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Foire Atlantique : la fracture numérique en campagne

La Loire Atlantique est un département génial, agréable à vivre, sauf si vous avez décidé de travailler en campagne et avez besoin de très haut débit.

Voici 2 à 3 ans, le Président du Conseil Départemental, Philippe Grosvalet, a décidé de lancer son plan de « montée en débit ». Il a donc retenu Orange pour déployer des dizaines de NRA intermédiaires, ces noeuds ADSL destinés à réduire la distance entre l’abonné et l’accès à internet. Le coût ? Mystère, mais ce n’est pas donné, d’autant pas donné que 2 à 3 ans plus tard le même Grosvalet décidait de basculer dans la fibre optique après des mois et des mois de retard. Surprise, qui a été encore retenu pour déployer ? ORANGE !
Super, double marché, à la fois pour monter en débit puis venir ranger aux oubliettes le matériel du vieil ADSL et déployer de la fibre par dessus… Quid de la rentabilité de l’opération ? Je laisse volontiers les journalistes s’interroger sur le sujet et ce qui reste pour moi un manque de clairvoyance dans la gestion des dépenses publiques et une immense gaffe technique. Chez moi, j’ai l’habitude d’économiser pour acheter quelque chose de bien, quitte à patienter un peu : je ne cède pas aux sirènes de l’immédiateté, je patiente pour avoir mieux et surtout DURABLE.

Récemment contacté (début 2017), le Sydela, en charge de la gestion des réseaux dans ce département de Foire Atlantique, indiquait une fibre vers 2019 à Crossac et dans de nombreuses communes voisines. Aujourd’hui, la carte d’éligibilité indique 2021… On avance, mais pas dans le bon sens :

Alors oui, notre Grosvalet départemental a fait plein de belles et bonnes choses, et là dessus je ne dirai jamais le contraire, mais force est de constater que sur le déploiement du très haut débit fibré, il est à la ramasse totale, selon l’expression consacrée. Peut-être cette fibre moderne arrivera-t-elle chez lui, près de Ville Port à St Nazaire, mais nous, en campagne, nous qui avons fait le choix d’une vie différente, calme, loin de bus et de l’agitation de la ville, nous en campagne nous subissons de plein fouet la fracture du très haut débit, nous les laissés pour compte du numérique à 30 mn des villes de Nantes ou de St Nazaire pourtant.

Pire ? Certaines zones sont clairement indiquées comme étant surtout connectables par satellite !! C’est là encore du grand n’importe quoi, le satellite n’étant ni illimité, ni réactif (ping très long), et trop souvent saturé (KaSat surtout). On a du coup le sentiment d’un abandon total, on n’imagine surtout pas de solution plus simple, plus économique, par radio par exemple : un point central permettant d’approvisionner du gigabit dans un lieu dit éloigne ? NON ! Orange a le marché, il va fibrer, et pas tout de suite…

Moi, petit entrepreneur, j’arrive à bricoler pour avoir près de 100 Mbps via 5 connexions (adsl, 4G), mais ce n’est pas donné à tout le monde, déjà au niveau du montant mensuel à financer, mais aussi par l’aspect technique mis en place. J’aurais aimé voir mon département se bouger, innover, mais non, rien, on confie les commandes via un marché public et on se rince les doigts de toute idée géniale et rapide.

Ainsi va la vie en Foire Atlantique, département de Fifi Grosvalet pour le moment, mais rien ne dit qu’aux prochains passages devant les urnes il restera en place, ici en tout cas je m’interrogerai le moment venu, c’est dit.

#4GBox, vraiment rurale ?

Et voilà, la nouvelle offre 4G illimitée de Bouygues Télécom est lancée, la 4GBox ! Annoncée comme apportant de super débits là où il n’y en a pas, moyennant l’accès à la 4G de l’opérateur bien entendu.

