Archives par étiquette : 3G

Qui a le plus gros ?

Dans la course aux débits, nos opérateurs nous font régulièrement croire que la meilleure connexion sera celle qui offrira le meilleur débit 3G ou 4G. Si c’est en partie vrai pour un gros téléchargement, visionner une vidéo sur Youtube ou regarder une chaine TV en streaming ne nécessite pas forcément d’avoir 200 Mbps.

C’est d’autant plus vrai que les débits super-méga-hyper élevés annoncés par certains opérateurs ne sont au final qu’une propagande commerciale de plus car atteignables uniquement avec des smartphones très récents et sur un nombre souvent limité de relais mobiles, ceux capables d’agréger plusieurs gammes de fréquences. Autant dire, qu’en pleine campagne ligérienne, n’espérez pas toujours atteindre des sommets.

Perdu dans les champs, en 3G une connexion sera totalement exploitable avec 7 Mbps : surf sans soucis, GPS sur Google Map, Spotify en streaming, tout ceci fonctionnera parfaitement, sauf bien entendu si vous avez la malchance d’être un abonné Freemobile en roaming sur une antenne Orange, là désolé, point de salut, il faudrait envisager de changer d’opérateur, payer un brin plus cher mais avoir un vrai réseau mobile, avec des débits surtout.

En 4G, dans les zones correctement équipées, vous pourrez profiter d’un film 4K sur votre tablette dernière génération avec environ 30 Mbps de débit. C’est exploitable sans difficultés, mais attention au volume de données dans ce cas, le flux vidéo de haute qualité va vous le manger et le digérer à très haut débit !

Si vous désirez tester tel ou tel débit, dites vous bien que nombre d’opérateurs ont prévu d’augmenter la priorité des applications comme nPerf, Speedtest : si l’application est détectée, les vannes lui seront ouvertes, histoire d’arriver à un résultat performant, faussant alors le test. Mieux vaut tester un téléchargement en ftp durant 2 minutes et regarder le débit affiché : ce sera plus parlant ! Pensez également à désactiver les Femto qui auraient pu être installées sur la box locale : retirer la boite rouge d’une Freebox Revolution, c’est éviter de voir vos connexions 3G transiter par la ligne ADSL, c’est aussi encourager un opérateur encore à la traine pour déployer encore plus vite ses relais, même si votre qualité de réception en pâtira forcément.

Pour finir, comme toujours, payer un peu plus permettra de s’assurer d’une débit de qualité, PARTOUT, et pas seulement à côté de l’antenne mobile locale : c’est génial de capter l’une des rares 4G Freemobile à la maison, de faire un test de débit à 150 Mbps, mais ce serait encore plus génial de pouvoir faire ce même test partout en France, sans être bridé ou limité par d’obscures raisons commerciales sur les antennes Orange. Ce genre de soucis, SFR, Bouygues et Orange ne l’ont pas, à vous alors de choisir le meilleur forfait, de tester l’offre lors des nombreuses réductions, environ une tous les 2 à 4 mois. En Loire Atlantique, Orange et Bouygues sont par exemple performants, et le forfait 20 Go de ce dernier offre une qualité de service parfaitement acceptable pour 3 € seulement. A la fin de l’offre, vous pourrez ensuite basculer sur SFR et ses nombreuses offres à 10 €, puis revenir chez Bouygues, et ainsi de suite : profitez de la portabilité au maximum, anticipez, optimisez vos dépenses.

 

Améliorer la réception #Freemobile

N’utilisant pas mon abonnement Freemobile pour passer des appels, je me suis dit qu’il fallait tester sur l’un de ces nombreux hotspots WiFi/3G/4G disponibles sur le marché. C’était la garantie de recevoir enfin correctement le signal de l’un des rares relais 3G/4G de l’opérateur.

Cette solution est très sympa car elle permet de venir brancher une antenne directive, ici dans un grenier :

freemobile antenne

Habituellement, à l’intérieur de la maison mais à une place bien spécifique, l’antenne permettait de recevoir la 3G et ses débits « extraordinaires », entre 3 et 5 Mbps en moyenne. Là, positionnée dans un grenier, c’est la 4G 2600 MHz qui arrive enfin, oh miracle, même si le signal est réduit à peau de chagrin, logique vue la bande de fréquences utilisée :

freemobile hotspot

Sans antenne directive, mais uniquement depuis le grenier, le petit hotspot arrive à capter un peu de 3G, mais c’est très limité. On se plait à rêver de voir enfin débarquer le 1800 MHz, voir le 700 MHz qui eux feraient un véritable carton pour la couverture de la région, encore trop faiblarde en réseau propre.

