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Waveshare e-Paper et Raspberry Pi ZeroW

Waveshare propose des écrans e-Paper de bonne qualité et relativement faciles à installer sur un simple Raspberry Pi Zero W dans notre exemple :

Les instructions d’installation sont sur ce lien.

Le raccordement au Raspberry Pi Zero W est facilité par la présence d’un connecteur JST et de connecteurs à enficher sur le connecteur GpIO de la framboise :

Vous pourrez imprimer en 3D le boitier disponible sur Thingiverse :

En Python, la programmation est relativement simple en installant les librairies epd4in2 disponibles sur Github.

Ces librairies permettront d’afficher une image bmp que vous aurez au préalable générée avec The Gimp par exemple, mais également de venir tracer, via un script Python utilisant PIL, des lignes, des cercles, écrire du texte ou insérer des images comme sur cet exemple d’affichage :

Ici, nous avons récupéré en MQTT les températures et pression locales, via un appel curl les heures de lever et coucher du soleil ainsi que la température à Lyon :

    proc3 = subprocess.Popen(['curl -s http://domogeek.entropialux.com/sun/nantes/sunset/now'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
    proc4 = subprocess.Popen(['curl -s http://domogeek.entropialux.com/sun/nantes/sunrise/now'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
    proc5 = subprocess.Popen(['curl -s http://wttr.in/Lyon?format=%t'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
  
    (out3, err) = proc3.communicate()
    (out4, err) = proc4.communicate()
    (out5, err) = proc5.communicate()
    out5 = out5[:-3]

Les informations récupérées sont stockées dans les variables out3, out4, et out5. A noter qu’out5 supprime les 3 derniers caractères (°C) pour ne pas perturber l’affichage e-Paper.

Pour afficher les images et les re-dimensionner :

    temperature = Image.open('/home/pi/icones/tempelogo.png')
    temperature = temperature.resize((60,60))
    qnh = Image.open('/home/pi/icones/pression.png')
    qnh = qnh.resize((60,60))
    sun = Image.open('/home/pi/icones/sun.png')
    sun = sun.resize((60,60))

    image.paste(temperature,(1,1), temperature)
    image.paste(qnh,(240,1), qnh)
    image.paste(sun,(1,70), sun)

Vous adapterez les noms de fichier selon vos besoins, bien évidemment.

Attention toutefois à ne pas actualiser trop souvent votre écran, les e-Paper ont la réputation de ne pas résister à trop d’appels, sinon passez sur un écran LCD tactile, la version 7″ du Raspberry Pi est relativement sympa et lisible, mais plus gourmande en énergie.

LK4 Pro : découverte de l’impression 3D

Cela fait déjà un moment que l’achat d’une imprimante 3D faisait son chemin. Depuis des mois, c’est la chaine Youtube Heliox qui berçait ma réflexion : quoi acheter ? Quoi ne surtout pas acheter ? Quelles caractéristiques sont indispensables ? A quel tarif et disponible sous combien de temps ?

C’est ainsi qu’ont été éliminées :

[badlist]

  • l’impression par résine : dégagement de vapeurs, pas pratique dans un bureau-atelier sans aération forcée
  • les ventes via les sites chinois : trop de temps de livraison, trop d’aléas, pas d’étalement de paiement au besoin.
  • les imprimantes sans détection de filament
  • les imprimantes sans reprise après coupure de courant
  • les imprimantes au dessus de 300 € : trop d’argent pour se lancer, trop cher, trop d’incertitudes, commençons petit, puis évoluons.

[/badlist]

Au final, les critères retenus :

[checklist]

  • 300 € maximum
  • Détection de fin de filament
  • Reprise après coupure de courant
  • Pas ou peu de montage mécanique
  • Le minimum de réglage
  • Evolution possible : un kit de niveau automatique par exemple pour le plateau chauffant
  • Une communauté déjà installée : pas question de tester la dernière merveille chinoise, mieux vaut une valeur sûre, réparable, évolutive, surtout pour débuter, restons modeste

[/checklist]

 

Le choix s’est donc porté sur une LK4 PRO de Longer 3D, la version originale de l’U30 PRO testée par Héliox :

[youtube id= »4QE8Akqv9Qk » width= »600″ height= »350″]

mais avec une conception améliorée, aux dires des différents forums.

Livraison rapide, paiement en 3 fois, parfait, via ManoMano pour moins de 200 €. L’assemblage, eh bien… disons que si le manuel est plutôt bien fait, en plusieurs langues, rien ne vaut une vidéo Youtube :

[youtube id= »TmU7FwqHBP8″ width= »600″ height= »350″]

Entre démontage, oubli, et remontage, 2 heures de réflexion au calme, surtout au calme 😉

Après un rapide test, la mise à niveau du plateau en suivant le tuto d’Heliox, voici la toute première impression :

Le fameux « bateau témoin », réussi du premier coup, sans failles, sans coulures ni autres délires, vraiment parfait ! J’avoue un certain étonnement à ce moment là, fier d’avoir su tout assembler et tout configurer aux p’tits oignons.