Sauf que voilà, si on fouille un peu, on découvre l’éligibilité à St Nazaire, second centre urbain de Loire Atlantique, parfaitement couvert en 4G par Bouygues Télécom mais tout aussi bien couvert en ADSL : TV, haut débit, et une partie de la ville couverte en fibre optique ! Euh… c’est ça le désert haut débit annoncé par l’opérateur en béton ?

A contrario, prenez Pontchâteau, un peu plus de 10 000 habitants en 2014, une couverture 4G parfaite avec un relai situé vers le principal poste de transformation électrique, un relai qui couvre bien au delà, y compris vers des zones où l’ADSL est pauvre : eh bien non, pas d’éligibilité 4GBox, sur Crossac non plus, une ville également couverte en 4G.

C’est du coup un peu étrange, difficile à comprendre, peut-être Bouygues Télécom pourra-t-il préciser un peu mieux ses conditions d’accès à la 4GBox, fournir une carte des relais 4G éligibles car visiblement il ne suffit pas d’avoir une couverture 4G et un ADSL faible (faible comment d’ailleurs ?). Ici par exemple, avec un ADSL de 5 Mbps, pas d’éligibilité TV chez l’opérateur, eh bien non, pas de 4GBox alors que la 4G est présente et performante : je ne comprends pas !

Faut-il alors attendre un peu, attendre que les relais soient dimensionnés pour supporter les connexions de la nouvelle offre ? Faut-il attendre que la fibre arrive sur les relais ou qu’ils soient mieux reliés au monde extérieur, via un FH Gigabit par exemple ? Autant de questions qui mériteraient un peu de précision non ?

Attendons maintenant de voir les évolutions, l’ouverture de nouvelles zones d’éligibilité, à condition toutefois de pouvoir rapidement disposer d’une carte précise car pour le moment le flou est artistique, et quand il y a un tel flou, il y a forcément un loup, gaffe…

 

Loire Atlantique : le désert du très haut débit

Je le répète hélas souvent, la Loire Atlantique est un désert pour le très haut débit, comparé à sa voisine bretonne qui déploie à tour de bras, même dans de très petites communes. Ici, dans le 44, rien n’est fait, quelques pansements ADSL ici et là pour monter en débit, une accélération du débit qui ne concernera toutefois que les abonnés situés au plus proche du DSLAM, 1.5 km maximum pour du VDSL donc, autant dire bien peu de monde comparativement à la population du département.

Le réseau cuivre dans le département ressemble très souvent à ceci :

Capture d’écran 2016-06-14 à 08.16.49

Vous en doutez ? La photo se situe dans le Val du Don, vers la crêperie du Moulin de Juzet, allez faire un tour sur la route de l’autre côté de la rivière et ouvrez bien les yeux… Ce cas n’est hélas pas unique, il suffit de lever les yeux pour admirer les plats de spaghettis qui trainent dans nos campagnes, ces bricolages hors d’âge qui demanderaient à évoluer rapidement pour que le département entre enfin dans l’ère du numérique.

Du bricolage, du rafistolage, un réseau des années 50 qui nous a valu un retour fort peu agréable de la part de Philippe Grosvalet, le Président du Conseil Départemental de Loire Atlantique :

grosvalet 44

C’est pourtant un bon président, dans d’autres domaines il fait des merveilles, mais du côté réseaux, force est de constater qu’il manque totalement de vision, à moins que le CD44 ne manque simplement d’argent, les dotations de l’Etat se faisant hélas trop rares de nos jours. Mais comment diable la Bretagne a-t-elle donc pu y arriver dans ce cas ? Mystère !

De ce fait, faute d’un déploiement fibre, le haut débit qui nous est accessible coûte fort cher ou oblige à jongler avec les promotions des opérateurs, c’est dire si l’avenir est loin d’être radieux et numérique pour qui voudrait s’installer en campagne dans la Loire Atlantique : trois lignes ADSL, avec 97,98 € dépensés chaque mois pour espérer obtenir un débit proche de 20 Mbps !

