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Raspberry Pi 3 et PoE : suite et fin

Suite des aventures du p’tit Raspi 3 avec un régulateur destiné à servir de PoE. Nous avons décidé d’utiliser un boîtier un peu plus grand, avec plus d’aération, et là le résultat est conforme aux besoins : pas de surchauffe, tout va bien en charge !

Fermé, cela va vous rappeler une très ancienne console de jeux, version US :

et une fois ouverte, on découvre l’assemblage très simple de ce petit PoE :

Ici, le ventilateur a été enlevé, la platine PoE prend place proche des trous d’aération et la température mesurée reste vraiment parfaite à l’ouverture du boîtier.

 

Ajouter le PoE à un switch ordinaire

Comment ne pas se ruiner et recycler un vieux switch 5 ports en Switch PoE 24V pour, par exemple, venir brancher une borne Unifi ?

Voici le montage réalisé, avec une platine d’injection PoE disposant de 8 ports (seuls 4 seront utilisés) :

poe switch unifi

Nous voyons donc l’alimentation PoE 24 V (en bas en noir), l’arrivée du courant sur le switch via un extracteur PoE (jack d’alimentation branché sur la platine d’injection), la platine d’injection PoE et ses 8 ports dont 4 sont câblés sur le switch 5 ports situé dessous.

Sur l’un des ports PoE de la platine d’injection nous venons simplement raccorder la borne Unifi, et hop ! 😉

Oui, les puristes me diront que ce genre de switch n’offre aucune interface Web de gestion, pas de Vlans, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande vu le prix de revient de l’ensemble, restons modestes sur ce montage qui revient à un peu plus de 25 € au final et permet d’alimenter sans soucis quelques bornes WiFi, parfait pour notre labo en fait !

Remplaçons l’alimentation PoE par une véritable alimentation 24 V 5 ou 10A et vous pourrez sans difficultés tout alimenter d’un seul coup.

 

 

Le PoE facile

Le PoE, vous connaissez ? Il s’agit de venir connecter un matériel disposant d’un port Ethernet, à la fois avec le réseau mais également en lui fournissant son alimentation électrique.

L’avantage ? N’avoir à tirer qu’un câble ethernet CAT5 là où vous n’avez pas de prise de courant ou ne pouvez en installer.

Le principe est simple :

  • un injecteur PoE
  • un câble de xxx mètres pour se relier vers votre module
  • un extracteur PoE

Cela donne par exemple ce montage, avec un AP 802.11ac Netgear :

poe netgear2

A gauche, un injecteur PoE de marque TP-Link, et trois entrées, de gauche à droite :

  • arrivée du réseau local (LAN)
  • injection PoE (le câble gris)
  • alimentation électrique 12 Vcc

En sortie, vers le point d’accès, l’extracteur utilise deux sorties :

  • l’alimentation 12 Vcc
  • le port ethernet

poe netgear1

Et hop, notre point d’accès est désormais télé-alimenté, avec 20 m de cordon ethernet CAT5 blindé entre le départ du réseau local (LAN) et le site de pose du point d’accès. Pratique, non ?

Cela fonctionne bien entendu avec tout point d’accès, y compris notre Point d’Accès WiFi Universel. Un kit est à votre disposition sur Monwifi.fr pour ce type de connexion, composé d’un extracteur et d’un injecteur.

 

Raspberry Pi 2 domotique : alimentation PoE (8)

Quand on intègre tout un tas de modules, le soucis est de venir récupérer des alimentations correctes, capables d’alimenter tout le monde sans se mettre à genou, ni faire exploser la régulation intégrée au Raspberry Pi.

L’autre soucis, est de pouvoir venir alimenter notre montage avec un seul et unique câble, en PoE. Sur le marché asiatique, on trouve des platines fournissant une alimentation USB 5V 3A si vous leur donnez de 7 à 24 V en entrée : impeccable pour nos alimentations PoE compactes, un seul câble ethernet suffira donc à acheminer le réseau et l’alimentation !

usb poe raspberry

Alimentation USB 5 V 3A

Chose intéressante, ces petits modules, coté soudures, vous permettent de venir récupérer du +5V correct, cf l’image ci-dessous, où nous avons entouré en blanc les plots à tester avec votre multimètre  :

raspberry pi poe

Sur ces plots, vous allez trouver 2 x 5 Vcc, 2 x GND. Sur les 3 plots à coté idem, 1 x 5Vcc et 1 x GND : venez-y brancher vos modules 433 MHz par exemple, ou tout module fonctionnant en 5 Vcc. La prise USB recevra elle un cordon micro-usb/USB court pour alimenter le Raspberry Pi.

