dans le département de Loire Atlantique, avec Sydego, une solution mise en place par le département de Loire Atlantique pour recharger les nombreux véhicules électriques un peu partout dans le département.

La carte montre les stations déjà en place, avec en moyenne 4 prises disponibles par borne et des implantations loin des grands centres urbains :

L’idée est bonne, mais la démarche que je qualifierai de « bobo-écolo » est-elle bien nécessaire MAINTENANT ? Est-ce une priorité de développer ce genre de prises de courant plutôt que de chercher à déployer d’autres réseaux, je pense au très haut débit, ou de chercher à consolider la consommation de vieux bâtiments, par exemple en favorisant l’installation de chauffage solaire ?

A l’heure actuelle, toutes les autonomies annoncées sur les véhicules électriques sont bidonnées : on vous annonce du 400 km, oui MAIS… avec une température extérieure clémente, une vitesse réduite. En gros, en plein hiver, comme ce matin avec -5° dehors, en partant travailler en allumant vos feux, en activant le chauffage à bord et en prenant la voie rapide à 110 km/h, vous pouvez tout simplement compter sur moitié moins. Bien entendu, si vous optez pour une Tesla à 150 k€ avec les différentes options, là effectivement vous bénéficierez d’un peu plus, que ce soit en autonomie, en confort ou en capacité de recharge.
200 km donc sur ces fabuleuses Renault Zoe en plein hiver, pourquoi pas, pour un usage urbain ou semi urbain, mais cela justifie-t-il un achat hors de prix et la location mensuelle des batteries ? Je doute…

Fallait-il donc venir implanter des tas de stations électriques en pleine campagne, là où logiquement on ne pense pas forcément investir dans un électrique encore bien peu performant ? Tenez, à Crossac, c’est UNE place qui va venir décorer le petit parking à l’entrée du village :

Oui, vous avez bien lu, UNE place, unique, UNE SEULE PLACE… Autant dire que les têtes pensantes de ce projet au Conseil Départemental 44 ne semblent pas avoir un optimisme débordant quant au nombre d’utilisateurs potentiels dans ce pourtant si joli village en campagne, bordant le sublime Parc de Brière.

Fallait-il donc dépenser autant de fric pour ça ? N’était-ce pas préférable de venir implanter ça sur les parkings de grands magasins ? Leclerc, Intermarché, Hyper U, ça ne manquait pourtant pas dans cette région. Mais non, Crossac… à côté d’un traiteur et…. c’est tout !
Qui va aller se brancher là bas pour poireauter, le mot est faible, 1 à 2 heures, le temps de faire le plein ? Sérieusement Messieurs du CD44, quelqu’un fait-il des études sur les projets, sur les équipements en véhicules électriques dans les régions d’implantation ?

Le sentiment de loupé est fort : on veut jouer la carte du bobo-écolo, montrer qu’on joue la carte de l’électrique, pile la semaine où on nous demande de réduire le chauffage pour que le réseau d’ERDF ne s’effondre pas ! Et pourquoi pas aussi aller carreler une route solaire à faibles rendements, comme l’a récemment fait Pyralène Royale, Sinistre médiatique de l’écologie et du Chabichou ?! Le sentiment d’un gros enfumage médiatique subsiste, comme si le département cherchait à bien se comporter plutôt que d’engager des actions plus « payantes », comme par exemple favoriser fortement le chauffage solaire, la récupération des eaux de pluie, le solaire photovoltaïque également, voir des stations de production de gaz domestique.

Non sérieusement, la niche du véhicule électrique, c’est encore beaucoup d’énergie pour rien, les véhicules n’en sont qu’au début, la technologie n’est pas encore assez intéressante, en attendant des batteries à recharge instantanée (cf cet article) ou avec plus de capacité, en attendant des batteries amovibles, comme en Israel par exemple. Bref, à ce jour, début 2017, l’électrique est loin d’être LA solution totalement écolo, surtout avec nombre de centrales nucléaires à l’arrêt et une vague de froid qui s’installe.