En détail :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 10 € (promotion sur une année)
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

Sans promotions, cela donnerait plutôt :

  • Freebox Révolution : 39,99 €
  • Red SFR : 19,99 €
  • Livebox Play : 36 €
  • Over The Box : 11,99 €

soit un total de 107,97 € pour seulement 20 Mbps, et encore avec le vent dans le dos, quand tout fonctionne bien !

En bricolant un peu, on peu sauter d’une vente privée Freebox à une autre, payer 2 € sa ligne ADSL sur une année, puis sauter sur SFR, puis revenir sur Livebox, et ainsi de suite. Cela oblige à suivre les promotions, à ne pas s’engager, à payer des frais d’ouverture et de fermeture de ligne parfois, bref, c’est tout sauf simple : un professionnel a autre chose à faire que surveiller comment réduire sa facture/fracture numérique.

Pourtant des solutions existeraient, et simplement.
Tenez, avec deux châteaux d’eau visibles depuis les bureaux, Missillac et Pontchateau, il serait tout à fait possible de venir monter une fibre là bas ou d’y faire arriver un faisceau hertzien très haut débit, pour ensuite de venir « arroser » par radio 5 GHz en très haut débit toutes ces zones oubliées des extensions de montée en débit de M. Philippe Grosvalet : seulement non, les accès sont limités, restreints, surtout si vous êtes petit. En France, c’est la taille qui compte : trop petit, aucun intérêt, rien ne vous sera épargné, et surtout, vous ne valez rien aux yeux des grands !
A Missillac, le gestionnaire du château d’eau vous répond que c’est un site sensible, qu’il faut des assurances, et ferme totalement la porte à tout échange.
A Pontchateau, Danielle Cornet, Maire et Conseillère Départementale, vous répond par écrit que le CD44 est en train d’effectuer une montée en débit ADSL : oui Madame Cornet, ADSL… mais pas TRES HAUT DEBIT, c’est à dire fibre, et surtout pas partout ! Porte fermée là encore, surtout ne pas chercher plus loin que le discours officiel, ne pas chercher à être original, ne pas chercher à comprendre les erreurs.

Que dire ensuite des entreprises locales qui ont besoin de fibre pour évoluer ? Tenez, un camping 4 étoiles tout proche, connecté par… satellite !! Il paie près de 100 € chaque mois pour un débit et des volumes limités, pensez-vous que cela soit supportable à long terme ? Comment ? Ah oui, il n’a pas été signalé par la Présidente de la Communauté de Commune de Pontchâteau, Mme Véronique Moyon, également maire de Crossac, dixit au téléphone les responsables du syndicat chargé de déployer ce très haut débit qui n’en finit pas d’attendre en Loire Atlantique. C’était pourtant essentiel de répertorier les professionnels, non ? Pourtant essentiel de leur fournir une fibre en priorité, qu’ils puissent se développer. Pour Moyon, tout ceci est du coup très moyen, vraiment moyen, preuve de l’absence de véritable engagement de nos élus et de nos représentants dans ce département qui pourtant mise tellement sur le numérique, mais dans les villes, pas dans nos campagnes. La fibre, en version noire, c’est à dire utilisable par tout opérateur qui en ferait la demande, elle attend à 3 km d’ici, soit à Ste Reine de Bretagne, soit à Crossac. Son déploiement ? Bah, 2019 si les délais sont tenus, ce qui semble bien peu vraisemblable vue l’inaction molle du moment.

La fracture numérique ? Elle existe en Loire Atlantique, et pire encore, la facture numérique, énorme, surtout pour un tout petit qui a besoin de travailler correctement !

 

 

Loire-Atlantique : l’attentisme numérique ?

Durant le WE, c’est l’état du réseau téléphonique qui m’a soudain exaspéré et généré un tweet en direction de Philippe Grosvalet, Président du Conseil Départemental 44. Mettons par contre du départ certaines choses au point :

  • j’apprécie les actions faites par cet homme sur le plan du développement de la Loire Atlantique : les bus Lila, les interconnexions TER/bus/tram/tram-train, l’implication sociale et humaine du département, etc.
  • je ne milite pour personne, je ne suis pas un anti untel ou un pour unetelle : ne voyez pas dans mes propos d’action politique.

