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RESCOM 2017 : apporter le très haut débit !

RESCOM 2017 se déroulera au Croisic en ce début d’été 2017, un camp pour geeks de haut niveau, consacré à la virtualisation, avec environ 80 participants. Seul hic : le superbe site sélectionné n’a pas de très haut débit, trop éloigné du NRA adsl local, pas encore fibré, comme hélas tout le monde en Loire Atlantique, avec près de 6 années de retard sur le déploiement fibre.

Il fallait donc trouver une solution, solution qui allait passer par une aide municipale et un peu de matériel et un partenariat avec Monwifi.fr.
Commençons par trouver un site parfaitement bien dégagé, par exemple celui-ci, sur le balcon du 1er étage :

Venons alors installer, à destination, une borne WiFi 5 GHz de marque Ubiquiti :

Admirez la fixation temporaire, l’IP et les codes d’accès sur le login : rassurez-vous, ce n’est qu’un test, lors de l’évènement vous n’aurez aucune chance de pouvoir entrer sur la borne, pas dingue 😉

Allons ensuite faire un peu de grimpette dans l’église mise à disposition par la municipalité, et pointons la seconde antenne vers la première :

Le verdict est tombé en moins d’une minute, près de 100 Mbps de capacité sur la liaison, suffisant pour venir approvisionner le site là où la connexion ADSL ne laisse passer que 300K, et encore.

Nous voici donc avec une solution fiable, pour le moment temporaire, mais il y a bon espoir qu’une installation fixe soit rapidement demandée à la Mairie. Prochaine étape, mi Juin, avec l’installation temporaire du faisceau 5 GHz, et sa liaison au monde extérieur via une ligne idéalement VDSL, mais c’est là le travail du partenaire Alphalink, en charge de trouver le tuyau très haut débit quelque part en ville.

A suivre…

 

 

#LoireAtlantique : le coût du débit internet

Souvenez-vous des propos pertinents de Philippe Grosvalet, Président du Conseil Départemental 44 :

grosvalet 44

Certes, mettre le doigt là où cela fait mal n’est sans doute pas super agréable, désolé, et je m’en suis expliqué en détail sur ce billet.

Je voulais ici présenter le coût du haut débit pour une entreprise comme Infracom, située en zone rurale de Loire Atlantique, avec une ligne ADSL qui délivrera en moyenne 7 Mbps et des besoins en Upload de minimum 2 à 3 Mbps pour espérer pouvoir envoyer une vidéo Youtube sans devoir patienter 7 heures.

La solution passera bien entendu par Over The Box, le service d’Ovh Telecom qui permet de regrouper le débit de maximum 4 connexions internet en un seul et unique débit, se chargeant de répartir la charge sur chacune des lignes au fur et à mesure de vos besoins.

ovh otbOver The Box

Pour avoir un maximum de redondance, nous viendrons ajouter les lignes de plusieurs opérateurs :

  • une ligne Freebox Revolution : 38 €
  • une ligne Freebox de base : 30 €
  • une ligne Orange Livebox Zen : 37 €
  • une ligne Ovh : 30 €

TOTAL : 135 €, soit 150 € environ avec l’abonnement Over The Box, tout ça pour, voyons, 4 x 7 Mbps en moyenne = 28 Mbps descendants et 4 Mbps montants !!!

Je ne sais pas si Monsieur Grosvalet se rend compte de ce que cela peut représenter sur le budget d’une petite entreprise, là par exemple où le Building de St Nazaire sera prochainement fibré : il pourra profiter du très haut débit sur son canapé, 500 Mbps voir plus et non juste 28 petits Mbps, pour moins de 40 € mensuels, trois fois moins cher donc, gros veinard va 😉 Ce THD, c’est l’accès à la télévision 4K, à l’installation d’un serveur local, aux échanges sans délais, à la surveillance vidéo, et tant d’autre de possibilités oubliées dans nos campagnes.

L’économie à l’année est de 1380 € tout de même, c’est à dire un budget vacances pour un salarié, ou la possibilité d’investir dans du matériel de production, dans du stock. Pour un groupe international c’est une poussière, mais pour une petite entreprise, c’est juste énorme, la possibilité de pouvoir se consacrer à autre chose que chercher à obtenir une connexion qui tienne la route et enfin sortir de ce cuivre des années 50 qui nous pourrit la vie pour notre développement économique.