Là, avec l’antenne, en 4G, le débit oscille en 6 et 7 Mbps, mais le faible signal ne permet effectivement pas une mesure véritablement efficace hélas. L’espoir pourrait venir de l’activation d’une nouvelle antenne en 1800 MHz, installée mais pas encore branchée. Dans tous les cas, les deux antennes potentiellement accessibles se situent à 7 km, autrement dit sans une bonne antenne, point de salut, retour sur l’itinérance Orange et ses débits de m…

Je profiterai encore de Freemobile durant un mois 1/2, surtout durant un court séjour à l’étranger, ensuite adieu cet abonnement à 4 € : pas envie de payer 19 EUR pour un réseau en carton pâte, j’attendrai la prochaine vente privée délirante pour revenir chez les bricoleurs du mobile 🙂

Wifipak V2 : les essais en labo

Les essais en labo se poursuivent sur la version 2 de notre gestionnaire Wifipak, une version gonflée comme nous l’avons déjà évoqué dans ce billet.

Nous avons commencé par munir l’appareil d’un SSD de 64 Go et avons procédé à l’installation de la platine :

wifipakv2_1

Notez l’imposant dissipateur qui se colle d’un coté sur les processeurs, et viendra se coller, via sa face blanche ici présentée, sur le fond du boîtier. Pas besoin de plus, la dissipation fonctionne fort bien, les limites reste acceptables :

wifipakv2_tempe

A pleine charge logicielle, l’appareil montera au delà bien entendu, mais tout ceci reste prévu et n’aboutira pas à la destruction irrémédiable de la platine.

Une fois assemblé, le Wifipak v2 a belle allure, même si à la place du bleu, on aurait pu lui préférer du blouge, c’est joli le blouge non vous ne trouvez pas ? 😉

wifipakv2_2

De suite, dès la mise en route, c’est la vitesse qui frappe : nous passons sur la gamme au dessus avec cette platine nouvelle génération, bourrée de mémoire, de ports ethernet gigabit et d’un SSD performant ! La réponse est immédiate, c’est un réel confort et on vient à s’imaginer pouvoir encaisser de très nombreux utilisateurs simultanés sur ce gestionnaire hotspot.

L’une des fonctionnalités la plus sympa, c’est la possibilité de venir greffer un hotspot Bbox Nomad sur l’un des deux ports USB : reconnaissance immédiate par Wifipak ! Le temps d’ajouter des règles de trafic et nous voici en ligne en 3G/4G sur le super réseau Bouygues Telecom, c’est bluffant de simplicité !

wifipakv2_4G

Mieux encore, nous allons pouvoir définir nos deux passerelles, Freebox en WAN et Bbox en USB pour travailler ensemble :

wifipakv2_bboxwan

en groupant les deux sorties sur un seul et même groupe :

wifipakv2_multiwan

Ici, nous avons donné la priorité à WANGW, la ligne adsl Freebox. En cas de saturation ou de coupure, la bbox nomad prend le relai et re-route tout le trafic automatiquement. Bien entendu, nous pourrions tout aussi bien envisager un fonctionnement encore plus complet :

[checklist]

  • WAN1 sur Freebox
  • WAN2 sur Livebox
  • WAN3 sur Bbox Nomad

[/checklist]

 

et là, nous avons la solution parfaite pour utiliser à plein débit deux lignes, tout en conservant une solution de repli en 3G/4G ! Qui dit mieux ? 🙂

Nous avons tenté, en vain, de pouvoir proposer un système compact pour l’enregistrement des logs, simplement en venant brancher un disque USB, mais la configuration du firmware utilisé est telle qu’il est quasiment impossible de venir modifier le fonctionnement du daemon syslog interne et de venir y ajouter des scripts dédiés. Tant pis, nous conservons notre formule d’enregistreur de connexions externe, parfaitement opérationnelle avec le petit Raspberry Pi 2.