Le tweet donc, et la réponse de Philippe Grosvalet, ou de son chargé de communication peut-être :

grosvalet 44

Oui hélas, je reconnais que mes méthodes datent, et elles datent faute d’avoir un réseau digne de ce nom dans ce département que j’habite depuis désormais plus de 20 années, mais votre tweet pourrait laisser penser à un certain mépris de la souveraineté du peuple, une notion qui m’est pourtant assez chère.

J’ai commencé sur St Nazaire avec du Numéris de France Telecom, puis sur Pontchâteau vers 2001 avec toujours du Numéris, avant de faire une pétition auprès du député-maire de l’époque, M. Clouet, pour qu’il agisse auprès de France Telecom et ouvre le réseau ADSL avec bien une année d’avance. Merci qui ? Peu importe, si M. Clouet a su tirer la couverture à lui et se féliciter auprès de ses électeurs d’avoir anticipé l’arrivée de l’ADSL, le résultat était là, nous avions un réseau ADSL, enfin !

Plus récemment, installé sur Crossac, c’est avec bonheur que j’ai pu tirer profit d’un débit supérieur, 7 Mbps en moyenne et un flux TV qui transitait par la ligne téléphonique. Ah oui, j’oubliais, un abonnement téléphonique pro avant cela, m’ayant permis, après plus de 15 interventions d’Orange, de faire enfin changer la ligne de transport ADSL : vieille, points de concentration oxydés ou inondés, nous étions loin des conditions de rêve d’une installation ADSL au Building de St Nazaire, cher M. Grosvalet. C’est sans soutien des élus qu’il a fallu se battre, être patient, prouver et re-prouver à Orange la nécessité de bouger. Oui, on se sent seul, croyez moi !

Depuis à peu près trois années, je vois des départements que j’avais considérés comme le « trou du c… du monde » se développer en fibre, et pas seulement dans les grandes agglomérations : l’Ain, la Lozère par exemple, mais aussi l’Alsace, et plus proche de nous la Bretagne qui a pris elle un tournant numérique conséquent.
Et nous ? J’allais dire qu’ici « Pépère » attend patiemment que quelqu’un se saisisse du marché, créant une régie haut débit, mais avec des lenteurs difficiles à comprendre pour le citoyen lambda, vous savez, celui qui vote pour vous, celui qui croit en vous aussi, et en dépit de ce qu’il écrit, celui qui vous apprécie sincèrement pourtant sur nombre d’autres dossiers.

Alors oui, cher Philippe Grosvalet, j’aurais moi aussi aimé basculer mon entreprise du téléphone des années 50 dont vous vous moquez vers une fibre très haut débit, voir des solutions innovantes arriver : le dernier kilomètre en hertzien, un déploiement via les poteaux ERDF, faciliter aux petits opérateurs les accès aux châteaux d’eau, tirer des fibres via les réseaux d’eau déjà en place (oui oui, ça existe, et non non, ça ne pollue pas !!), etc. Oui il y a ceux qui, pépères, vont confier un marché à un gros opérateur, et ceux qui vous imposer des solutions différentes. Tenez, en Bretagne, un déploiement de fibre le long des pylônes THT si j’ai bonne mémoire et des tas de petits villages qui s’ouvrent du coup au très haut débit, bien plus rapidement qu’ici en Loire Atlantique.

