Chez Chronopost, le service clients passe souvent au dernier plan. Pour preuve, le numéro surtaxé d’un sévisse client tout automatisé, auprès duquel vous aurez un mal fou à obtenir autre chose qu’un robot à synthèse vocale, les réactions souvent très longues aux demandes de réclamations, etc.

Fort heureusement, hier, miracle, après avoir signalé à 4 reprises un dysfonctionnement (cf ce billet), voici enfin un appel d’un conseiller qui promet de faire remonter l’information pour comprendre où la chaine des Maitres du Temps a lamentablement planté, proposant en même temps une indemnisation sous la forme d’un bon de transport, ouf ! Bravo, chapeau, il aura fallu s’accrocher, mais l’information est passée, happy end donc 🙂

Par contre, surprise, ce matin, courrier annonçant qu’une indemnisation ne sera hélas pas possible, la demande ayant été faite au delà des 21 jours contractuels réservés aux pige… euh, clients, pour déposer une réclamation (à 10 jours près !!).

Moralité : si vous expédiez avec Chronopost, soyez à l’affût, et déposer plainte immédiatement ! C’est un peu comme aller acheter un grille pain et revenir en SAV au 22ème jour : “ah, pas de chance, on ne peut plus, fallait vous bouger avant…”. Ainsi va hélas le monde en 2012, les immenses entreprises se cloisonnent, tout se paie, tous se réfugient derrière la loi et, le pire, c’est qu’on serait même parfois tenté d’en faire de même !

Le client final appréciera le geste de Chronopo$t, rooooouuuu, rouuuuu, roooouuuu 🙂