Conclusion :

Avec cette version améliorée, nous disposons d’un outil largement suffisant pour les besoins les plus gourmands, tout en ajoutant des fonctionnalités avancées :

[checklist]

  • ssd interne
  • gestion des coupons à durée pré-définie
  • multi-WAN pour des connexions redondantes
  • gestion d’un modem 3G/4G

[/checklist]

Le temps de terminer nos essais, de vérifier quelle configuration vous proposer, et Wifipak V2 sera disponible en ligne, au départ pour remplacer votre ancien Wifipak, puis par la suite avec une formule complète, intégrant l’enregistreur de connexions.

 

 

L’AESA autorise les tablettes et téléphones allumés en vol

« BRUXELLES (Reuters) 

Les passagers des compagnies aériennes seront autorisés à utiliser leurs téléphones portables et autres tablettes pendant la totalité du vol, a annoncé vendredi l’Agence européenne de la sécurité aérienne(AESA).

La nouvelle réglementation entre en vigueur vendredi mais les compagnies aériennes vont d’abord devoir prendre des mesures d’ajustement.

La réglementation actuelle oblige les passagers à maintenir leurs appareils en « mode avion », c’est-à-dire de désactiver les connexions cellulaires, WiFi et Bluetooth, pour qu’ils n’émettent pas de signaux radios qui pourraient interférer avec les systèmes de l’avion.

La Commission européenne avait déjà autorisé l’utilisation de la 3G et de la 4G, qui permettent d’aller sur internet et d’envoyer des mails, quand les appareils volent à plus de 3.000 mètres.

« La nouvelle directive autorise les compagnies aériennes à permettre de laisser ouverts les appareils électroniques personnels sans avoir besoin de rester en mode avion », déclare l’AESA dans un communiqué. « C’est la dernière mesure réglementaire avant l’autorisation d’offrir des communications ‘gate-to-gate’ ou des services WiFi. »

Avec la nouvelle réglementation, chaque compagnie aérienne devra procéder à des tests pour s’assurer que cette autorisation n’est pas un danger pour la sécurité dans l’avion.

L’AESA dit s’attendre à ce que les compagnies s’adaptent au nouveau régime dans les huit prochains mois.

(Francesco Guarascio. Danielle Rouquié pour le service français) »

 

Avec ce communiqué, l’AESA permet désormais aux compagnies qui en auront fait le choix d’autoriser l’utilisation d’un portable ou d’une tablette durant toutes les phases d’un vol. Adieu donc la tranquillité des vols, vous aurez bientôt à supporter les communications tonitruantes de votre voisine en cours de rupture avec son p’tit copain, ou celles du jeune loup aux dents longues en train de communiquer ses derniers chiffres au bureau de New York.

L’avion, dernier lieu de repos communiquant au monde va donc récupérer la place peu enviable du TGV, sans pour autant disposer d’une zone pour vous isoler lors d’un appel. Ainsi va la technologie, gageons que le premier opérateur qui aura l’idée d’incliner quelques antennes relais vers le haut gagnera les faveurs des voyageurs réguliers, puisqu’à l’origine les relais sont prévus pour couvrir des zones au sol, pas à 11 000 m d’altitude 😉

a380

 

 

Freemobile : 3,99 €/mois tout illimité durant un an…

Décidément, la semaine est riche sur le thème Freemobile : aujourd’hui, l’opérateur bricolo lance une promotion sur Vente-Privée, avec un abonnement voix/sms/mms illimités, l’accès à la 3G et à la 4G pour seulement 3,99 €/mois, sans engagement, et durant une année.

freemobile_venteprivee

Forcément, l’offre est à destination des nouveaux pigeons clients, sans aucun engagement, moyennant la facturation de la carte SIM pour une dizaine d’euros.

A ce tarif là, j’avoue avoir craqué : ce ne sera pas pire que le réseau déficient de SFR qui vous coupe une communication deux ou trois fois à chaque appel, ce ne sera pas pire que les 1 Mbps maximum de SFR en 3G. Là au moins, à défaut d’avoir un service de qualité, le roaming Orange permettra de téléphoner, d’envoyer des SMS, des MMS et parfois, d’utiliser la 3G, si tenté qu’elle fonctionne encore. Et au pire, il me reste le hotspot 3G/4G Bouygues dont la qualité n’a, jusqu’à présent, pas démérité, loin de là.

Et puis, en toute honnêteté, après avoir été un client fort déçu suite au lancement, après m’être fait pigeonner avec des débits catastrophiques,  je vais de nouveau pouvoir tester, me refaire une idée et surtout, pouvoir partir quand bon me semblera puisque je ne suis pas engagé.