Donc oui, pardonnez moi très cher Philippe Grosvalet si j’ai un peu une dent sur votre action numérique attentiste, car c’est l’impression que cela donne avec des années de retard. Vous avez pris le coche de plein de choses, vous avez fait évoluer le 44 dans un sens très positif, mais sur le côté réseau, dépenser nos Euros pour des NRA MED qui ne vont pas vieillir avec leurs lignes cuivrées, c’est stupide, pardon de le dire ainsi, stupide car il fallait prendre très rapidement le virage fibre optique et vous l’avez loupé. La fibre arrive au Building de St Nazaire prochainement, vous pourrez ainsi constater la différence entre le cuivre des 50s et cette fibre qui saura évoluer dans le temps, pérenne.

Ah, et pour terminer, ce téléphone des années 50 de mon entreprise, celui là même dont vous vous moquez, sachez que le superbe réseau cuivre des années 50 est désormais en panne depuis plus d’un mois sur l’un des accès, difficile à faire réparer auprès de Free, je galère, je rame, seul, toujours seul pour affronter des opérateurs incompétents. J’habite et travaille en campagne par choix, par qualité de vie, par envie, et j’ai toujours du mal à comprendre l’état pitoyable du réseau téléphonique.

J’invite maintenant tous les lecteurs qui le souhaitent à publier sur Facebook ou Twitter avec le hastag #THD44 et à votre intention () les photos de leur réseau cuivre en Loire Atlantique : poteau renversé, ligne décrochée ou fixée par des bouts de ficelle, raccords, dominos, points de connexion défectueux, etc.
Peut-être alors aurons-nous un aperçu de la situation, peut-être alors comprendrons nous l’urgence de fibrer vite et bien.

Capture d’écran 2016-06-14 à 08.16.49

Raccordement bout de ficelle
Val du Don, Guémené Penfao

 

NRJ Mobile : 10 Go / 10 € par mois, premières impressions

L’avantage de pouvoir changer d’opérateur mobile sans engagement, c’est d’aller d’une offre promotionnelle à une autre, en toute liberté, en prenant toutefois soin d’éviter les opérateurs trop low-cost, type Freemobile ou SFR.

Récemment, c’est l’offre de NRJ Mobile qui a retenu mon attention, avec un volume de 10 Go pour seulement 10 € mensuels, là où précédemment, pour un tarif proche, je n’avais que 3 Go. Vérifications faites, c’est bien le réseau 3G/4G de Bouygues Telecom qui est utilisé, et non pas le très perfectible réseau de SFR, une catastrophe dans ma région.

Après une inscription peu aisée, via email, la carte SIM n’a pas mis longtemps à arriver. La portabilité prévue une semaine plus tard a été annoncée par sms par mon ancien et nouvel opérateur. Le jour J, pas de soucis, le temps de quelques échanges entre mon smartphone et le réseau, l’envoi de trames de dimensionnement via mon compte client Nrj Mobile, et tout était opérationnel.

Un speedtest en 4G me donne des résultats équivalents à ce que j’avais précédemment avec Bouygues Telecom et son offre B-and-You :

nrjmobile_speedtest

Oui, c’est de la 4G de base, je suis d’accord, mais je n’habite pas une mégalopole française, ici il y a la campagne, le chant des oiseaux le matin, les hurlements des chiens des voisins (coucou Pillets) pour vous éviter de dormir trop tard, et en contrepartie un peu moins de débit, c’est le jeu ma pauvre Lucette 😉

Les premières impressions sont donc pour le moment positives, il faudra voir à l’usage, vérifier qu’il n’y aura pas de surprises en facturation, vérifier que la remise tarifaire sera bien appliquée, et que le réseau ne va pas se détériorer au bout de 2 mois, comme ce fût le cas avec les blocages/filtrages/limitations chez BricoloMobile lors de son lancement par St Niel 😉

 

Bouygues 4G : premier bilan

Bonne surprise, une nouvelle carte SIM prêtée et voici la 4G de Bouygues qui prend enfin vie à Pontchateau (44) :

speedtest4G_BT

Bouygues 4G, test de débit à Pontchateau (44)

53 Mbps, un signal moyen, donc plutôt pas mal, sachant que d’autres essais ont pu atteindre 60 MBps en s’approchant du relai 4G, avec le signal maximum :

4gpontchateau_bpuygues

Pontchateau (44), pylône Bouygues Telecom

Voici un record en connexion mobile pour ce qui me concerne, sur une Nexus 7 LTE.