En Bretagne, proche d’ici, le THD avance, et dans des petites villes en plus, donnant l’envie de plus en plus forte de quitter cette Loire Atlantique qui, passez moi l’expression, n’en fout pas une dans ce domaine précis :

thd bretagne

Oui, nous avons eu droit à des NRA MED au prix fort, mais ils ne solutionnent pas tout, ils ne couvrent pas partout et leur VDSL se limite très rapidement au delà de 1,5 km : pourquoi, une fois encore, ne pas avoir lancé d’office un déploiement fibre plutôt que de sortir de l’argent pour ces NRA qui ne vont pas vieillir une fois la fibre déployée, en 2075 ? Le manque de communication et d’information sur le sujet est plutôt décourageant, et même en demandant l’aide du syndicat chargé de ce déploiement : depuis plus de 2 semaines, Soeur Anne ne voit rien venir, la réponse traine, traine, comme le déploiement en fait, une coutume nantaise sans doute, pour mon plus profond désespoir.

 

Bridge 450 Mbps : déportez votre connexion #ftth #thd

Il n’y a pas si longtemps de cela, le WiFi à 54 Mbps étonnait tout le monde. Puis le débit a lentement augmenté, les 150 Mbps sont devenus courants, suivis rapidement par le 300 Mbps, et voici désormais le 802.11ac qui pointe le bout de son nez.

Certes, on trouve des bridges WiFi atteignant 1 Gbps, mais l’offre reste encore réservée aux pros, coût oblige. L’utilisateur fibré pourra donc se rabattre vers une solution à base de Nanobeam AC et ses 450 Mbps :


nanobeam ac ethernetJusqu’à présent, ce type de produit était peu demandé, car réservé à une certaine élite, habitant des zones où la fibre couvre une majeure partie du territoire. Désormais, ce pack se vend de plus en plus, avec des clients visiblement satisfaits du débit. Jugez-en plutôt avec une capture d’écran réalisée lors d’un téléchargement de firmware :

nanobeam 5 ac debitPlutôt pas mal non ?

Le Geek appréciera lui la page d’accueil du Nanobeam AC, très complète :

nanobeam ac 5 page accueil

Avec une distance atteignable de 30 km (sans obstacles et à puissance max), ce pack séduira très certainement bon nombre d’utilisateurs situés en limite de zone fibrée, comme c’est régulièrement le cas chez nos clients. Et comme toujours, il est livré prêt à l’emploi : raccordez vos cordons ethernet, mettez sous tension, surfez !! On aura du mal à faire plus simple encore 😉

 

 

 

 

 

 

et si @PGrosvalet osait le THD en FFTH partout ?

La Loire Atlantique reste à gauche, cela n’aura échappé à personne sur ce territoire très dynamique, avec un président actif et responsable, Philippe Grosvalet (@PGrosvalet), et personnellement je m’en félicite.

Oui, le Conseil Général 44 a réalisé de bonnes choses, de très bonnes choses même, avec par exemple les transports Lila, l’aide au plus démunis, mais également agit en faveur du développement industriel. Il n’y a qu’à se tourner vers St Nazaire par exemple, voir la dynamique aux chantiers de construction, sur le site d’Airbus, et plus récemment, sur le pole éolien en train de se créer.

La Loire Atlantique bouge, mais pour ce qui nous intéresse, le Très Haut Débit, elle n’applique hélas que des bouts de ficelle, ajoutant ici ou là des NRA intermédiaires, toujours basés sur une technologie à base de cuivre, ce métal devenu précieux, fortement oxydable (surtout dans une région baignée par l’océan Atlantique), et incapable d’évoluer vers des très haut débit : on va donc dépenser nos sous pour un équipement qu’il faudra rapidement renouveler, car devenu obsolète, super 🙁

Monsieur Grosvalet, pourquoi ne pas avoir osé fibrer, et fibrer en commençant par nos campagnes ?! Oui, en ville, vous avez tous les opérateurs, de Free à Orange, en passant par SFR. Mais sortez du périphérique nantais, et là, c’est le drame : ADSL via des lignes de cuivre des années 50, un peu de câble parfois,mais c’est rare, du Wimax si on file un peu plus bas en Vendée, et c’est bien tout.