Par conséquent, attendez-vous à voir des tests de débit dans les semaines à venir, mais pas des tests sur Degrouptest ou autres sites du genre dont raffolent les fanboys de l’opérateur bricolo : de VRAIS tests, en ftp par exemple, via Youtube, etc !

Je rentre donc au pigeonnier, le sourire aux lèvres, attendant de me faire avoir une fois encore, sans doute un côté sado-maso qui s’ignore, mais après tout, si on veut en parler, si on veut découvrir les côtés négatifs ou positifs, autant tester in-situ.

Rouhhhh, rouhhhh…. à bientôt sur le réseau 3G/4G RTC de Freemobile donc 🙂

freemobile_fusee_down

 

SFR Carré Europe : l’Europe sans restrictions

Et la compétition marketing continue, et s’amplifie : l’Europe est désormais disponible SANS RESTRICTIONS DE DUREE avec la formule Carrée Europe qui sera lancée le Mardi 11 Février 2014. Le hic : près de 60 € mensuels, il vaudra donc vraiment en avoir besoin…

La suite ? Eh bien la suppression des restrictions chez bricolomobile et chez Bouygues Telecom. On parie ? Allez, un effort, on va l’avoir le forfait Europe normal, encore un effort 😉

Communiqué de presse SFR :

A compter du 11 février, SFR lance la série limitée « Carrée Europe » pour se déplacer sans distinction géographique ni restriction de jours, dans l’Union Européenne et dans les DOM. Cette offre unique est aussi la plus complète des offres de roaming, avec l’illimité en voix, SMS/MMS, 3Go de data et les services intégrés des Formules Carrées.
Afin de démocratiser le Très Haut Débit mobile, SFR inclut dorénavant la 4G sur toute la gamme Carrée et propose plus de data dans ses forfaits mobiles. Avec déjà plus de 1 million de clients équipés 4G, SFR enrichit ainsi ses offres pour permettre à l’ensemble de ses clients de profiter de la qualité de son réseau et de la richesse de ses services.

La série limitée Carrée Europe : un forfait Europe unique
SFR est le premier opérateur à proposer un forfait illimité en appels, SMS/MMS, avec 3Go d’Internet/mois utilisables en France, en Union Européenne et dans les DOM, sans distinction du pays et ce, 365 jours par an.

Avec la série limitée Carrée Europe, SFR se différencie en proposant à ses clients le premier forfait utilisable dans toute l’Union Européenne et les DOM.  Qu’ils soient en France, en Europe ou dans les DOM, les clients pourront, en toute liberté, téléphoner et utiliser leurs 3Go de data, sans distinction géographique ni restriction de jours.
Ils pourront également retrouver, à tout moment et facilement sur leur smartphone, la richesse des contenus premiums et des services intégrés des Formules Carrées : un Extra de SFR au choix, 1 carte SIM supplémentaire pour connecter une tablette avec MultiSurf et 100Go de données sécurisées à stocker sur SFR Cloud.
Limitée aux 10 000 premières souscriptions, la série limitée Carrée Europe est proposée dès 59,99€/mois.

La 4G sur tous les forfaits
Pour permettre à tous ses clients de vivre l‘expérience du Très Haut Débit à des prix accessibles, SFR propose la 4G dès 9,99€/mois (prix sans mobile) sans surcoût, et sous réserve d’être équipé d’un terminal 4G.
Une gamme complète de 8 forfaits 4G permet de répondre aux différents besoins de ses clients avec des forfaits data de 50Mo à 16Go.

Encore plus d’Internet mobile sur les forfaits existants 4G 
Les Formules Carrées 4G commercialisées depuis septembre dernier s’enrichissent en data : les forfaits 4G 3Go, 5Go, 7Go et 9Go passent respectivement à 5Go, 8Go, 12Go et 16Go. Avec un large choix de terminaux au meilleur prix, de contenus premiums (Extras de SFR), du MultiSurf et de l’accompagnement SFR avec les services Carrés, SFR propose encore une fois les offres les plus complètes pour profiter du meilleur de la 4G.

Avec 1 200 villes ouvertes en 4G et une couverture de plus de 75% de la population en Très Haut Débit mobile grâce au Dual Carrier, SFR qui a été le premier à commercialiser la 4G pour le Grand Public avec les Formules Carrées 4G, poursuit activement le déploiement de son réseau pour accompagner l’ensemble de ses clients au quotidien et leur offrir la meilleure expérience autour de l’Internet mobile.