Nous sommes bien entendu assez éloignés des 100 Mbps promis par l’opérateur qui ferait bien de prendre garde aux nouvelles mesures envisagées par notre bien aimé gouvernement pour éviter la course aux débits marketing et les mensonges qui iront avec.

Le surf est impeccable, vous vous en doutez, tout comme la visualisation de vidéos Youtube en 1080p ou les visioconférences sur Skype.

De retour au bureau, alors que la couverture 4G est annoncée, rien, bien évidemment : il n’y a pas et il n’y aura pas de 4G rurale avant un moment, il faudra vous contenter de la 3G, une 3G qui, dans notre cas, reste plutôt convaincante, même avec seulement 3 à 4 Mbps.

Moralité : la carte de couverture de Bouygues Telecom doit être prise avec beaucoup de distance et de précautions, et l’offre semble convaincante lorsque la couverture est présente. Reste toutefois à bien expliquer au client que les 100 MBps proposés sont très certainement des débits PARTAGES, débits qu’il n’atteindra donc que très très rarement.

 

 

La Poste en ruralité : indispensable, présente, amicale !

On l’oublie trop souvent tellement c’est devenu une habitude, une routine : recevoir son courrier ! Et pourtant, La Poste est présente partout, pratiquement tous les jours de l’année, avec des visages différents, d’innombrables fonctionnaires destinés à assurer le service du courrier.

Je ne vais pas ici refaire l’histoire du service public postal, mais plutôt évoquer La Poste et Infracom. Après tout, travailler en ligne, expédier et recevoir du matériel, cela passe très souvent par le service postal, même si de nombreux concurrents se sont implantés sur le marché des entreprises depuis l’ouverture à la concurrence.

Chez Infracom, La Poste a deux visages :

  • en voiture en fin de matinée pour la réception des courriers et des colis
  • le guichet professionnel pour les expéditions

En voiture, c’est Mireille qui est titulaire de la tournée, distribuant les lettres, colis, mais également, une fois par semaine, pas loin de 2 kg de publicités par boite aux lettres. Imaginez l’exercice que cela peut faire avec pas loin de 500 clients si ma mémoire est bonne… Ce passage, c’est aussi un lien humain dans un milieu rural comme Crossac, un lien pour ceux qui ne voient personne d’autre, un lien qui permet de faire une pause souriante de temps en temps, un lien que notre factrice contribue à maintenir, rendant service ici ou là, délivrant quelques mots d’humours, récupérant les courriers directement chez les clients, et surtout, appréciant régulièrement quelques desserts ou spécialités salées maison, une façon sympa et agréable de reprendre un peu de forces avant de terminer une longue tournée commencée fort tôt au tri du courrier.

Au guichet pro, c’est Monique le matin, Sophie l’après-midi. Là, vous allez pouvoir déposer les colis, commander des fournitures postales, demander un conseil, un service, et prendre quelques minutes pour échanger, sourire, plaisanter, parfois régler un problème d’acheminement. Du bureau, il faut compter 25 km A/R, ruralité oblige : la distance serait immense pour qui habiterait en ville, mais pas ici, elle est juste naturelle et indispensable, pas le choix en fait. On ne peut avoir la qualité de vie, la campagne, et tous les services à proximité après tout 🙂

Oui, vous l’aurez compris, ici La Poste a un visage, enfin des visages surtout, toujours souriants, toujours prêts à aider, à rendre service, jamais bloqués derrière les lourdeurs d’une administration centenaire, jamais. Le lien est présent, maintenu, réel.

Que ces factrices sachent ici toute l’importance que nous pouvons leur accorder, qu’elles soient remerciées pour leur efficacité, leur disponibilité et leur gentillesse.

