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AirVision : la solution vidéo d’Ubiquiti

Et voici venir AirVision, la solution de vidéo IP proposée par Ubiquiti, le constructeur des désormais célèbres Nanostation, Rocket, Bullet, Picostation, etc.

AirVision propose trois produits distincts :

  • Aircam : une caméra IP 720p étanche

AirCam

  • AirDome : une caméra dome 720p

AirDome

  • AirMini : une caméra miniature

AirMini

Ces caméras sont gérées par un logiciel visiblement assez complexe et complet, fourni gratuitement par Ubiquiti :
AirVision, logiciel de gestion
Ce logiciel est capable de détecter le mouvement sur une ou plusieurs zones, d’enregistrer, d’afficher des statistiques précises quant à l’utilisation du matériel, etc. Un programme visiblement puissant, largement plus que les logiciels chinois fournis avec les caméras de même origine 😉

AirVision, logiciel de gestion

Comme souvent avec Ubiquiti, le produit est joliment présenté, l’emballage marketing est soigné, mais pour l’instant aucune date de disponibilité n’est clairement annoncée en Europe, une habitude du constructeur : créer l’envie, projet une belle image, mais pour avoir le matériel entre vos mains, vous patienterez encore un petit peu. Ils nous ont déjà fait le coup avec les Rocket M, les bornes Unifi, c’est désormais au tour d’AirVision. Ceci dit, si la qualité espérée est véritablement à la hauteur, alors oui, cela vaudra la peine de patienter encore 3 à 4 mois 😉

CaméraIP : j’en brûle d’impatience…

On aura pratiquement tout vu, ou presque : le crématorium de Narberth, au pays de Galles, dans l’ouest de la Grande-Bretagne, permet d’être présent aux funérailles d’un proche en direct sur internet, via la visioconférence.

Ce service, optionnel, diffuse en effet une image et le son d’ambiance de la cérémonie. Et comme cela ne suffisait pas, le DVD est disponible à la vente, il n’y a pas de petits profits après tout, il ne faut pas hésiter à presser le citron au  maximum, avant de le passer au four…

Pardon pour le ton des commentaires, mais est-ce bien à cet endroit et dans de telles circonstances (€ € € € €…) que la technologie grandira l’être humain ? J’ai comme un doute, mais chacun trouvera sa vérité j’imagine.

Source : Le Point

 

KaSat, Charrues, et test vidéo IP

Quand on se déplace un peu loin du bureau, c’est souvent l’occasion de tester certaines fonctionnalités, certains modules. Ici, pour notre déplacement aux Vieilles Charrues, nous avons décider d’activer plusieurs systèmes au bureau :

  • des caméras IP de surveillance : passez dans le champ, clic-clac, votre portrait est immédiatement enregistré et transmis par email. Nous en avons plusieurs installées dans les locaux d’Infracom, totalement autonomes en énergie pour éviter tout désagrément.
  • un VPN, un réseau privé virtuel, qui va nous permettre de vérifier si notre offre SkyDSL2+ de connexion par satellite KaSat permet effectivement d’utiliser cette fonctionnalité… ou pas. Ce système permet de relier, via internet, le réseau local de l’entreprise : l’ordinateur connecté via la liaison satellite devrait donc, en théorie, pouvoir accéder à toutes les ressources de notre réseau local, en théorie car pour le moment nous n’avons pas encore pu tester.
Les caméras IP permettent également d’obtenir un flux vidéo en temps réel  sur iPhone (nous en avons largement parlé dans les billets consacrés à Eyeseeu) ou via notre tablette Android et le logiciel Camviewer, déjà testé dans nos colonnes. Là encore, nous allons pouvoir vérifier ce que permettra notre connexion par satellite, un bon test grandeur nature finalement 😉 Si les produits testés passent l’épreuve, gageons que vous les trouverez bientôt en ligne…

Serveur vidéo D1 : test

Voici ce que donne l’intérieur du serveur vidéo web dont il sera question, une fois désossé :

Sur la droite, on retrouve l’entrée vidéo (sur BNC femelle), un port RJ485 (vert) pour télécommander une caméra PTZ, la prise RJ45 pour la liaison ethernet 10/100 Mbps, et le jack femelle d’alimentation 12 Vcc.

Sur la gauche, platine du bas, on reconnait un connecteur USB destiné à venir brancher un modem 3G pour obtenir une totale autonomie s’il y a besoin.

