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Red by SFR : le sévisse clients façon Drahi ?

Je l’ai déjà dit et écrit, depuis Drahi, SFR est au fond de la fosse, plus rien ne fonctionne normalement, à commencer par le service clients, un service devenu à peu de chose près identique à celui de Free ou Freemobile, c’est à dire en dessous de tout.

Pour preuve, une réponse pratiquement copiée-collée lorsqu’on les sollicite sur Facebook, puisque Twitter ne s’occupe chez eux que des lignes mobiles :

sfr1 sfr2 sfr3

A noter que seul le service d’astreinte semble réagir, en journée vous n’aurez aucune réponse. A force de déplorer, moi aussi je vais déplorer le fait de devoir suspendre les prélèvements pour enfin voir SFR téléphoner et demander ses sous : ce sera l’occasion d’un échange sur ce soucis, de trouver une solution rapidement pour débrider une ligne limitée par leur robot Assia 😉

Oui, c’est dommage de devoir agir ainsi, après avoir tenté de passer l’informations, mais rien ne franchit les murs de Facebook ou Twitter hélas. SFR file un très mauvais coton, à croire que Drahi veut les couler ou les sous-valoriser pour ensuite racheter un maximum de parts avant de relancer la machine : détestable attitude d’un gestionnaire qui ne voit que par ses actionnaires et se fiche éperdument des clients ou des salariés en souffrance dans un groupe qui, à l’étranger, semble pourtant prospère (Vodafone).

 

Portugal : connecté en 4G

Un séjour au Portugal, l’occasion de tester la carte Freemobile prévue pour fonctionner dans tellement de pays, et de rapidement la retirer tellement elle offre peu de data et noue un partenariat avec un Nième opérateur low-cost dans ce si beau pays.

Direction donc Vodafone pour l’offre Vodafone Go mentionnée dans ce billet, avec 1 € par Go de data, l’offre estivale étant terminée. J’ai donc opté pour 30 Go et donc un coût final de 30 €, avec visiblement une promotion car j’ai eu droit du départ à 68 Go de data, une bonne surprise lorsque j’ai consulté mon compte Vodafone !! La carte Sim est livrée avec des découpes pour 3 formats (pas Nano donc), parfait pour mon hotspot 4G/WiFi Huawei.

L’activation se fait en quelques minutes, le temps de venir ajouter manuellement l’APN net2.vodafone.pt qui n’avait pas été validé par défaut.

Le débit est plutôt sympa :

vodafone4gpt

On est loin des 3 à 7 Mbps en H+ avec la carte freemobile en roaming, et encore lorsque le vent est dans la bonne direction : une déception de plus pour l’opérateur franco-français bricolo, ce n’est pas une grande surprise j’avoue.

Après environ une semaine à tourner sur cette carte Vodafone avec 3 smartphones, 2 tablettes et un PC portable sous Ubuntu, force est de constater qu’il reste de la data, avec environ 10 Go de consommation. Pourtant, je n’ai pas hésité à faire les mises à jour des différents Android, encore moins sur Ubuntu. Encore moins hésité à regarder des films en streaming via un VPN français, consulter des caméras à distance, utiliser Youtube :

vodafone4g_utilisacao

Il s’agit donc là d’un vrai bon plan : pas la peine d’opter pour un pauvre forfait Europe qui va vous coûter bien plus cher avec peu de data, optez plutôt pour une carte SIM 4G locale et profitez pleinement d’un réseau vraiment bien construit, car pour autant que j’ai pu le constater, la 4G est partout.

 

Les vacances en 3G/4G

Juillet et Août ont vu le retour des marronniers habituels dans la presse informatique en ligne : comment choisir son forfait mobile pour partir en vacances et rester connecté ? Dans ce billet, nous évoquerons surtout les vacances connectées à l’étranger, mais de façon un peu différente de celles des journalistes habituels : eux vous proposent de choisir un forfait franco-français, offrant souvent 3 à 5 Go de data à l’étranger, soit 35 jours par an, soit une fois par mois. C’est parfois peu, très limité si vous êtes plusieurs connectés dans la famille.