Dans une année, je suis curieux de lire le bilan : combien de bornes ? Combien de connexions ? Combien de véhicules ? Combien d’abonnés à Sydégo ? Combien d’utilisations site par site ? Là oui, peut-être pourrais-je changer d’avis, me dire que le véhicule électrique aura vraiment pris, mais j’en doute, j’en doute très fort, surtout dans nos campagnes, seule une forte orientation vers le tout électrique et surtout des véhicules accessibles feront prendre la mayonnaise électrico-écolo.

 

Loire Atlantique : le désert du très haut débit

Je le répète hélas souvent, la Loire Atlantique est un désert pour le très haut débit, comparé à sa voisine bretonne qui déploie à tour de bras, même dans de très petites communes. Ici, dans le 44, rien n’est fait, quelques pansements ADSL ici et là pour monter en débit, une accélération du débit qui ne concernera toutefois que les abonnés situés au plus proche du DSLAM, 1.5 km maximum pour du VDSL donc, autant dire bien peu de monde comparativement à la population du département.

Le réseau cuivre dans le département ressemble très souvent à ceci :

Capture d’écran 2016-06-14 à 08.16.49

Vous en doutez ? La photo se situe dans le Val du Don, vers la crêperie du Moulin de Juzet, allez faire un tour sur la route de l’autre côté de la rivière et ouvrez bien les yeux… Ce cas n’est hélas pas unique, il suffit de lever les yeux pour admirer les plats de spaghettis qui trainent dans nos campagnes, ces bricolages hors d’âge qui demanderaient à évoluer rapidement pour que le département entre enfin dans l’ère du numérique.

Du bricolage, du rafistolage, un réseau des années 50 qui nous a valu un retour fort peu agréable de la part de Philippe Grosvalet, le Président du Conseil Départemental de Loire Atlantique :

grosvalet 44

C’est pourtant un bon président, dans d’autres domaines il fait des merveilles, mais du côté réseaux, force est de constater qu’il manque totalement de vision, à moins que le CD44 ne manque simplement d’argent, les dotations de l’Etat se faisant hélas trop rares de nos jours. Mais comment diable la Bretagne a-t-elle donc pu y arriver dans ce cas ? Mystère !

De ce fait, faute d’un déploiement fibre, le haut débit qui nous est accessible coûte fort cher ou oblige à jongler avec les promotions des opérateurs, c’est dire si l’avenir est loin d’être radieux et numérique pour qui voudrait s’installer en campagne dans la Loire Atlantique : trois lignes ADSL, avec 97,98 € dépensés chaque mois pour espérer obtenir un débit proche de 20 Mbps !

En détail :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 10 € (promotion sur une année)
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

Sans promotions, cela donnerait plutôt :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 19,99 €
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

soit un total de 107,97 € pour seulement 20 Mbps, et encore avec le vent dans le dos, quand tout fonctionne bien !

En bricolant un peu, on peu sauter d’une vente privée Freebox à une autre, payer 2 € sa ligne ADSL sur une année, puis sauter sur SFR, puis revenir sur Livebox, et ainsi de suite. Cela oblige à suivre les promotions, à ne pas s’engager, à payer des frais d’ouverture et de fermeture de ligne parfois, bref, c’est tout sauf simple : un professionnel a autre chose à faire que surveiller comment réduire sa facture/fracture numérique.

Pourtant des solutions existeraient, et simplement.
Tenez, avec deux châteaux d’eau visibles depuis les bureaux, Missillac et Pontchateau, il serait tout à fait possible de venir monter une fibre là bas ou d’y faire arriver un faisceau hertzien très haut débit, pour ensuite de venir « arroser » par radio 5 GHz en très haut débit toutes ces zones oubliées des extensions de montée en débit de M. Philippe Grosvalet : seulement non, les accès sont limités, restreints, surtout si vous êtes petit. En France, c’est la taille qui compte : trop petit, aucun intérêt, rien ne vous sera épargné, et surtout, vous ne valez rien aux yeux des grands !
A Missillac, le gestionnaire du château d’eau vous répond que c’est un site sensible, qu’il faut des assurances, et ferme totalement la porte à tout échange.
A Pontchateau, Danielle Cornet, Maire et Conseillère Départementale, vous répond par écrit que le CD44 est en train d’effectuer une montée en débit ADSL : oui Madame Cornet, ADSL… mais pas TRES HAUT DEBIT, c’est à dire fibre, et surtout pas partout ! Porte fermée là encore, surtout ne pas chercher plus loin que le discours officiel, ne pas chercher à être original, ne pas chercher à comprendre les erreurs.

