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WiFi, ondes, précautions et nocivité ?

Travaillant dans le WiFi depuis le début de ce mode de transmission, et avant avec des matériels radio, j’ai pu constater les peurs, souvent irraisonnées, face aux ondes.

S’il y a certainement des débiles profonds qui vont hurler au loup parce qu’une antenne relai 4G vient de s’installer à coté, prétextant qu’ils ne dorment plus à cause des ondes alors même que le matériel n’a pas encore été mis sous tension, il faut également savoir ne pas faire n’importe quoi en WiFi : cela reste des micro-ondes, du 2.4 GHz, certes à des niveaux bien plus faibles que le four qui va réchauffer le biberon de bébé, mais ce sont des micro-ondes, dangereuses si on les utilise n’importe comment.

Tenez, espérer couvrir une immense maison avec un point d’accès mis à pleine puissance, c’est d’une stupidité sans bornes : utilisez 2 ou 3 points d’accès, à puissance réduite, et réduisez du même coup ces ondes, même si, je vous le concède, les AP modernes sont conçus pour respecter la législation et ne pas rayonner outre mesure.

De même, avoir une box internet avec le WiFi activé à coté d’un berceau, euh… je serai le premier à éviter.

Et même s’il n’y a sans doute jamais eu d’analyses scientifiques sérieuses sur le sujet, si vous avez déjà travaillé tout un après-midi sur des configurations de points d’accès, n’avez-vous jamais ressenti quelque chose à la tête, pas une chaleur mais une sensation étrange ? Moi si, et c’est mon métier, un métier que j’ai fait évoluer d’ailleurs, déplaçant le plus loin possible du labo les appareils en cours de configuration.

Ces micro-ondes ont pour propriété d’agiter les molécules d’eau, et ainsi de créer de la chaleur si on augmente la puissance à des niveaux importants. Le Wifi, c’est la même gamme de fréquences, au risque de me répéter, et je n’ai aucune envie de le voir fonctionner trop près de mon corps, je n’ai aucune envie de dépasser les normes habituelles sous prétexte de couvrir toute ma maison avec une seule borne, pas dingue !

Et là le scientifique de comptoir va me demander une étude, une base sérieuse, rigoureuse, et indépendante surtout. Je n’en ai pas, mais j’ai juste une habitude, un métier qui me plonge dedans depuis des années. C’est un peu comme le magnétisme : guérir quelqu’un, trouver des sources d’eau, cela se base sur quoi ? Quelles preuves avons-nous ? Quel crédit peut-on accorder à tout ceci, si on fait abstraction des illuminés qui vous conseillent de vous badigeonner de yaourt, nu contre un arbre, pour vous recharger en énergie ?
Personnellement, j’ai trouvé des sources, j’ai magnétisé des gens, avec succès, et pourtant je ne l’explique pas, je constate, c’est tout. Je n’ai pas de bases scientifiques, pas d’appareils qui sont venus mesurer ce qu’on ne sait pas mesurer, je constate.

Et puis, si le doute vous habite, pourquoi ne pas réduire vos émissions, pourquoi ne pas les éloigner des personnes, pourquoi ne pas les éviter aux plus jeunes ? C’est très certainement une erreur, c’est très certainement basé sur rien, mais c’est mon ressenti, ma conviction de professionnel que danger il peut y avoir si on dépasse certaines limites, et qu’il faut savoir raisonner un peu, sans non plus avoir une peur bleue d’une technologie tellement pratique et agréable.

wifi_logo

 

Le WiFi rend-il malade ?

c’est avec ce titre que débute un article sur rockdetente.com, présentant les risques pour les enfants scolarisés, sans toutefois être capable de prouver ce phénomène. Comme en France, on se réfugie dans le principe de précaution avant toute chose, sans étude sérieuse, sans bases scientifiques, juste sur le principe d’une peur…

Nous voilà bien avancés du coup 🙂

Source : Rockdetente.com

Des mesures pas si terribles…

Le site de l’ANFR comporte quelques explications sur les différents champs radioélectriques présents dans notre environnement quotidien.