L’appareil est destiné à récupérer le flux vidéo d’une caméra analogique ordinaire ou de toute source vidéo analogique (magnétoscope, dvd, récepteur tnt, etc.) pour le diffuser ensuite sur internet. L’image est visualisable via MSIE, de bonne qualité je dois dire, assez fluide, mais ne comptez pas l’obtenir sur firefox, chrome, ou safari : seul MSIE est validé, après l’installation d’un plugin spécifique, dommage. Voici, en exemple, une vue capturée sur un MSIE tournant sous Seven :

Un test identique, avec cette fois-ci une machine virtuelle XP fonctionnant sous OS/X, a permis de vérifier une fois encore le bon fonctionnement de la solution :

Sur cette capture d’écran, vous apercevez en haut à gauche la configuration de l’encodage vidéo, ici en résolution D1, 30 images/seconde, PAL. Au centre, l’image telle que reçue par le MSI de la machine virtuelle XP. A droite, le flux reçu par VLC.

Avec VLC player, au départ, l’image obtenue présente une certaine déformation, un peu façon 16/9ème, mais reste totalement exploitable. Il suffit d’ouvrir un flux vidéo rtsp://adresse_ip_du_module et d’agir sur le format de la vidéo pour obtenir une belle image, au bon format.

Ce genre d’appareil existe sur le marché sous différentes formes, avec 4 entrées vidéo et 4 entrées audio par exemple :

 

ou avec une seule voie video sans audio, identique au modèle que nous testons :

L’objectif de tout cela ? Pouvoir diffuser un flux vidéo issu d’une caméra analogique ordinaire sur plusieurs kilomètres, en utilisant un simple bridge WiFi, voir plusieurs bridges pour relayer le signal. De ce fait, un équipement analogique bascule en numérique, avec tous les avantages que cela implique :

  • visualisation en local
  • visualisation via internet : pc, mac, tablette pc, etc.
  • visualisation sur iPhone, Android, Blackberry en 3G
  • transport de l’image via un ou plusieurs relais
  • plusieurs visualisations simultanées possibles
  • transport simultané de plusieurs sources vidéo possibles, en utilisant des encodeurs à xx voies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéosurveillance IP

Voici l’exemple d’une installation de surveillance IP utilisant une Nanostation pour se relier au monde extérieur :

avec ici le détail du matériel :

et le contenu du coffret étanche :

Vous remarquerez aisément les deux injecteurs POE Axis de part et d’autre, avec au centre le POE de la Nanostation. D’autres solutions de surveillance existent, telle celle proposée par Infracom sur la boutique en ligne, adaptable à volonté aux besoins les plus divers.

Source : forum Ubnt

 

 

Vidéo IP : la tablette et le logiciel

Ce billet revient sur la transmission vidéo sur IP, c’est à dire l’envoi d’images en temps réel en utilisant un réseau, qu’il soit filaire ou sans-fil, avec ou sans sortie sur internet.

Dans la vidéo que vous allez découvrir, nous avons utilisé une tablette Folio 100 de Toshiba, fonctionnant sous Android 2.2, associée au logiciel IP CAM VIEWER disponible gratuitement sur l’android market.

Pour plus de renseignements, consultez :

Je crois qu’il faut désormais abandonner les transmissions analogiques du passé, limitées à une seule image par canal émis, et savoir s’orienter vers une solution IP avec ses nombreux avantages :

  • plusieurs images simultanées sur tablette, PC, netbook, smartphone, etc.
  • visualisation sur plusieurs modules à la fois
  • visualisation locale ou à distance via internet
  • enregistrement en flux continu (via VLC par exemple)
  • relayage possible : de A vers B, puis de B vers C, de C vers D, et couverture WiFi locale sur D.

J’ai en tête un cas concret, récemment mis en place pour un client : surveiller une étable, avec des bêtes malades. Il a suffit d’y installer trois caméras IP, un bridge 5 GHz pour se relier à l’habitation de l’agriculteur, et une simple borne WiFi 2.4 GHz pour offrir une couverture sans-fil locale à une tablette Android ordinaire (moins de 150 €).

Il devient alors possible de récupérer une image en direct dans toute l’habitation, sur l’une, l’autre, ou toutes les caméras à la fois.

 

Apexcam & iPhone

Retour sur la caméra IP Réf. Apexcam, présentée dans un billet en début d’année, cette fois-ci utilisée avec un iPhone 4. Nous relions donc la caméra sur notre réseau local, IP 192.168.1.167 et lançons le navigateur de l’iPhone 4 pour y accéder.

Une fois authentifié, nous obtenons la page d’accueil suivante :

On reconnait immédiatement les multiples possibilités d’accès de l’appareil :

  • avec MSIE pour les utilisateurs de Windows
  • avec Firefox, Safari ou Chrome pour les utilisations sous XP, OS/X, Linux. Le fonctionnement sous Chrome, Safari et Firefox a été testé, nous n’avons pas rencontré de soucis.
  • avec un téléphone mobile, l’iPhone 4 dans notre cas, avec un menu simplifié au maximum

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La video IP sur iPhone

Quelques essais de vidéo IP en streaming sur iPhone 4, avec deux captures d’écran à la clé.