Que dire ensuite des entreprises locales qui ont besoin de fibre pour évoluer ? Tenez, un camping 4 étoiles tout proche, connecté par… satellite !! Il paie près de 100 € chaque mois pour un débit et des volumes limités, pensez-vous que cela soit supportable à long terme ? Comment ? Ah oui, il n’a pas été signalé par la Présidente de la Communauté de Commune de Pontchâteau, Mme Véronique Moyon, également maire de Crossac, dixit au téléphone les responsables du syndicat chargé de déployer ce très haut débit qui n’en finit pas d’attendre en Loire Atlantique. C’était pourtant essentiel de répertorier les professionnels, non ? Pourtant essentiel de leur fournir une fibre en priorité, qu’ils puissent se développer. Pour Moyon, tout ceci est du coup très moyen, vraiment moyen, preuve de l’absence de véritable engagement de nos élus et de nos représentants dans ce département qui pourtant mise tellement sur le numérique, mais dans les villes, pas dans nos campagnes. La fibre, en version noire, c’est à dire utilisable par tout opérateur qui en ferait la demande, elle attend à 3 km d’ici, soit à Ste Reine de Bretagne, soit à Crossac. Son déploiement ? Bah, 2019 si les délais sont tenus, ce qui semble bien peu vraisemblable vue l’inaction molle du moment.

La fracture numérique ? Elle existe en Loire Atlantique, et pire encore, la facture numérique, énorme, surtout pour un tout petit qui a besoin de travailler correctement !

 

 

Le travail en campagne, sans très haut débit

Cela fait 21 années que je télé-travaille, avec des modems RTC très bas débit au début d’internet, puis avec des lignes Numeris à St Nazaire et Pontchateau (128 K de débit au prix de deux appels téléphoniques simultanés, grâce à Free), avec une pauvre ligne ADSL 512K sur Pontchateau (Livebox), puis avec une connexion de 6 à 7 Mbps selon le sens du vent depuis Crossac.

Cette montée en débit, j’ai été forcé de la vouloir, forcé de mobiliser les acteurs économiques de Pontchateau en son temps pour convaincre le député-maire de l’époque, M. Clouet, que demander à France Télécom d’accélérer son planning de déploiement ADSL était une bonne chose, qu’il n’y avait pas que des retraités parmi ses électeurs, mais également des entreprises, et pas des moindres si je pense à 3M ou Bobcat, internationalement connues.

L’inauguration de l’ADSL a été l’occasion de M. le Député-Maire de briller en société, évoquant SON idée d’accélérer l’arrivée du haut débit : ah, politocard une fois, politocard toujours, mais peu importe, l’ADSL était là, le but était atteint 😉

Maintenant, tout le soucis est de poursuivre cette montée en débit, et force est de constater que la Loire Atlantique n’aide pas vraiment. Si vous avez des idées, ce n’est pas la Régie du Numérique mise en place par le Président du CD 44, Philippe Grosvalet, qui ira vous aider. Par aider, je n’entends pas me fournir des espèces sonnantes et trébuchantes, non, juste pouvoir accompagner un projet radio par exemple, ouvrir les portes des administrations les plus fermées, et faire en sorte qu’on puisse enfin dépasser les 30 Mbps en campagne.

Après l’appel en Juin de M. Morad Benbadra et M. Saulnier-Rome (chargés du déploiement THD en Loire Atlantique), suivi d’un échange sur mes besoin en très haut débit et la présentation de projets pour y arriver, force est de constater que 3 relances plus tard sur Morad.BENBADRA@loire-atlantique.fr, rien n’est revenu en retour.
Lourdeurs administratives ? Moquerie vis à vis de ce petit entrepreneur qui a besoin de ce très haut débit pour se développer et ne va pas venir nous ennuyer ? Simple incompétence ? Je ne sais sincèrement quelle case cocher, c’est désespérant.