A droite de la photo, je vous ai mis une platine livrée en kit, avec un régulateur 7805 : elle fournit du 5 V avec une entrée jusqu’à 24 V, avec l’inconvénient du 7805… se transformer en radiateur ! A éviter donc si vous comptiez positionner l’ensemble dans une jolie boite 😉

 

Raspberry Pi : alimentation Poe et réception 433 MHz

En surfant un peu, une remarque revient régulièrement : ne pas alimenter la réception 433 MHz via le Raspberry, pas forcément prévu pour, mais utiliser une source externe.

Dont acte, je vais profiter du module d’extraction PoE ajouté à mon Raspberry d’alarme pour venir y récupérer le +5V nécessaire à la platine de réception :

raspberry alarme alim poe

La platine rouge est le module PoE, le petit fil rouge qui en sort va se relier, vers la droite, sur le récepteur 433 MHz. On sort du module PoE avec un câble USB/micro-USB extra court (10 cm) destiné à alimenter le Raspberry Pi 2.

Etrangement, effectivement cela fonctionne mieux, le récepteur semble plus réactif, sans doute moins perturbé par une source d’alimentation peu fiable. Je me suis promis de tester également avec l’émetteur, histoire de vérifier si, par hasard, la portée augmentait un peu…

 

 

 

NOUVEAUTE : LAPAC1750-EU un AP 1750 Mbps 802.11ac

Nous ajoutons aujourd’hui un nouveau point d’accès au catalogue, le LAPAC1750-EU de Linksys, un AP de classe professionnelle, délivrant jusqu’à 1750 Mbps à la norme 802.11ac, alimenté en PoE+ (802.3at), fixation plafond ou mur, bref, une Ferrari du WiFi 😉

 

LAPAC1750-EU ethernet

Si vous êtes curieux ou intéressés par le produit, la documentation PDF est en ligne ici, et pour commander, c’est sur Monwifi.fr que cela se passe, avec une livraison très rapide à l’heure actuelle, le stock Europe est important et bien tenu à jour. C’est un produit qui peut remplacer des bornes Unifi 802.11ac, à moindre coût, mais avec des fonctionnalités différentes et un débit identique.LAPAC1750-EU

Hotspot WiFi : pas assez de clients !

Il arrive parfois que vos clients ne peuvent plus se connecter à votre hotspot WiFi. Là, généralement, l’exploitant crie au secours, pensant que son matériel est en panne alors qu’il suffit juste de le reconfigurer un minimum, et c’est sur le serveur DHCP que cela se passe : ajoutons simplement un peu plus d’adresses pour les clients potentiels du hotspot WiFi, et réduisons un petit peu le bail (= lease) dhcp, évitant qu’une adresse reste réservée trop longtemps à un même utilisateur.

Ah par contre, le soucis pourra venir de votre routeur : peu de matériels grand public sont capables de s’ouvrir au delà de leur classe réseau de base (192.168.1.xxx en général ou 0.xxx). Tenez, le serveur DHCP de la Freebox Revolution :

freebox serveur dhcp

Serveur DHCP Freebox Revolution

Non, il n’ira visiblement pas au delà de 192.168.1.xxx, ou alors il y a une subtilité qui m’échappe.

Nous allons préférer un routeur professionnel à ces box grand public, tel l’Edge Router Lite 3 ports :

edgemax3ports

Edge Router Lite 3 ports

Avec ce matériel, une interface de gestion Web permettra de venir gérer le DHCP « les doigts dans le nez » :

edge router lite dhcp

Dans cet exemple, nous avons 357 IP disponibles, 12 sont utilisées, 345 restent libres. Le serveur Unifi a en outre été indiqué, pratique pour les bornes WiFi de la marque.

