Matériel hétéroclite ai-je dit, et je ne vous ai pas menti :

De gauche à droite, un EeePC, une tablette Folio 100 sous Android, et un MacBook. En fait, chaque machine possède des avantages, et des défauts.

Par exemple, la tablette va se transporter facilement, s’utiliser tout aussi simplement, mais il faut purement et simplement éviter de rédiger avec : elle est parfaite pour administrer via des interfaces web (GUI), surtout pas pour rédiger des lignes de commande à la volée. C’est un bel outil, fragile à mon goût, mais agréable d’utilisation. J’avoue la sous-utiliser un peu trop souvent, et je rêve d’avoir l’une de ces super-tablettes avec un clavier clipsable, le meilleur d’un notebook et la souplesse d’une tablette…

Le MacBook, c’est la puissance de Snow Leopard, bientôt Lion, la complexité de Linux et la beauté de la couche OS/X posée dessus : rien de plus simple que d’aller faire un SSH sur nos serveurs, vérifier la couche réseau, tester un VPN, mais également pouvoir se relaxer devant un bon divx via un écran 22″ externe 😉

L’EeePC, c’est l’autonomie, clairement l’autonomie, avec plus de 6 heures sur batterie. On peut difficilement demander mieux dans cette gamme de prix, moins de 300 €. L’EeePC suit partout, sa coquille se referme et s’ouvre tout aussi simplement, son pavé tactile est d’un confort inégalé : pas de fils, pas de cordons, tout est prévu pour, petit, concis, mais bel et bien présent. C’est cette machine qui m’aide à rédiger les billets, posée sur les genoux ou sur une table, cette machine que je promène partout pour contrôler un hotspot, bloguer à la volée, lire un mail urgent et y répondre, bref, elle sait pratiquement tout faire. Mieux que le MacBook ? De par sa facilite de transport, oui, sans hésiter. J’aurais aimé pour voir un jour comparer avec un MacBook Air, visiblement tout aussi capable dans la compacité et la puissance. L’EeePC je suis tombé dedans, la faute à Blogeee, voici environ 2 ans, et je n’y renoncerai pas tellement la formule est séduisante, tant au niveau personnel que professionnel.

Et Linux ? Eh bien à part le Mac, cette année aucun portable n’aura linux. Il sera par contre présent dans tout le matériel que nous installons aux Vieilles Charrues, que ce soit le Webcampak pour capturer les images du site, mais également le Wifipak chargé de gérer les accès des festivaliers.