Non, l’idée pour nous est d’arriver à l’étranger et de se trouver une carte 3G/4G locale. Tenez, au Portugal par exemple, Vodafone propose ceci :

vodafone portugal

30 jours, 30 Go de data pour 20 € seulement, et au besoin la possibilité de recharger de 15 à 60 Go pour 15 à 30 €, qui dit mieux ?

Si vous vous rendez en Allemagne, c’est un beaucoup plus cher :

o2 allemagne

5 Go pour 50 € environ, avec SMS et appels locaux inclus, mais on trouve une offre équivalente chez Vodafone.de pour moins de 35 €.

En Espagne, il vous faudra débourser 20 € chez Vodafone.es pour 4 Go valables 4 semaines :

vodafone espagne

Pour finir, en Italie, 10 Go valables 4 semaines vous reviendront à 30 €, toujours chez Vodafone.

Il peut donc être parfois plus intéressant d’investir dans une carte 4G locale, plutôt que de basculer sur un forfait mobile français plus coûteux mais qui offrira souvent peu de data, et de façon très limitée : si vous voyagez régulièrement, les 35 jours de data en Europe ne feront pas long feu, autant ne pas payer un abonnement hors de prix et venir prendre une carte 3G locale à chaque fois.

Et puis méfiance, méfiance envers ces opérateurs qui vous promettent de surfer dans tellement de pays qu’ils en ont oublié de correctement valider leurs accords ou oublié de vérifier que cela fonctionne bien, à l’instar d’une expérience avec Freemobile en Irlande, cuisant souvenir d’un opérateur qui restera dans les mémoires comme un sacré bricoleur, parfaitement incapable de résoudre le moindre problème pour un client déconnecté à l’étranger. Sur Twitter, nombreux sont les messages qui évoquent des soucis en Espagne, au Portugal, car étrangement le roaming Europe de Freemobile ne semble pas forcément fonctionner de la même façon pour tous les clients ou tous les mobiles.

En conclusion, mon choix est fait, la carte 4G locale est un investissement bien plus intéressant, et une fois glissée dans un hotspot 4G/WiFi, elle permet de surfer sans soucis, de découvrir un pays très confortablement, et de rester connecté durant vos congés.

 

BlogWifi en Irlande : roadtrip en 3G/4G

Et nous voici partis pour quelques jours en Irlande, petit pays accessible assez facilement depuis notre territoire Breton, via le ferry de Roscoff.

C’est avec un hotspot mobile Bouygues (Bbox Nomad) qu’à débuté le périple, depuis la région Nantaise, vers Rennes, puis Roscoff : ah, Spotify dans les oreilles alors que je me faufile sur les petites routes bretonnes de bon matin, quel régal !

arrivee irlande

A bord du Pont-Aven, arrivée en Irlande

18 heures de mer plus tard, arrivée en Irlande, avec une météo , comment dire, pluvieuse ? humide ? trempée ?

Bien entendu, la Bbox Nomad a été au préalable désactivée, elle ne servira plus, à défaut d’avoir pu trouver la boutique Vodafone tant espérée à Cork : à la place, une bookmaker, la belle affaire ! A toute chose malheur est bon, nous verrons plus tard que nous avons bien fait d’attendre un peu.

moto ferry

Garage motos à bord du Pont-Aven

Ah oui, un détail mais qui a son importance, c’est à 2 roues que se déroulera le voyage, à moto plus exactement, une FJR1300 chargée comme un mulet Chypriote, moto routière et sportive à la fois, confortable pour de très longs trajets et largement puissante pour circuler en toute sécurité :

fjr 1300

FJR 1300

La moto a été « geekée » comme il se doit :

  • GPS TomTom Rider (cartes Europe illimités à vie)
  • Casque modulable Nolan avec intercom Bluetooth
  • Connexions pour chargeurs USB sous la selle
  • Smartphones Android Ascend P7 et Samsung S5
  • Tablette Nexus 7 LTE
  • Caméra HD Drift Ghost S avec 64 Go de micro-SDHC
  • PC portable Lenovo avec SSD, sous Ubuntu 14.10

Nous voici donc équipés et surtout connectés tout au long de la route, pratique pour communiquer, bloguer, et filmer le périple. Filmer ? Ah oui, nous en reparlerons, avec une désagréable surprise pour une caméra qui se dit « étanche » à 3 m, c’est à dire plongée sous l’eau, et qui aura eu bien du mal à résister à 1h30 de pluie…