En l’état, impossible donc de compter sur un quelconque appui alors que la fibre est à 2 km d’ici, dans l’un des coûteux NRA-MED implantés par le CD44, sous la volonté de son président, Philippe Grosvalet : si proche, et pourtant aucune possibilité pour venir s’y raccorder !

Quelles solutions ? Se prendre par la main, c’est la première étape, et on oublie les professionnels réseau techniciens du CD44 qui visiblement se contentent de leur plan tout établi et dédaignent toute initiative autre du haut de l’Olympe.

Seconde étape, se préparer à débourser quelques Euros chaque mois pour s’approcher au plus proche des 20 Mbps de débit :

[checklist]

  • une ligne Freebox Revolution : 37 €
  • une ligne Red de SFR en promo : 10 €
  • une ligne Livebox Zen : 36 €
  • un abonnement Over The Box d’Ovh : 12 €

[/checklist]

TOTAL : 95 € chaque mois pour environ 20 Mbps de débit descendant, 3 Mbps montant !

La fibre, avec une offre Freebox, coûterait elle 37 € chaque mois. Sur une Livebox, avec un peu de débit et une offre sympa, il faudrait débourser un peu moins de 50 €.

Oh bien entendu, il y a toujours moyen de réduire un peu les coûts, de souscrire ici ou là aux ventes privées des opérateurs : 2 € la Freebox, 3 € la Bbox, et ainsi de suite, mais au prix de combien d’efforts passés à ne pas se focaliser sur le développement d’une activité professionnelle ? En jouant bien, on peut effectivement arriver à avoir 3 lignes à chacun 7 Mbps pour environ 50 €.

Alors oui, cher Philippe Grosvalet , vous pouvez vous moquer depuis votre fauteuil confortable, vous pouvez insulter comme vous l’avez fait en Juin :

grosvalet 44

Mais n’oubliez pas une chose, vous avez totalement raté le virage du très haut débit, vous n’avez pas été capable de voir l’avenir et le développement qu’un réseau fibré allait pouvoir apporter, et pas seulement à moi, petit entrepreneur paumé au fond de ma campagne, mais aussi pour le développement numérique du département, l’accès à la télémédecine, à la télégestion, à la télésurveillance, aux vidéos 4K dans tous les foyers, et j’en oublie.

Oui la fibre va bientôt arriver au Building de St Nazaire, vous allez pouvoir en profiter à domicile, votre canapé sera connecté et vous pourrez admirer de sublimes vidéo de nautisme en 4K et rêver à vos futures navigations : rassurez-vous Orange s’en charge actuellement !

Seulement voilà, tout le monde n’a pas choisi d’habiter dans le centre ville de St Nazaire ou de Nantes, certains apprécient campagne et télétravail et sont obligés de payer le prix fort, simplement parce qu’on ne cherche pas à les aider, à les guider, et cela sans avoir besoin de dépenser l’argent public bien entendu.

Loire Atlantique, département social, solidaire, oui, mais pas sur les réseaux, n’y comptez pas ! Oui, je suis en colère, une colère alimentée par le mépris (cf réponse Twitter illustrant ce billet), ce mépris du peuple et des petits qui un jour fera sauter ces élus de leurs fauteuils dorés, n’en doutez pas une seule seconde.

OverTheBox : ça fonctionne !

Je t’aime, moi non plus, je te hais, moi aussi… le parcours avec OverTheBox n’aura pas été des plus simples, semé d’embûches, de ré-installation, bref, un peu galère. Ajoutons à cela une ligne Freebox qui aura mis plus d’un mois à être enfin réparée et le fond du fond est atteint.

Fort heureusement, miracle, tout arrive, la ligne est enfin réparée, opérationnelle ! Je dispose donc de deux lignes Freebox reliées à OTB, et le test de débit l’indique clairement désormais, pour mon plus grand bonheur :

otb ovh speedtest

ou encore :

otb ovh speed test 2

Un test de chargement d’une image en torrent donne des résultats splendides, un régal comparé à l’utilisation d’une ligne adsl unique.

Bref, pour le moment tout semble enfin stabilité, il était temps, et j’espère que cela va durer longtemps, pour pouvoir ensuite ajouter une ligne supplémentaire : le très haut débit en campagne est un luxe qui se paie au prix fort, avoir 21 Mbps nécessite de débourser environ 90 à 120 € chaque mois, en fonction des opérateurs utilisés.

