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CR6 SE : ajouter le profil Cura sur MacOS

Pour ajouter le profil de votre toute nouvelle CR6SE sur Cura, sous MacOS, depuis un terminal, rendez-vous dans :

/Applications/Ultimaker\ Cura.app/Contents/Resources/resources/definitions/

En utilisant l’éditeur Nano, créez le fichier creality_cr6se.def.json avec ce contenu :

{

"name": "Creality CR-6 SE",

"version": 2,

"inherits": "creality_base",

"overrides": {

"machine_name": { "default_value": "Creality CR-6 SE" },

"machine_width": { "default_value": 235 },

"machine_depth": { "default_value": 235 },

"machine_height": { "default_value": 250 },

"machine_head_polygon": { "default_value": [

[-26, 34],

[-26, -32],

[22, -32],

[22, 34]

]

},

"machine_head_with_fans_polygon": { "default_value": [

[-26, 34],

[-26, -32],

[32, -32],

[32, 34]

]

},

"gantry_height": { "value": 25 }

},

"metadata": {

"quality_definition": "creality_base",

"visible": true

}

}

Relancez Cura et vous pourrez installer votre nouvelle imprimante. Simple non ?

Waveshare e-Paper et Raspberry Pi ZeroW

Waveshare propose des écrans e-Paper de bonne qualité et relativement faciles à installer sur un simple Raspberry Pi Zero W dans notre exemple :

Les instructions d’installation sont sur ce lien.

Le raccordement au Raspberry Pi Zero W est facilité par la présence d’un connecteur JST et de connecteurs à enficher sur le connecteur GpIO de la framboise :

Vous pourrez imprimer en 3D le boitier disponible sur Thingiverse :

En Python, la programmation est relativement simple en installant les librairies epd4in2 disponibles sur Github.

Ces librairies permettront d’afficher une image bmp que vous aurez au préalable générée avec The Gimp par exemple, mais également de venir tracer, via un script Python utilisant PIL, des lignes, des cercles, écrire du texte ou insérer des images comme sur cet exemple d’affichage :

Ici, nous avons récupéré en MQTT les températures et pression locales, via un appel curl les heures de lever et coucher du soleil ainsi que la température à Lyon :

    proc3 = subprocess.Popen(['curl -s http://domogeek.entropialux.com/sun/nantes/sunset/now'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
    proc4 = subprocess.Popen(['curl -s http://domogeek.entropialux.com/sun/nantes/sunrise/now'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
    proc5 = subprocess.Popen(['curl -s http://wttr.in/Lyon?format=%t'], stdout=subprocess.PIPE, shell=True)
  
    (out3, err) = proc3.communicate()
    (out4, err) = proc4.communicate()
    (out5, err) = proc5.communicate()
    out5 = out5[:-3]

Les informations récupérées sont stockées dans les variables out3, out4, et out5. A noter qu’out5 supprime les 3 derniers caractères (°C) pour ne pas perturber l’affichage e-Paper.

Pour afficher les images et les re-dimensionner :

    temperature = Image.open('/home/pi/icones/tempelogo.png')
    temperature = temperature.resize((60,60))
    qnh = Image.open('/home/pi/icones/pression.png')
    qnh = qnh.resize((60,60))
    sun = Image.open('/home/pi/icones/sun.png')
    sun = sun.resize((60,60))

    image.paste(temperature,(1,1), temperature)
    image.paste(qnh,(240,1), qnh)
    image.paste(sun,(1,70), sun)

Vous adapterez les noms de fichier selon vos besoins, bien évidemment.

Attention toutefois à ne pas actualiser trop souvent votre écran, les e-Paper ont la réputation de ne pas résister à trop d’appels, sinon passez sur un écran LCD tactile, la version 7″ du Raspberry Pi est relativement sympa et lisible, mais plus gourmande en énergie.

LK4 Pro : caisson, PTU, PETG, ABS

 

Une imprimante 3D en caisson, c’est une imprimante qui vous permettra d’imprimer un peu plus de choses que l’habituel PLA. Si en plus vous lui ajoutez un direct drive, à vous les joies d’impressions un peu plus techniques :

  • PTU : un filament flexible
  • PETG : température stabilisée conseillée
  • ABS : température stabilisée obligatoire, sans compter l’émission de vapeurs qui vous font plus penser à l’arrivée sur Paris qu’au sommet d’une montagne alpine…

Voici donc venir le moment d’imprimer un joint en TPU, 3 mm d’épaisseur, joint qui sera alors pris en sandwich entre le bois du caisson d’impression et les deux niveaux de filtres :

Au final, le joint en place (noir), et posé dessus la grille en PLA rouge chargée de tenir le filtre à charbon (pas encore positionné). On aperçoit la petite LK4 dans son caisson et un bout du gros extracteur posé sur le plateau chauffant :

Et voici le résultat avec le filtre HEPA visible (blanc), et dessous le filtre à charbon dans son caisson, le tout pris en sandwich sur le joint TPU, évitant toute sortie d’air et de vapeurs toxiques surtout :

Le caisson est désormais parfaitement opérationnel, la température intérieure stabilisée, prêt pour l’ABS !