Monsieur Grosvalet, oser la fibre optique c’est aussi oser le développement des petites entreprises, c’est oser voir des industries s’implanter en campagne, attirant à la fois les familles et la consommation dans des zones qui n’était plus en odeur de sainteté jusqu’à présent. Le très haut débit, c’est un investissement, c’est évident, mais un investissement sur l’avenir surtout : vos pansements en cuivre, combien d’années vont-ils tenir ? 5 ans ? Un peu plus ? Pensez-vous qu’apporter 20 Mbps aux abonnés les plus proches suffira à donner cet accès très haut débit que tout le monde attend ? Et dans 5 ans, qu’allez-vous faire ? Investir de nouveau, une fois de plus, sur du matériel optique cette fois . N’auriez-vous pas mieux fait de prendre le tournant optique dès à présent, sans attendre, quitte à investir dans moins de zones ? Et si vous IMPOSIEZ la pose de gaines pour chaque route défoncée, chaque ouverture de chaussée ? Prévoir, anticiper, et ne pas faire, puis défaire, puis refaire, ça aussi ce serait une logique payante à très court terme. Et puis la fibre c’est aussi la possibilité d’avoir des débits symétriques : on peut à la fois recevoir des données, mais aussi les envoyer, contrairement à l’ADSL ou au VDSL qui se limitent fortement, cuivre oblige.

 

Monsieur Grosvalet, je réside en campagne et j’y suis bien, mais mon activité ne se développera pas si le très haut débit n’arrive pas. La fibre optique se déploie aussi en aérien et elle peut aussi impliquer les acteurs locaux : les entrepreneurs d’une commune, les agriculteurs, etc. C’est un investissement, mais c’est aussi du travail pour des tas d’entreprises, à une époque où ce travail devient rare. Impliquez les habitants, impliquez nos maires, nos président de communautés de communes, car eux aussi peuvent aider. Et arrêtez de ne voir que les grosses communes, arrêtez de ne voir que les grands groupes tels Orange, Free, SFR : voyez aussi les petits acteurs de la fibre, tel Wibox et son responsable, T. Gassilloud, car eux ont la fibre dans la peau, eux savent déployer en campagne ou dans des zones à faible concentration. Ce sont eux qui nous apporteront ce très haut débit, j’en suis convaincu, avant tous les dinosaures des télécoms !

Et puis, de grâce, innovez, laissez les portes ouvertes aux technologies et à ceux qui les maitrisent : personnellement, je maitrise les techniques pour déployer du très haut débit par radio jusqu’à 450 Mbps, mais encore faut-il que j’ai accès à cette fibre, qu’elle passe à proximité, et qu’elle ne me soit pas facturée à des tarifs insensés ! Encore faut-il que le responsable des châteaux d’eaux du 44 ne botte pas en touche avec de fausses excuses, qu’il soit impliqué dans cette aide au très haut débit, qu’il comprenne les enjeux !

Les liaisons à 1 Gbps existent par radio, on peut le faire facilement, on peut déporter un réseau sur plusieurs kilomètres, juste pour atteindre un lieu dit isolé par exemple, sans avoir à défoncer des tas de routes ! Osons cette technologie, osons impliquer les acteurs locaux, osons cette innovation que vous supportez pourtant à bout de bras dans la Loire Atlantique, osons surtout imaginer qu’on peut faire bien sans pour autant dépenser des fortunes ou lancer des travaux pharaoniques.

Monsieur Grosvalet, je vous souhaite de poursuivre sereinement le développement de notre département, je connais votre implication, j’ai vu la Loire Atlantique changer, progresser, et maintenant j’espère voir le Très Haut Débit arriver rapidement : impliquez-vous, aidez nos campagnes à sortir de l’âge du cuivre une fois pour toute !

philippe grosvalet

le THD se bouge, miracle !

Miracle, incroyable nouvelle : ERDF a signé une convention avec la FNCCR pour l’utilisation de ses 750 000 km de lignes électriques, permettant de déployer plus rapidement et plus facilement le très haut débit tant attendu sur le territoire français.

C’est une solution employée dans de nombreux pays évolués, mais jusqu’à présent, la France n’y avait même pas pensé, dingue… Nous en avions parlé ici à plusieurs reprises : utiliser les infrastructures en place permet d’aller vite, bien, et à moindre coût, sans défoncer la moitié des routes, sans bloquer la circulation, sans devoir obtenir de permis coûteux pour ci ou ça, une méthode bien franco-française de ne jamais rien faire avancer.