C’est ça le réseau ADSL des années 50 en Loire Atlantique qui fait tant sourire mon président de département, Philippe Grosvalet, un réseau qui coûte fort cher aux entreprises qui choisissent la qualité de vie en campagne :

grosvalet 44

OverTheBox d’OVH : premiers retours

 

Le Très Haut Débit n’arrivera pas de si tôt en Loire Atlantique, la faute sans doute à un manque de vision du président de son Conseil Général, Philippe Grosvalet, qui place le département en retard de 2 à 3 années par rapport à l’Ain ou encore la Lozère.

A défaut d’une action publique, il faut donc se tourner vers une solution « privée » au prix fort : Over The Box, la solution d’Ovh pour relier les débits de maximum 4 lignes ADSL. Ici, ce sont deux lignes qui seront mises en service pour le moment, deux ADSL avec 7 à 8 Mbps chacune si le vent souffle dans le bon sens sur notre territoire rural, mais nous débuterons avec prudence sur une ligne unique.

ovh otb

Une journée s’est écoulée entre la commande d’OTB et sa livraison, on peut difficilement faire mieux, bravo OVH, la réactivité est bien présente ! A la mise en route, il suffit de suivre l’un des nombreux guides de l’opérateur, rien de très sorcier. Là où ça se corse, c’est dans le boulot à effectuer sur votre réseau, et par dessus tout ré-affecter les adresses IP DHCP utilisées par vos différents ordinateurs/NAS/caméras/sécurité/raspberry : c’est une question de patience, identifier les matériels, trouver les adresses MAC et venir fixer chaque IP dans le DHCP lease d’OTB.

Surprise alors : Skype refusait de se lancer sous OS/X, un soucis lié à l’utilisation d’interfaces ethernet virtuelles sur nos machines, il fallait encore le savoir ! Là les guides OVH n’ont vraiment pas aidé et une Mme Michu sans compétences informatique n’y aurait plus retrouvé ses petits. Reste désormais à comprendre pourquoi, et faire en sorte de pouvoir de nouveau utiliser ces interfaces virtuelles : est-ce OTB qui coince, est-ce Skype ? Affaire à suivre donc.

Pire, la VoIP qui se met à grésiller, mais uniquement la VoIP utilisant un compte SIP d’OVH : celle utilisée sur Freebox était à 100 % opérationnelle ! Quelques recherches plus tard, il faut activer la QoS sur OTB. Hélas, rien n’y fait, la qualité est toujours détestable, le soucis pourrait bien provenir d’un soucis sur les serveurs SIP de l’opérateur, pas forcément directement d’OTB : un ticket d’incident a été ouvert, attendons le retour avec patience, et re-routons pour le moment tous nos appels sur une autre ligne, stable elle.

Nous allons prochainement brancher une ligne supplémentaire pour vérifier l’efficacité d’OTB : nombreux sont les clients heureux sur les forums, même si certains soucis semblent persister.

 

et si @PGrosvalet osait le THD en FFTH partout ?

La Loire Atlantique reste à gauche, cela n’aura échappé à personne sur ce territoire très dynamique, avec un président actif et responsable, Philippe Grosvalet (@PGrosvalet), et personnellement je m’en félicite.

Oui, le Conseil Général 44 a réalisé de bonnes choses, de très bonnes choses même, avec par exemple les transports Lila, l’aide au plus démunis, mais également agit en faveur du développement industriel. Il n’y a qu’à se tourner vers St Nazaire par exemple, voir la dynamique aux chantiers de construction, sur le site d’Airbus, et plus récemment, sur le pole éolien en train de se créer.

La Loire Atlantique bouge, mais pour ce qui nous intéresse, le Très Haut Débit, elle n’applique hélas que des bouts de ficelle, ajoutant ici ou là des NRA intermédiaires, toujours basés sur une technologie à base de cuivre, ce métal devenu précieux, fortement oxydable (surtout dans une région baignée par l’océan Atlantique), et incapable d’évoluer vers des très haut débit : on va donc dépenser nos sous pour un équipement qu’il faudra rapidement renouveler, car devenu obsolète, super 🙁

Monsieur Grosvalet, pourquoi ne pas avoir osé fibrer, et fibrer en commençant par nos campagnes ?! Oui, en ville, vous avez tous les opérateurs, de Free à Orange, en passant par SFR. Mais sortez du périphérique nantais, et là, c’est le drame : ADSL via des lignes de cuivre des années 50, un peu de câble parfois,mais c’est rare, du Wimax si on file un peu plus bas en Vendée, et c’est bien tout.