Et pour de très gros déploiements, vous avez la possibilité d’opter pour un tout-en-un, avec un Unifi switch PoE et toute la gestion intégrée, dont le serveur DHCP :

unifi-switch-features-enterprise

Unifi Switch PoE

 

CPL + POE + WiFi : simple !

Comment relier simplement une borne WiFi à votre réseau local avec du CPL ? C’est très simple, à condition d’utiliser la bonne prise CPL, avec une prise secteur femelle dessus, cf la photo de notre montage :

picostation2cpl

Notre Picostation M2, flashée avec le firmware Unifi, a été reliée à un bloc POE compact, lui même branché sur notre prise CPL 200 Mbps.

Nous avons ainsi un ensemble compact qui évite d’utiliser inutilement 2 prises de courant. Simple, non ? 🙂

 

Unifi Extérieure 2.4 GHz : en 12 V également !

Bonne nouvelle pour les amateurs d’énergie verte, la borne Unifi Extérieure 2.4 GHz peut également fonctionner sans soucis en 12 V, via un injecteur POE et un petit bloc d’alimentation 12V, la preuve en image :

unifi_outdoor_poe

La borne est ici associée à une borne Unifi ordinaire, par radio exclusivement, et parfaitement gérée par notre contrôleur Unifi hébergé (merci OVH !). Nous pouvons donc envisager une borne totalement alimentée en solaire, en éolien, ou toute autre source verte.

« Et sa consommation ? », allez-vous demander ? Voici :

unifi_outdoor_voltage

 

200 mA au repos, des pointes à 290 mA en activité, autant donc dire 300 mA de moyenne, ce qui rend totalement possible une alimentation solaire !

Mieux encore, lorsque nous venons relier un PC portable sur le port Ethernet secondaire de la borne étanche, nous obtenons un accès direct à internet : pas de portail captif, pas de restriction, la machine obtient une IP et se met en ligne. Elle est en outre invisible du gestionnaire Unifi. Ce port est en effet initialement prévu pour venir relier une seconde borne Unifi. Ce serait intéressant de faire en sorte qu’il puisse venir capturer les connexions ethernet, comme cela se fait déjà en WiFi… affaire à suivre 😉

 

 

Un switch POE alimenté en POE ? Facile !

Parfois, un simple appel d’un client, une demande, peuvent déclencher un billet sur BlogWiFi, et c’est exactement ce qui s’est produit aujourd’hui : comment faire pour, en n’utilisant qu’un seul câble CAT5 de 15 à 20 m, venir alimenter plusieurs bornes WiFi, sans pour autant devoir venir installer du 220 V sur site ?

L’idée, un peu tordue techniquement, mais totalement fonctionnelle, consiste à venir utiliser l’alimentation 24V 2.5 A du Toughswitch 5 ports d’Ubiquiti pour aller alimenter à distance le dit switch et les différents périphériques qui y seront rattachés.

ubiquiti_toughswitch1

Toughswitch, interface de gestion

Utilisons en outre un kit injecteur/extracteur PoE passif. Relions l’injecteur au jack de l’alimentation du Toughswitch et branchons sur ce même injecteur notre câble de 15 m. Au bout du câble, nous avons donc le réseau ET son alimentation. Branchons-y alors l’extracteur : le jack d’alimentation va directement dans le switch, le connecteur RJ45 sur le port Management du switch. Hop, miracle, le switch se met sous tension, vous pouvez y accéder sur http://192.168.1.20 et le configurer selon vos besoins !

Pour illustrer les propos du billet, voici le montage expérimental ainsi réalisé :

switch_poe_en_poe

Toughswitch alimenté en PoE + caméra AirCam POE

Vous apercevez à droite l’extracteur PoE venant alimenter le switch, et sur le haut une caméra IP AirCam reliée au port 1, un port activé en PoE 24V via l’interface d’administration. A vous alors de venir ajouter d’autres modules POE 24 V : Nanostation, Rocket, Picostation, etc.

L’avantage du système : un seul et unique câble ethernet ! Si vous installez 5 bornes en haut d’un pylône, il sera inutile de venir tirer 5 câbles, 5 gaines de protection, et 5 parafoudres ! Tout est simplifié à l’extrême 😉