Voilà, j’ai sauté le pas, je me suis fait pucer, comprenez par là qu’une puce miniature a été implantée dans ma main, précisément entre le pouce et l’index.

rfid_micro

Ma puce RFID

 

Cette puce, programmée avec l’interface RFID de ma tablette Nexus 7, va désormais me permettre d’agir sur mon environnement. Ainsi, un capteur placé à l’extérieur permet d’être reconnu dès mon arrivée : s’il fait nuit, les lumières s’allument, et dans tous les cas, les portes d’accès se déverrouillent ! Plutôt pratique non ?

Mieux encore, un capteur inséré sur ma moto permet de ne plus avoir à utiliser de clé : elle démarre lorsque je suis à coté, et restera en route 15 mn quoiqu’il arrive, même si je m’en éloigne temporairement. Pratique pour la faire chauffer en hiver, sans devoir attendre de prendre la forme d’un glaçon sur la selle 😉

Dans ma voiture, un autre capteur RFID va se charger de m’identifier : si je suis à bord, j’ai accès à tout, mais si je m’éloigne plus de 10 mn, le coupe batterie et le coupe carburant entre en fonction, rendant tout démarrage impossible.

Revenons à la maison : RaspiDomo, via des capteurs disséminés dans chaque pièce, va identifier ma présence. Tard dans la nuit, il allumera à mon passage, agréable pour retrouver mon chemin en cas d’urgence nocturne. En lui configurant quelques habitudes, il va savoir allumer une veilleuse pour la TV en fin de journée, me donner accès à l’iMac via le détecteur USB extra plat collé au dos de mon clavier : plus de code secret, tout est détecté ! Tout mon matériel étant équipé RFID, ordinateur, portable, tablette, je n’ai plus à me soucier d’un mot de passe désormais.

Croyez-moi, c’est mieux qu’une clé, mieux qu’une télécommande : je suis devenu la clé de mon environnement, le mot de passe universel qui me donnera accès, ou pas.

L’implantation se fait sans douleur, un injection de fish au préalable et l’insertion de la micro-capsule peut débuter, sous contrôle d’un praticien compétent bien entendu, hors de question de s’auto-implanter la puce. Mon médecin traitant a accepté, après avoir clairement et longuement expliqué l’intérêt de ma demande, et s’être assuré de la neutralité de l’opération sur mon organisme.

Et vous, vous sautez le pas quand ?