Nous voici donc désormais avec une solution originale pour venir apporter la fibre en pleine campagne. Aux politiques maintenant de réagir, et vite, pour que la France rurale ne soit plus un cimetière du haut débit, pour que le très haut débit arrive enfin partout.

Source

 

Le Redressement sans fil

C’est via email que le Ministère du Redressement Productif, sous la plume de Louis Fleuret, incite les opérateurs inscrits à l’ARCEP à se mobiliser pour relier les écoles en haut débit :

Madame, Monsieur,

Dans le cadre du Programme des investissements d’avenir et du Plan France Très Haut Débit, le Gouvernement vient de lancer l’appel à projets « France Très Haut Débit – écoles connectées ». Celui-ci vise à soutenir l’installation d’équipements de réception hertziens (satellitaire ou terrestre) des établissements scolaires ne disposant pas d’un accès à un haut débit de qualité.

En tant que fournisseur d’accès à internet, vous pouvez être intéressé par le cahier des charges et les éléments d’informations supplémentaires sur le lien suivant : http://www.francethd.fr/connecter-toutes-les-ecoles-rentree-2014/

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Nous trouvons donc ce qui suit :

Connecter toutes les écoles pour la rentrée 2014


Le déploiement de réseaux de très haut débit sur l’ensemble du territoire constitue un chantier de long terme qui mobilise l’ensemble des collectivités territoriales. Pour accélérer le développement des usages numériques dans les services publics, le raccordement en fibre optique à court et moyen terme des sites d’intérêt général, notamment des établissements scolaires, constitue une priorité du Plan France Très Haut Débit.

Néanmoins, la très grande dispersion géographique des établissements scolaires ne permet pas d’assurer à court terme un déploiement de fibre optique sur chacun des sites concernés, notamment dans les écoles situées dans les zones les plus rurales. Or, sur les 55 000 écoles réparties sur l’ensemble du territoire, plus de 16 000 d’entre elles n’ont pas aujourd’hui accès à un haut débit permettant de répondre à un besoin en connectivité d’au moins 8 Megabits par seconde.

L’Etat souhaite, en coordination avec les collectivités territoriales, assurer l’accès à un internet de qualité dans chaque école élémentaire ou primaire, ainsi que dans chaque établissement d’enseignement du secondaire (collège et lycée), qu’ils soient publics ou privés sous contrat.

Doté d’un budget initial de 5 millions d’euros et publié ce jour, l’appel à projet « écoles connectées » prévoit à cette fin que l’Etat apporte un soutien financier à l’installation d’un équipement de réception hertzien (satellitaire ou terrestre) permettant de bénéficier d’une offre d’accès à internet d’au moins 16 Megabits par seconde. (Pour en savoir plus). Les modalités de fonctionnement du dispositif seront communiquées dans les prochains jours aux établissements et collectivités territoriales.

Dans ce cadre, la Mission Très Haut Débit organise le vendredi 11 avril 2014 une réunion d’information à destination exclusive des fournisseurs d’accès à internet susceptibles de répondre aux critères de l’appel à projets. Cette réunion aura lieu à partir de 10h au ministère de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, au 139 rue de Bercy. Inscription obligatoire à l’adresse suivante: ecoles@francethd.fr (limitation à un représentant par fournisseur d’accès à internet).

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Cherchons un peu et découvrons la perle du moment, mentionnant des débits crête de 16 Mbps montants / 2 Mbps descendants en Métropole, 6 en Outre-Mer : inutile d’envisager d’approvisionner les établissements via l’ADSL en tout cas, il faudra une bonne fibre pas trop éloignée, ou du Wimax correctement dimensionné.

Là où je tique également, c’est de voir la mention du satellite : comme chacun le sait, le satellite impose un immense temps de latence et n’a rien d’illimité. C’est du haut débit sous conditions, des conditions tellement restrictives qu’on arrive à se demander comment fera une école qui voudrait visualiser des flux vidéo ou regarder une émission en replay, sans voir ses débits rapidement réduits pour cause de dépassement de quota. On aurait apprécié une véritable réflexion sur ce très haut débit, prendre son temps pour générer de la croissance en déployant des réseaux pour venir ensuite connecter les écoles plutôt que de venir simplement installer une bête parabole KaSat ou ASTRA 2F. Ces même réseaux auraient alors pu venir alimenter les villages, les communautés de communes. Mais non, on fait vite, rapide, on se mobilise au plus simple, au plus économique, mais sans doute au moins pérenne, au moins performant. Vous ne m’ôterez pas de l’idée que cela reste la spécialité du Ministère Improductif : communiquer, sans plus.