Oui, vivre en ruralité n’est pas une fatalité, c’est un choix, un choix de plaisir, de qualité de vie, un choix où la technologie peut tout à faire se marier avec l’humain, un choix où les acteurs du lien social ont également toute leur place.

La prochaine fois que vous croiserez votre facteur ou votre factrice, pensez à sourire, à proposer un p’tit grignotage, un verre bien frais en été ou un café bien chaud en hiver : ne les regardez pas comme un service naturel et évident, mais comme ces acteurs d’un lien qui ne faudra jamais détruire.

Merci Mesdames et Messieurs, chapeau bas, et surtout, ne changez jamais !

Freemobile : test de débit à Pontchâteau

Profitons d’une sortie pour déposer les envois du jour au bureau de poste professionnel de Pontchâteau, et allons nous poser cinq minutes en campagne pour tester Freemobile 3G :

Le signal n’était pas maximum, et pourtant les valeurs sont excellentes, impressionnantes même si on observe le débit montant.

Allez, espérons que cela dure, s’améliore même, et que le passage avec Free ADSL début Mars ne nous réserve pas des surprises, car pour le moment c’est proche d’un sans-faute 😉

 

Fibre optique en campagne ? Et si, seulement si… ?

Et si les campagnes n’étaient pas les laissées pour compte du très haut débit, je veux parler de la fibre optique ? Et si nous avions, nous aussi, les infrastructures pour qu’un tel réseau se développe enfin, et se développe même plus rapidement que dans ces immenses centres urbains où il faut prévoir de trancher les routes, passer dans les égouts et je ne sais quelles autres lourds travaux ?

Eh bien c’est de cette idée qu’est né un projet, sans doute fou pour le moment, mais quel projet ne le serait pas lors de son lancement : convaincre Mme Le Maire de Crossac qu’une telle idée, qu’un tel déploiement apporterait un plus à sa commune, voir sa communauté de commune puisqu’elle en est également l’une des têtes pensantes !

Vague idée balancée négligemment sur Twitter au départ, trouvant une oreille attentive en région Lyonnaise… quelques brefs échanges, quelques pistes, quelques noms ici et là, et une idée qui se renforce : oui, nous pourrions avoir de la fibre optique et du très haut débit à Crossac, encore faut-il que les pouvoirs publiques suivent la démarche !

Voici donc un rêve qui démarre par un simple courrier à Mme Moyon, Maire de Crossac, pour voir quel sera le retour, quel sera son avis sur le sujet. Oh bien entendu je m’attends à ce que cela ne soit pas une priorité en ces temps de disette économique. Et pourquoi pas après tout ? Vivre à la campagne ne coûte pas plus cher que vivre en ville, la qualité de vie en plus, et à cela, j’y tiens ! Vivre à la campagne, y travailler et donc pouvoir y consommer n’apporterait qu’un plus à l’économie locale plutôt que de travailler et consommer dans la grande ville voisine.

Et puis l’idée n’est visiblement pas si stupide puisque d’autres l’ont déjà fait, par exemple Netopi avec un projet on ne peut plus simple :

(c) Netopi

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Infracom : le wifi sur-mesure

Plein Ouest, la revue de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nantes-St Nazaire vient de consacrer un article à Infracom avec pour titre, Infracom : le wifi sur-mesure.

L’article se trouve en page 33 du numéro 148 (Juin/Septembre 2010) et présente en quelques lignes les possibilités offertes par le WiFi, notamment pour la couverture de zones blanches ADSL ou l’établissement de liaisons haut débit, mais également pour la création d’un « service maitrisé d’accès à internet », avec le module Wifipak entre autre.

Le quelques manifestations récemment couvertes, directement ou via la fourniture de matériels, sont également mentionnées : Vieilles Charrues 2009, Foire Expo de Pontchateau, Les Escales 2009 (St Nazaire).

Un grand merci à la CCI pour cette mise en lumière, c’est toujours agréable pour une petite structure comme Infracom 😉