Rapidement après, une impression durant la nuit, une poubelle proposée sur Thingiverse par Heliox :

Là encore, résultat au top, zéro souci, un peu de grattage sur les angles et notre poubelle s’assemblait sans efforts. A ce sujet, je recommande fortement ce petit outil disponible sur Amazon :

Un ébavureur, destiné à arrondir légèrement les angles trop raides d’un objet, à ôter les parties inutiles, tout doucement, lentement, calé entre vos mains. Pour la poubelle par exemple, il a permis d’obtenir une rotation parfaite du couvercle en éliminant les défauts de surface de l’axe de rotation.

Plus complexe, un pot 3D pour une plante grasse :

J’avais vu sur des forums que l’impression 3D n’était parfois pas étanche : ici c’est faux, l’eau tient parfaitement à l’intérieur, test effectué durant une nuit, sans perte, sans changement du niveau !

Autre exemple, un soleil demandé par une amie, un prototype en fait, réalisé à partir d’un fichier Thingiverse, modifié sous Tinkercad :

Peut mieux faire, mais un bon début pour un tout premier test de conception 3D.

Mes conclusions ?

La LK4 PRO me semble parfaite pour débuter, pas trop exigeante, mais elle nécessitera tout de même de s’équiper d’un minimum d’outils, dont des petites spatules pour décoller l’objet ou même des aiguilles de débouchage de tête.

Et puis le plateau chauffant, ce que 90% des gens appellent « bed », anglicisme stupide et facilement remplaçable en français puisque le mot existe, ce plateau muni d’un adhésif de qualité chinoise, pensez à le remplacer, ou à le retourner pour n’utiliser que le verre, et juste le verre :

Petite astuce, ce verre, passez un léger coup de colle bâton dessus, histoire d’atteindre l’adhésion nécessaire, et renouvelez au besoin avant chaque impression si la surface redevient lisse. Au final, voici le résultat sur la même impression que ci-dessus :

Une astuce simple mais qui vous évitera de dépenser un argent dingue dans des plateaux qui n’ont de high-tech que le nom : une vitre en verre, de bonne qualité, bien plate, un peu de colle, et l’adhésion sera parfaite, ici à 60°. Pensez bien à laisser refroidir en dessous de 40° pour espérer décoller facilement, à l’aide d’une spatule très fine.

Je passe ici volontairement sur tous les détails du logiciel CURA utilisé pour générer le fichier d’impression à partir d’un projet au format .stl, je passe sur la conception 3D avec Tinkercad par exemple pour débuter simplement, d’autres l’ont déjà fort bien fait, Youtube et Google seront vos amis pour en découvrir plus.

A vous de jouer, direction Thingiverse pour vos premiers essais, vous découvrirez les joies du pressoir pour tube dentifrice, des pots design, des lampes design, etc. 🙂

 

 

Volet roulant électrique : ajoutez un servo-moteur !

Vous avez des volets roulants électriques avec des commandes intégrées au bloc fenêtre ? C’est souvent le cas sur des fenêtres posées en rénovation : le poseur ne va pas s’embêter à poser la fenêtre puis tirer des câbles, non, tout est directement dans le bâti. Et là, sortir des fils, venir se brancher sur le moteur, c’est mission impossible sans tout casser ou tout dégrader. Certes, mon installateur me propose de venir ajouter un module radio Somfy, moyennant une bonne heure de boulot et 200 € de devis, totalement dingue, même si cela fonctionne déjà fort bien sur 2 volets. La solution que je vais vous présenter, certes externe et donc visible, c’est 5 € de matériel !

Comment alors venir appuyer en haut ou en bas du bouton de commande ? Et si la solution nous venait d’un simple servo-moteur, tel ce SG90 tout simple, disponible pour un peu moins de 1 € en Asie :

Un coup à droite et il presse le haut, un coup à gauche et c’est le bas de l’interrupteur, qui dit mieux ?

Posons le avec du velcro double face pour voir :

Ah yes, donc là on se positionne à 110, et il est centré, on le positionne à 75 et il vient appuyer en haut, à 140 il appuie en bas. De quoi je parle ? Tout simplement d’une commande http à envoyer via ESP Easy installé sur un p’tit ESP8266 par exemple. Dans mon cas précis, j’utilise la commande :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140

192.168.1.132 est l’IP de mon petit Wemos D1, 4 le port GpIo utilisé, et 140 la position basse, je dois demander :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140
http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,1110

Ce qui se traduit par « appuie vers le bas » et « remets toi au milieu sans rien toucher » ! A chaque commande le module retourne une réponse :

Il faut maintenant venir fixer le servo-moteur de façon rigide, via cette pièce de fixation disponible elle aussi en Asie :

Ainsi le servo ne bougera pas et pourra faire basculer notre interrupteur avec la fermeté d’un doigt qui appuierait dessus. Si vous disposez d’une imprimante 3D, vous pourrez imprimer un support via les fichiers de Thingiverse.

Je vais attendre pour valider totalement la solution, en alu ou en 3D, nous verrons bien. Une fois la fixation mécanique validée, le reste n’est que de la programmation, simplissime pour n’importe quelle solution domotique. Et puis si mon petit Wemos D1 peut contrôler le volet, il pourra aussi me donner la température de la pièce, voir la température extérieure, simplement en ajoutant 2 composants sur le boîtier : pratique, compact, simple, et communiquant à souhait !