Opérateurs, vous avez donc un mois pour rendre votre copie, trouver une super fibre à proximité de chaque école et venir la relier en FH ou en WiFi. Pensez à l’allumage de cierges car, sauf à déjà posséder une immense infrastructure déployée sur tout le territoire, gageons qu’aucun petit opérateur ne pourra répondre à une telle demande et c’est bien dommage.

Le détail de la demande de l’Etat se trouve sur ce site, le dossier se déposant auprès de la CDC.
bloc redressement productif

Facebook et ses drones solaires

Cela ne vous aura certainement pas échappé, Facebook vient de racheter Titan Aerospace, constructeur des avions solaires Solara, des appareils capables de tenir cinq ans à 65 000 ft (20 km) d’altitude grâce à l’énergie solaire.

solara60

Il semblerait que Facebook ait pour ambition d’utiliser 11 000 de ces drones SOLARA 60 et de se rapprocher d’opérateurs internet pour venir les équiper. Cela permettrait d’augmenter la population atteignable par l’internet haut débit sans fil et de couvrir des zones d’environ 30 km de rayon par appareil.

Intéressant pour Facebook qui gagnera des clients et pourra afficher encore plus de publicités sur ses pages, engrangeant encore et toujours plus de revenus ? Possible, mais est-ce bien le seul intérêt ?

Les appareils pourraient également s’interconnecter les uns aux autres via des liaisons laser très haut débit Trilumina, jusqu’à 40 Gbps en utilisant 4 faisceaux :

facebook_solara

 

La route semble donc s’ouvrir pour des solutions autonomes, alliant des micro-cellules 4G, l’énergie solaire, et la couverture à haute altitude des régions les moins favorisées par l’internet haut débit.

Et si c’était l’avenir du très haut débit, écologique, économique, silencieux, stable ?

 

15 lycées publics de Toulon Provence Méditerranée fibrés !

Communiqué de presse Altitude Infrastructure – THD 83

Les 15 lycées publics de Toulon Provence Méditerranée bientôt reliés en fibre optique

Quelques mois après le lancement opérationnel du réseau « TPM THD » (fin juillet 2013), Altitude Infrastructure se réjouit de la signature d’une convention entre sa filiale délégataire du réseau, THD83 et le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur pour la construction d’un Groupement Fermé d’Utilisateurs (GFU) à destination des lycées publics du territoire. L’enjeu : optimiser la communication entre ces derniers, les accompagner dans le développement et la promotion des nouveaux usages auprès des lycéens et du corps enseignant, et réaliser des économies …

Fin 2013, le Conseil régional PACA a décidé d’investir sur le très haut débit pour les lycées.

Après 18 mois de réflexion, c’est finalement l’option « GFU ou Groupement Fermé d’Utilisateurs », qui a été retenue. Il s’agit de créer un réseau passif en fibre noire, qui sera activé et géré par la Direction des lycées du Conseil régional PACA (Service des Technologies de l’Information Educative).

Sur la base du réseau de fibre optique « TPM Très Haut Débit », construit à l’initiative de Toulon Provence Méditerranée pour desservir l’ensemble des entreprises et des sites publics, cette boucle optique, cumulant au total 113 kms de fibres noires, permettra d’effectuer un raccordement de site à site, entre les quinze établissements. Plusieurs sorties Internet sont prévues pour renforcer la sécurisation du réseau et garantir à 100% du temps, l’accès aux web-services externes.

Concrètement, le très haut débit sera opérationnel dès juin 2014 pour le plus grand bénéfice des 17.800 lycéens de Toulon Provence Méditerranée, qui devraient voir se développer les services numériques éducatifs :

  • L’Internet en Très Haut Débit rendra les web services plus accessibles et contribuera au développement des usages éducatifs du numérique par les lycéens et personnels enseignants, notamment l’utilisation du prochain environnement numérique éducatif de la Région, l’accès aux ressources multimédia en ligne, aux banques video, aux plateformes d’apprentissage, aux outils collaboratifs et outils d’échanges électroniques,
  • La mutualisation des moyens informatiques entre les lycées, via notamment la consolidation et la virtualisation des infrastructures pour davantage de qualité et de continuité de service

Le Conseil régional PACA réalise un investissement sur 15 ans, véritable opération d’optimisation budgétaire puisque le retour sur investissement est estimé entre trois et quatre ans, selon les services et les équipements qui seront choisis et activés d’ici quelques mois.