Union Européenne : Acores, Allemagne, Angleterre, Autriche, Baléares, Belgique, Bulgarie, Canaries, Chypre, Corfou, Crète, Croatie, Cyclades, Danemark, Ecosse, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Gibraltar, Guernesey, Hongrie, Irlande, Irlande du Nord, Italie, île Jersey, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Madère, Monaco, île Man, Malte, Pays de Galles, Pays-Bas, Pologne, Portugal, île de Rhodes, Roumanie, Saint-Marin, Sardaigne, Sicile, Slovaquie, Slovénie, Suède, République Tchèque, Vatican. 
DOM : Guadeloupe, Guyane Française, Martinique, Mayotte, Réunion, Saint Barthélémy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon.

Série Limitée Carrée Europe

Gamme tarifaire du 11 février 2014

SFR Red : prix, débits et couverture réduits

Ayant récemment profité d’une Vente Privée pour basculer de Sosh, trop enclin à spammer de multiples SMS sur ses offres, vers Red de SFR, j’ai pu réaliser une opération intéressante, à première vue du moins :

  • plus de data
  • illimité
  • accès aux hotspots SFR
  • 12 € mensuels sur 12 mois uniquement

Mais quid du débit ? Je savais pertinemment qu’en quittant le réseau Orange, la qualité allait baisser, et cela n’a pas été démenti : difficile d’atteindre plus de 3 Mbps dans une grande ville, et si vous arrivez à dépasser 2 Mbps en campagne, vous pouvez penser à aller allumer un cierge pour remercier un hypothétique geste divin 🙂

Mais la couverture reste la problématique la plus inquiétante. Tenez, prenez un déplacement en Vendée ce WE, et un retour via LA route la plus empruntée pour regagner Nantes : Challans / Machecoul / St Philbert / Nantes. Ce n’est pas un chemin vicinal, c’est LA route, souvent en 2 voies, mais une route passante, fréquentée :

SFR_VENDEE

En vert, absence de 3G.
Carte (c) http://www.antennesmobiles.fr/

Eh bien surprise, vous vous trouverez en Edge sur une grande majorité du parcours, en vert sur la carte, sans savoir pourquoi la couverture 3G vous a ainsi abandonnée. Certaines zones arrivaient même à se retrouver sans signal, un comble dans la France de 2014 bientôt, bravo SFR, on apprécie !

Chez Orange, jamais cela ne m’était arrivé, sauf peut-être en allant découvrir la splendide région qu’est la Creuse, et encore. Certes en approchant de Nantes, le miracle de la 3G était de retour, une chance.

Alors, après une semaine de tests, que penser de SFR Red : eh bien que l’offre à 12 € vaut son prix, un prix bas, un débit bas, et une couverture en dessous d’Orange, mais cela s’était prévisible. Elle aura au moins le mérite, durant 12 mois maximum, de faire économiser, en attendant que la concurrence se crêpe un peu plus le chignon sur des offres 3G/4G et de changer éventuellement de mobile. J’avais espérer pouvoir également investir dans une box de l’opérateur, mais vue la faible qualité du réseau mobile, je me dis que si l’ADSL lui ressemble, autant se casser une jambe et patienter pour mieux, bien mieux 😉

 

 

 

RED 3Go sur Vente Privée

ARRFOS1

Envie de vous faire plaisir à bas prix ? Voici venir le forfait RED illimité 3Go sur Vente-Privee.com

Certes, l’annonce le jour même de la 4G de Freemobile ne va sans doute pas aider, mais réfléchissez, pensez à la qualité propre du réseau SFR et à celui de Freemobile, plus limité. Faites surtout le compte annuel : combien vous coûtera votre abonnement sur une année, et surtout avec quelles performances ?

Source : Vente-Privée.com

 

 

L’UFC Que Choisir mesure la 3G : peut mieux faire…

Pour commencer, l’association UFC Que Choisir note un résultat toujours aussi peu enviable pour Freemobile, en dessous de tous les critères permettant d’avoir un réseau 3G acceptable. Si vous avez déjà été client de l’opérateur bricolo, le résultat ne vous surprendra pas outre mesure, entre filtrage par ci, limitations par là, on peut difficilement sortir satisfait d’un abonnement Freemobile…

ufc_qualite3G

Non qualité des opérateurs 3G

UFC note également la dégradation volontaire de la 3G pour inciter les consommateurs à basculer sur des offres 4G, souvent plus coûteuses, nécessitant de changer de mobile et parfois de prolonger un engagement contractuel. Bouygues est clairement mis en avant sur ce genre de pratique peu valorisante. Mécontent, l’UFC va saisir l’Arcep, demandant des objectifs minimals sur la 3G : il n’est pas question de laisser pour le moment la 3G de côté, au profit du seul développement de la 4G, plus coûteuse et moins concurrentielle.