Voici le tout premier test d’impression PTU, un bracelet tout simple :

 

Le second test est un capuchon pour canette, test là aussi réussi :

A noter que la moindre variation de température fera changer la sortie de la buse, au risque de la boucher. Ici, 210° caisson fermé, l’impression se déroule sans soucis. En laissant le caisson ouvert, la buse va osciller de 195 à 206, pas génial car à la  longue elle va se boucher, l’imprimante se mettre en alerte, et l’impression lamentablement échouer.

 

Volet roulant électrique : ajoutez un servo-moteur !

Vous avez des volets roulants électriques avec des commandes intégrées au bloc fenêtre ? C’est souvent le cas sur des fenêtres posées en rénovation : le poseur ne va pas s’embêter à poser la fenêtre puis tirer des câbles, non, tout est directement dans le bâti. Et là, sortir des fils, venir se brancher sur le moteur, c’est mission impossible sans tout casser ou tout dégrader. Certes, mon installateur me propose de venir ajouter un module radio Somfy, moyennant une bonne heure de boulot et 200 € de devis, totalement dingue, même si cela fonctionne déjà fort bien sur 2 volets. La solution que je vais vous présenter, certes externe et donc visible, c’est 5 € de matériel !

Comment alors venir appuyer en haut ou en bas du bouton de commande ? Et si la solution nous venait d’un simple servo-moteur, tel ce SG90 tout simple, disponible pour un peu moins de 1 € en Asie :

Un coup à droite et il presse le haut, un coup à gauche et c’est le bas de l’interrupteur, qui dit mieux ?

Posons le avec du velcro double face pour voir :

Ah yes, donc là on se positionne à 110, et il est centré, on le positionne à 75 et il vient appuyer en haut, à 140 il appuie en bas. De quoi je parle ? Tout simplement d’une commande http à envoyer via ESP Easy installé sur un p’tit ESP8266 par exemple. Dans mon cas précis, j’utilise la commande :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140

192.168.1.132 est l’IP de mon petit Wemos D1, 4 le port GpIo utilisé, et 140 la position basse, je dois demander :

http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,140
http://192.168.1.132/control?cmd=Servo,1,4,1110

Ce qui se traduit par « appuie vers le bas » et « remets toi au milieu sans rien toucher » ! A chaque commande le module retourne une réponse :

Il faut maintenant venir fixer le servo-moteur de façon rigide, via cette pièce de fixation disponible elle aussi en Asie :

Ainsi le servo ne bougera pas et pourra faire basculer notre interrupteur avec la fermeté d’un doigt qui appuierait dessus. Si vous disposez d’une imprimante 3D, vous pourrez imprimer un support via les fichiers de Thingiverse.

Je vais attendre pour valider totalement la solution, en alu ou en 3D, nous verrons bien. Une fois la fixation mécanique validée, le reste n’est que de la programmation, simplissime pour n’importe quelle solution domotique. Et puis si mon petit Wemos D1 peut contrôler le volet, il pourra aussi me donner la température de la pièce, voir la température extérieure, simplement en ajoutant 2 composants sur le boîtier : pratique, compact, simple, et communiquant à souhait !

Alphimax : arbres et 3D

Souvenez vous d’Alphimax qui permettait de calculer des bilans de liaison, cf le billet à l’époque : Alphimax évolue désormais vers une version permettant l’intégration de la végétation en 3D !

Il vous faudra utiliser la dernière version de Google Earth, la 6.0. Un nombre important de données mondiales ont été intégrées sur AlphiMAX, des données qui vont influer sur la bonne propagation des liaisons hyper fréquences, telle l’humidité, la température, etc. Votre liaison pourra désormais être estimée en temps réel, en fonction des données que vous allez fournir, mais également en fonction de la localisation géographique, de 2.4 à 23 GHz.

Vue 3D sur AlphiMAX

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Pour vous enregistrer et découvrir AlphiMAX, par ici.