Il est amusant d’observer les V/m (volts par mètre) mesurés sur différents appareils et de constater que l’horrible démon WiFi n’est en fait pas le plus « rayonnant », loin de là : que dire de la plaque à induction ? de l’écran d’ordinateur devant lequel nous passons des heures et des heures ?  du micro-onde qui accélère grandement la popote du midi ?

Je vous laisse découvrir les résultats sur le site de l’ANFR, c’est étonnant, un brin contradictoire par rapport à la paranoïa habituelle des associations anti-rayonnements.

Quelle antenne ?

Nous en avons déjà parlé : quelle antenne choisir ?

Simplifions le problème et comparons une antenne à un phare de voiture. Regardez l’angle d’ouverture indiqué dans les caractéristiques techniques de l’antenne : 90° ? Vous allez « illuminer » une zone de 90° !! 120° ? Ce seront 120° qui seront éclairés par votre signal radio.

Le gain de l’antenne, lui aussi indiqué dans les caractéristiques technique, permet de connaître la puissance du faisceau radio, et par la même la portée de votre émission. Plus le gain sera important, plus le signal émis sera « amplifié », mais plus l’angle d’ouverture sera étroit : une antenne à très fort gain rayonne rarement sur 120°, son faisceau est bien plus étroit. La solution ? En coupler plusieurs entre elles
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Positionner sa “box”

Nous avons souvent l’occasion d’entendre nos clients se plaindre de la faible portée des « boxes » internet WiFi. S’il est vrai que les Livebox, Alicebox, NeufBox et autres boxes du même genre ne sont pas forcément douées pour offrir une couverture WiFi aussi complète qu’un véritable point d’accès muni d’antennes adaptées, il n’en reste pas moins qu’il ne faut pas les positionner n’importe comment, n’importe où.

Si vous lisez régulièrement ce blog, vous aurez retenu que la bande 2.4 GHz utilisée en WiFi ne supporte pas les obstacles denses ou contenant de l’eau. Par conséquent, éviter de poser votre box derrière le bureau, tout en bas, là sur le sol, pour ne pas l’apercevoir. Bien évidemment, une box n’offre pas l’attrait visuel d’une toile de maître, mais ce n’est pas une raison pour la faire ainsi disparaitre ! 🙂

De même, ne la placez pas dans un tiroir métallique, sauf si vous voulez expérimenter le bon vieux principe de la cage de Faraday et offrir une couverture WiFi à vos seuls dossiers…

Non, au contraire, essayez de la dégager le plus possible des obstacles proches, en la plaçant par exemple sur une étagère, sur une armoire, bien dégagée. En un mot, laissez la respirer, laissez lui de l’air !

Vous verrez alors que vous gagnerez quelques points en réception dans les zones qui étaient auparavant peu couvertes.

De la même façon, si vous utilisez un adaptateur usb de l’autre côté de la chaine, sur votre pc de bureau par exemple, pensez à le positionner lui aussi de façon dégagée, pas juste branché sur le PC tout en bas derrière votre bureau : une rallonge usb et vous pourrez le placer sur votre bureau, voir sur le haut de votre écran LCD (un léger adhésif double face ou une bande velcro suffisent).

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Patch & panneaux

Les antennes panneaux, plus souvent connues sous le nom générique d’antenne « patch » sont des antennes relativement plates, discrètes, disposant d’un angle d’ouverture inversement proportionnel au gain de l’antenne : plus le gain est élevé, plus l’angle de rayonnement est faible, plus le pointage de l’antenne sera complexe.

Avec son gain de 9 dBi, une antenne patch telle la 24 8080 est parfaitement adaptée pour couvrir un couloir, un local, voir une petite place, avec ses 75° d’ouverture.

Besoin de plus ? Couplez en deux, tout simplement ! Un peu plus ? Couplez en quatre ! 🙂

Vous l’aurez compris, il faut avant toute chose déterminer la zone que vous voulez couvrir et voir où placer votre antenne, pour ensuite déterminer l’angle d’ouverture approximatif dont vous aurez besoin.