Notons également le lancement de l’observatoire de l’internet mobile, en téléchargeant l’application Info Réseau sur le Play Store.

inforeseau_ufc

Info Réseau

Avec Info Réseau, l’UFC-Que Choisir recueillera :

  • La localisation du signal (longitude et latitude)
  • Le type de connexion (Edge, 3G, 3G+ etc.)
  • La qualité du signal téléphonique
  • Le nom de votre opérateur
  • La marque et le modèle du smartphone
  • L’opérateur de l’antenne sur laquelle le smartphone est connecté

Il sera alors facile de dresser un état des lieux précis, en fonction des régions et des opérateurs. Gageons que là encore, Freemobile focalisera le courroux de l’association, particulièrement attentive à toute dégradation du service proposé.

[youtube id= »6PXDf5U2fG0″ width= »600″ height= »350″]

Source : UFC

 

 

Nexus 7, les tests avec Joemobile en 3G

Je l’ai écrit souvent, le haut débit mobile fait partie de nos habitudes, on ne vit plus sans être connectés, interconnectés, que ce soit avec un bête téléphone ou avec une tablette, telle la Nexus 7 4G qui est arrivée voici quelques jours chez Infracom.

nexus_minimachinesNi une, ni deux, nous avons voulu re-tester Joemobile, cette fois-ci avec un appareil capable de faire de la 3G+, le fameux haut débit H+ atteignant en théorie les 42 Mbps si le vent est dans la bonne direction.

Comme toujours, les essais ont été réalisés EN VUE OPTIQUE du relai, un relai clairement identifié au préalable sur Cartoradio, un relai qui utilise bien l’UMTS. Dans les résultats que vous verrez, nous avons utilisé deux relais différents :

sfr1_umts

Relai SFR de l’hippodrome de Pontchateau

sfr2_umts

Relai SFR au sud ouest de Pontchateau

Sur le relai de l’hippodrome, les débits sont médiocres, peinant à atteindre le Mbps, et c’est peu dire. Sur le second relai, implanté sur la tour TV locale, nous avons pu atteindre près de 4 Mbps, là où, au même endroit, sur le même site, Orange nous gratifiait de plus de 7 Mbps (sans H+).

joemobile_test_octobre13

Test de débit JoeMobile le 3 Octobre 2013

PRECISIONS : le signal faible indiqué lors de la capture d’écran n’a pas valeur de test. Cette capture a été réalisée dans un environnement recevant peu le réseau SFR. Inutile donc de venir dire que le signal des essais est trop faible 😉
Les essais ont eux été effectués avec un maximum de signal à chaque fois, dans un véhicule à l’arrêt, tablette parfaitement chargée, météo dégagée, pas de vent, loin des buissons de mûres, hors de portée des sorciers vaudous locaux et debout sur un pied gauche, le plus difficile 😉

Ces faibles débits, bien éloignés de ce qu’on pouvait espérer en H+, confortent les essais réalisés en début d’année 2013. Bien entendu, l’APN a été vérifiée, les paramètres correspondent à ceux décrits sur le wiki de l’opérateur. Difficile de faire mieux, c’est peu compréhensible, sauf à imaginer que Pontchâteau (44) serait une zone de bas débit 3G pour SFR, là où Orange permet de surfer en haut débit.

Bien entendu, cela reste exploitable, les emails arrivent, le surf fonctionne, mais nous sommes très loin des débits espérés. Ceci dit, à 11 € mensuels, avec SMS/MMS inclus, 2h de voix et 1 Go de données, peut-on vraiment cracher dans la soupe ? Allez, un effort, du débit et ce sera parfait !

Prochains essais, la 4G de Bouygues Telecom avec une offre prépayée, nous allons vite voir si l’opérateur offre vraiment de la 4G comme sa carte semble l’indiquer, en dépit de nos réserves bien naturelles.

A suivre…