Les optimisations proviennent de la réduction des dépenses liées aux infrastructures mutualisées et aux accès Internet, ainsi que de la mutualisation de la sortie Internet pour l’ensemble des lycées (débit de 100 Mbps à 1Gbps)

La configuration de ce GFU reste évolutive (possibilités d’extension et de modification du réseau dans les 15 ans et après).

A propos de la société THD83, constructeur et promoteur du Réseau « TPM Très Haut Débit »

Toulon Provence Méditerranée a mis en place une Délégation de Service Public – signée en octobre 2011 pour une durée de 20 ans – avec la société THD 83 pour la construction, la commercialisation et l’exploitation du réseau « TPM Très Haut Débit ».

Le réseau TPM Très Haut Débit couvre :

  • 63 zones d’activités économiques (ZAE) de TPM, dont 33 avec une desserte optique interne
  • des entreprises clés hors ZAE ainsi qu’une forte proportion d’entreprises ne disposant que de 512Kbit/s
  • des bâtiments et équipements publics (TPM, CG83, communes, CCIV, Ports, …)
  • tous les sites universitaires, lycées et collèges
  • tous les hôpitaux publics
  • les principaux sites défense/marine nationale

Coût du projet : 10,74 millions d’euros, dont 4,84 millions d’euros par Altitude Infrastructure et 5,9 millions d’euros en fonds publics (TPM, Europe/Feder, Etat, CG Var)

 altitude

VDSL 2 : le très haut débit marketing

Avez-vous vu la publicité faite ici et là sur l’arrivée du VDSL 2 : les communautés d’OVH ou de Free n’arrêtent pas de se féliciter de son arrivée, un tel engouement est tellement incroyable qu’il faut aussi savoir garder la tête froide et ne pas espérer n’importe quoi, n’importe quand.

Seulement voilà, le VDSL 2 n’a d’effets que sur des lignes COURTES, proches du NRA. Or, lorsque je lis par exemple un billet sur Ariase, je fais des bonds :

« Le VDSL2 devrait avant tout concerner les zones moins denses qui ne sont pas concernées par des déploiements de fibre optique à court terme (…)« 

J’imagine que le rédacteur de ce billet aura oublié de sortir de sa ville, oublié que les lignes en campagne sont souvent TRES longues, et donc en aucune façon concernée par le VDSL 2. Oui, ce VDSL 2 n’est PAS une fibre optique ! Il va sans aucun doute améliorer considérablement le débit des abonnés urbains et ceux proches de leur NRA, mais en aucun cas il ne viendra faire des miracles en campagne, ne rêvez pas, ne vous laissez pas avoir par des opérateurs qui semblent considérer cette norme comme une révolution !

Seul un déploiement fibre optique pourra apporter une réelle connectivité en campagne, un peu à l’instar des déploiements qu’effectue Wibox dans des zones où personne d’autre n’avait, jusqu’à présent, osé investir. Comprenons nous bien, la facilité d’un déploiement THD ne réside pas forcément en zone urbaine. Ce n’est pas non plus en ignorant les campagnes que nous allons leur apporter le dynamisme dont elles ont parfois bien besoin, leur aider à fixer des industries là où le THD arrivera enfin.

J’attendrai donc de voir un réel effort de déploiement de la fibre optique, le remplacement d’un réseau cuivré vieillissant par une technologie moderne, évolutive, laissant une importante marge de manoeuvre pour les décennies à venir, un vrai Très Haut Débit, enfin !

vdsl

AirFiber : disponible !

Vous l’attendiez, AirFiber arrive désormais sur notre boutique en ligne.

Souvenez-vous, AirFiber est cette solution innovante permettant d’établir un lien de 13 km maximum sur 24 GHz avec un débit de 1 Gbps, le tout en duplex intégral ! Ainsi, vous allez pouvoir relier en THD des zones jusque là peu ou pas couvertes en très haut débit, mailler vos réseaux d’entreprise, etc. Il ne vous restera plus qu’à trouver la fibre au départ de la liaison, mais ceci est un autre problème 😉