Allez, courage, apprenons à conduire du mauvais côté de la route maintenant, à gauche donc, et direction la petite ville de Glengarriff, dans le Comté de Cork, 1h30 de  voie rapide, puis nationale, puis…euh…route irlandaise de campagne  😉

Et histoire de vous donner envie… :

bantry

Port de Bantry

A suivre…

 

Joemobile : l’Europe à 2 €/jour dès aujourd’hui

L’été arrive et les voyageurs vont pouvoir profiter du forfait mobile de Joemobile en Europe, moyennant 2 €/jour seulement, sans limitations d’ancienneté (coucou Freemobile !), et avec tous les pays européens (coucou encore Freemobile…).

joemobile_europe

 

L’activation s’effectue à partir du cockpit de gestion de votre compte abonné : vous choisissez la date de début, le nombre de jour, et vous êtes débités de la somme. Simple, rapide, efficace !

Reste donc à voir le retour des voyageurs : les réseaux étrangers seront-ils à la hauteur ? En 3G ou en 4G ? Des débits acceptables ou une limitation mise en place ? Enregistrement automatique sur les réseaux partenaires ou en manuel, comme certains commentaires semblent le démontrer ?

Bref, patience, pas d’affolement, même si l’idée et l’offre sont séduisantes.

 

Vacances en Espagne : restez en ligne !

Quoi de pire pour un geek que de se retrouver sans connexion internet durant ses rares congés ? Quoi de pire que ne pouvoir partager ses meilleurs moments sur Facebook, diffuser ses humeurs du Twitter, ou rester en contact avec sa tribu par email ?

La solution existe, et dans le cas présent, en Espagne : une clé USB 3G K3765 de chez Huawei et une carte Vodafone.

Mon expérience montre qu’il n’y a pas grand chose à faire, sauf à localiser l’une des nombreuses boutiques Vodafone, l’équivalent de notre SFR franco-français, et de présenter sa carte d’identité accompagnée d’un moyen de règlement bien entendu 😉

En Août 2010, le coût était de 49 EUR, incluant la clé, la carte SIM et un mois de connexion illimitée, soit une offre bien plus intéressante qu’Orange Espagne par exemple.

Reliée à votre ordinateur portable, la clé proposera d’elle même d’installer le logiciel de gestion, et vous demandera le code PIN de la carte SIM que vous n’aurez pas manquée d’installer au préalable dans le logement ad-hoc, proche du connecteur USB.

La détection du réseau 3G s’effectue assez rapidement, et la mise en ligne ne tarde pas, avec des débits mesurés proches de 3 à 4 Mbps, largement mieux que ceux généreusement offerts par Bouygues Telecom sur leur réseau 3G bas débit par exemple… Plus de détails sur l’offre Vodafone, en espagnol, sur http://tienda.vodafone.es/do/catalogo/moviles/modemtarjeta

Le pays ne manquant pas de ressources, d’autres opérateurs proposent des offres à peu près identiques, exception faite je pense d’Orange qui se cantonne toujours dans des offres avec plein de limitations : durée, débit, volume, tout y passe, l’agrume n’a toujours pas compris l’intérêt de s’ouvrir à un tel marché, tous pays confondus 🙁

Chez Yoigo par exemple, un mois d’internet avec 500 Mo vous coûtera 8 EUR H.T, sans engagement, et un débit bridé à 64 K en cas de dépassement (http://www.yoigo.com/internet/internet_para_llevar.php)

Chez Carrefour Espagne, une journée d’internet avec 100 Mo de limitation ne vous coûtera que 1 EUR (http://www.carrefour.es/telecom/internet-movil/index.html) ou 19 EUR pour 30 jours (http://www.carrefour.es/telecom/internet-movil/tarifa_1gb.html) avec une limitation à 1 Go puis passage à 128 Mbps au delà.

Et nous en France ? Eh bien nous limitons, nous n’avons que peu ou pas d’offres illimitées sans engagement, le marché ne se réveille toujours pas alors que les besoins en mobilité explosent. Ah la France, ce doux pays, inventeur de tant de choses, mais tellement immobile lorsqu’il s’agit d’innover et d’oser…