Monsieur Grosvalet, oser la fibre optique c’est aussi oser le développement des petites entreprises, c’est oser voir des industries s’implanter en campagne, attirant à la fois les familles et la consommation dans des zones qui n’était plus en odeur de sainteté jusqu’à présent. Le très haut débit, c’est un investissement, c’est évident, mais un investissement sur l’avenir surtout : vos pansements en cuivre, combien d’années vont-ils tenir ? 5 ans ? Un peu plus ? Pensez-vous qu’apporter 20 Mbps aux abonnés les plus proches suffira à donner cet accès très haut débit que tout le monde attend ? Et dans 5 ans, qu’allez-vous faire ? Investir de nouveau, une fois de plus, sur du matériel optique cette fois . N’auriez-vous pas mieux fait de prendre le tournant optique dès à présent, sans attendre, quitte à investir dans moins de zones ? Et si vous IMPOSIEZ la pose de gaines pour chaque route défoncée, chaque ouverture de chaussée ? Prévoir, anticiper, et ne pas faire, puis défaire, puis refaire, ça aussi ce serait une logique payante à très court terme. Et puis la fibre c’est aussi la possibilité d’avoir des débits symétriques : on peut à la fois recevoir des données, mais aussi les envoyer, contrairement à l’ADSL ou au VDSL qui se limitent fortement, cuivre oblige.

 

Monsieur Grosvalet, je réside en campagne et j’y suis bien, mais mon activité ne se développera pas si le très haut débit n’arrive pas. La fibre optique se déploie aussi en aérien et elle peut aussi impliquer les acteurs locaux : les entrepreneurs d’une commune, les agriculteurs, etc. C’est un investissement, mais c’est aussi du travail pour des tas d’entreprises, à une époque où ce travail devient rare. Impliquez les habitants, impliquez nos maires, nos président de communautés de communes, car eux aussi peuvent aider. Et arrêtez de ne voir que les grosses communes, arrêtez de ne voir que les grands groupes tels Orange, Free, SFR : voyez aussi les petits acteurs de la fibre, tel Wibox et son responsable, T. Gassilloud, car eux ont la fibre dans la peau, eux savent déployer en campagne ou dans des zones à faible concentration. Ce sont eux qui nous apporteront ce très haut débit, j’en suis convaincu, avant tous les dinosaures des télécoms !

Et puis, de grâce, innovez, laissez les portes ouvertes aux technologies et à ceux qui les maitrisent : personnellement, je maitrise les techniques pour déployer du très haut débit par radio jusqu’à 450 Mbps, mais encore faut-il que j’ai accès à cette fibre, qu’elle passe à proximité, et qu’elle ne me soit pas facturée à des tarifs insensés ! Encore faut-il que le responsable des châteaux d’eaux du 44 ne botte pas en touche avec de fausses excuses, qu’il soit impliqué dans cette aide au très haut débit, qu’il comprenne les enjeux !

Les liaisons à 1 Gbps existent par radio, on peut le faire facilement, on peut déporter un réseau sur plusieurs kilomètres, juste pour atteindre un lieu dit isolé par exemple, sans avoir à défoncer des tas de routes ! Osons cette technologie, osons impliquer les acteurs locaux, osons cette innovation que vous supportez pourtant à bout de bras dans la Loire Atlantique, osons surtout imaginer qu’on peut faire bien sans pour autant dépenser des fortunes ou lancer des travaux pharaoniques.

Monsieur Grosvalet, je vous souhaite de poursuivre sereinement le développement de notre département, je connais votre implication, j’ai vu la Loire Atlantique changer, progresser, et maintenant j’espère voir le Très Haut Débit arriver rapidement : impliquez-vous, aidez nos campagnes à sortir de l’âge du cuivre une fois pour toute !

philippe grosvalet