Avec son accord, voici le projet mis en place par l’un de nos clients qui désirait desservir une zone non couverte par l’ADSL (zone blanche) :
L’idée est de pouvoir redistribuer une connexion ADSL Orange à près de 4 km de la livebox, en utilisant un bridge 5 GHz et une redistribution locale en WiFi 2.4 GHz.
Une fois la liaison établie, voici une capture d’écran faite sur la page de gestion d’AirOS :
120 Mbps en émission et réception, avec une qualité Airmax moyenne, un signal radio très bon, le résultat est vraiment satisfaisant, les utilisateurs passent ainsi de rien à 1 Mbps.
Voici donc l’Etude de Site réalisée par notre client, format PDF, avec commentaires détaillés. Vous verrez qu’il n’est au final pas si compliqué de pouvoir répondre à une problématique, là où une commune n’agira pas ou se retournera systématiquement vers un Conseil Général pieds et poings liés avec tel ou tel fournisseur Wimax ou satellite. Bravo pour cette démarche individuelle qui ne sera visiblement qu’un début, à en juger le document…. 😉
Hello, quelles peuvent-etre les raisons de la qualite airmax moyenne ? Alors que niveau radio tout semble tres bon. Le materiel n’est pas installé a vue ?
Merci
Hello,
Les raisons de la qualité airmax moyenne sont très simples, il suffit de regarder sur l’étude de site.
Sur l’étude de site 2, celle qui correspond à la capture d’écran qu’on peut voir sur cet article, on peut voir sur la simulation de liaison d’alphimax des restrictions de la zone de fresnel dues au terrain symbolisées par la couleur rouge (environ 40%), viennent s’ajouter à cela un arbre ou deux qui n’apparaissent nulle part.
Voila ou est la perte !!!!
Conclusion : il ne faut pas hésiter à utiliser plusieurs outils de simulation et j’ajouterais que rien ne remplace l’expérimentation sur site.
Je rajouterai juste une chose : l’important est que cela fonctionne. Les besoins n’étaient pas d’apporter une liaison avec 300% de débit, les besoins étaient d’apporter une connexion illimitée là où il n’y avait RIEN. Et juste pour ce besoin précis, l’objectif a été atteint. Par contre, pour un projet de redistribution sur xxx habitations, là il faudra améliorer.
Bonsoir,
Un projet bien sympathique 🙂 Qui permettra à des personnes de pouvoir bénéficier d’une connexion internet.
Par contre avec l’outil alphimax ce sont les obstacles (relief du sol) à la hauteur du sol ? ou ils partent du principe que le materiel est deja a une certaine hauteur ? genre mat de tv à 7 ou 8m.
En ce mettant en position sur le terrain avec le materiel, comment evaluer que des obstacles sont dans la zone de fresnel ? Je pars du principe ou a vue tout est degagé mais qu’il y a des arbres en dessous.
Merci
Christophe
bravo
je comprends le soulagement
il y a juste 2 problèmes :
5300 MHz n’est pas utilisable en extérieur en France
un RSSI de 74 dBm traduit un bon alignement, mais traduit aussi une PIRE autour de 30 dBm, et j’ai toujours un doute quand on dépasse les 27 dBm de pire avec ces appareils.
@ flem
L’outil Alphimax permet de régler la hauteur de l’antenne (voir capture d’écran partie du haut àgauche et à droite du profil) et prend en compte le relief du sol (grossièrement).
Maintenant pour évaluer la zone Fresnel il faut savoir (si mes souvenirs sont bons) qu’elle ressemble grosso-modo à un grain de riz dont le diamètre maximum atteindrait 12 à 15 mètres. C’est à dire que si les obstacles sont proches des antennes c’est moins grave que s’ils sont situés vers le milieu de la zone.
Je crois que la version payante d’Alphimax est plus précise mais je n’ai pas eu l’occasion de la tester.
Bizarre d’avoir choisi la bande wifi a (5GHz)… surtout qu’au milieu des champs et avec une antenne très directive il y a peu de risques d’interférence comme en ville ou le b/g (2.4GHz) classique est très occupé.
Une fréquence divisée par 2 aurait été sans doute été plus adaptée à une distance élevée sans obstacles notables?