Nous avons utilisé pour cela la caméra IP WiFi SC3130G de chez TP-Link, disponible sur la boutique en ligne depuis quelques mois déjà :

et le logiciel Streamer, déjà présenté dans un billet sur ce blog. Cet essai a déjà été réalisé, mais nous avons voulu le tester sur iPhone 4, un matériel logiquement plus puissant que la version 3G testée précédemment… et effectivement, le résultat est là, les vidéos sont extrêmement fluides, l’iPhone 4 réagit au quart de tour, c’est un véritable plaisir.

Deux résolutions ont été cette fois-ci utilisées pour les captures d’écran, avec une configuration différente à chaque fois de Streamer :

Basse résolution

Haute résolution

Impossible hélas d’enregistrer sur iPhone 4, Streamer ne le permet pas, et nos tentatives d’utiliser un APN en mode vidéo n’ont pas donné les résultats escomptés… Il faudra sans doute attendre un logiciel plus puissant et sans doute payant 😉

TOUT en IP !

Ce billet me trotte dans la tête depuis un certain temps : tout passer en IP, oui mais pourquoi ? Quelle drôle d’idée ?! Lors d’une conversation téléphonique, lors d’une installation, souvent mes interlocuteurs sont étonnés de cette proposition qui consiste à utiliser du réseau IP sans fil plutôt que de l’analogique, tellement plus simple.

Seulement voilà, l’analogique, cas par exemple d’une transmission vidéo, présente quelques inconvénients :

  • une seule et unique émission, dans un sens unique : émission vers réception !
  • on occupe pleinement une fréquence et une largeur de bande, pour une seule et unique émission.

Et puis pourquoi basculer en IP sur WiFi ? Imaginons un réseau de surveillance vidéo et d’alarmes sur un parc industriel composé de plusieurs bâtiments : anciennement, on creusait des tranchées entre les bâtiments, on devait obtenir des autorisations s’il fallait traverser le domaine public, on posait ensuite des goulottes dans lesquelles on tirait des câbles blindés pour acheminer les signaux, avec les pertes que cela supposait, les risques de voir une goulotte bouchée parce qu’un cailloux s’était enfoncé dedans lors du rebouchage, etc. Passons sous silence le temps nécessaire à tout cela, le coût de la main d’œuvre et du matériel de chantier. Non vraiment, je crois qu’il faut sauter le pas, et vite…

Désormais, cela passe en radio, en WiFi : on tire un faisceau radio d’un bâtiment à un autre ou, mieux encore, on « éclaire » une zone en intégralité, avec un ou plusieurs points centraux, tous interconnectés, redistribuant à xxx clients WiFi. Plus de permis pour faire des pâtés de sable et de terre, plus d’indisponibilité d’un parking ou d’un chemin d’accès, tout devient plus simple, aérien j’allais même écrire 😉

Raisonnons simplement : nous posons une autoroute radio, à 150 Mbps, autoroute sur laquelle nous allons faire transiter ce que bon nous semblera : vidéo, voix (VoIP), accès internet (surf), télécommandes basse tension ou 220 V, réseau local, partage de fichiers, messagerie, public address, etc. Le dimensionnement de l’autoroute permet en outre de TOUT faire passer en même temps, dans TOUS les sens possibles : c’est la fonction du routage IP, l’aiguillage qui va vous indiquer où aller et comment y aller, simplement, facilement.

Mais par contre cela demande de nouvelles compétences : un spécialiste de l’alarme devra actualiser ses connaissances, adieu le câblage de grand-papa, bonjour la technologie sans fil, les notions de routeurs, de passerelles, d’adresse IP. C’est une remise en question puissante, forcée, nécessaire, qui permettra à ceux qui oseront se lancer de maitriser les marchés à venir, des marchés qui simplifieront les installations, multiplieront les possibilités d’extension !

Le spécialiste des ponts vidéo découvrira rapidement qu’il lui est d’un coup possible de diffuser plus d’un flux à la fois, tout en télécommandant à distance ses caméras, et même en relayant ses images sur des dizaines de kilomètres, tout cela pour le prix d’un pont réseau.

Le technicien d’une radio FM découvrira lui qu’il peut diffuser un flux audio depuis son studio d’enregistrement mobile, dans une exposition par exemple, vers sa régie. Il découvrira aussi qu’il peut se passer des faisceaux hertziens à 20 000 € pour se tourner vers des solutions tout aussi puissantes, voir même plus rapides, tels les bridges MIMO.

En WiFi, je le disais récemment à un ami : « quand on voit sans obstacles, on peut relier !! ».
Et encore, j’ai simplifié à l’extrême, car si je prends une récente installation dans un camping voisin, les bridges 5 GHz sont souvent capables de se « faufiler » à travers plusieurs rideaux d’arbres, tout en conservant un débit maximum.

Alors, vous aussi, quand allez-vous oser le tout IP et enfin vous simplifier la vie ?! Pas si simple ? Parlez-en, nous sommes là pour vous guider, vous aider.