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CHATEAU 12 de Mikrotik et Freemobile

Difficile de cacher le fait que Freemobile est sans aucun doute l’opérateur le plus novateur, mais aussi le plus bricolo du moment. Certes le réseau se développe vite et bien, mais tout n’est pas parfait. Les promesses de VoLTE sont restées de promesses, la VoWiFi est une technologie martienne et l’agrégation des différentes fréquences ne se fait pas toujours sans mal, comme c’est hélas notre cas ici sur un routeur 4G Chateau 12 de chez Mikrotik.

Oui, le Chateau 12 permet d’unifier les bandes 3, 7 et 28, principales fréquences 4G de l’opérateur, avec l’espoir d’arriver à se relier en 4G+ et d’avoir un débit potable, ou pas. Force est de constater que l’agrégation ne tient pas, souvent une bande « tombe », quand ce ne sont pas les deux.

Voici donc un script ltetest à valider sur votre Chateau 12 :

#
# Selection fichier ca2.txt
#
:local filename "ca2.txt"
:if ([:len [/file find name=$filename]] = 0) do={
#
# => Fichier introuvable on va le creer
#
/file print file=$filename
/file set $filename contents=""
}

:local contents [/file get $filename contents] ;
:local heure [/system/clock/get time] ;
:local date [/system/clock/get date] ;
:global modem [/interface/lte/monitor lte1 once as-value ];
#
# On recupere les bandes connectees sous forme d array
# et on les stocke dans band1 et band2
#
:global bands ($modem->"ca-band")
:global band1 ($bands->0);
:global band2 ($bands->1);

#
# Si band1 et band2 sont remplis, alors les 2 bandes sont actives, on ne fait rien,
# sinon on relance la connexion LTE en executant le script "restart"
#

:if ([:len $band1] != 0 and [:len $band2] != 0) do={:put "2 bandes"} else={/system/script/run restart
:set contents ($contents . " ** " . $date . " / " . $heure);
/file set $filename contents=$contents ;
}

Ajoutez le script restart pour bien faire :

/interface/lte/disable lte1 
/interface/lte/enable lte1

puis valider le lancement de ltetest toutes les 2 ou 3 minutes.

En ftp, vous allez pouvoir observer sur votre routeur le fichier ca2.txt. Celui-ci va se remplir de la date et de l’heure de chaque coupure, et croyez moi, ça va assez vite.

Un routeur 4G extérieur étanche, illimité

Revenons un peu sur les essais d’un routeur 4G modifié pour être installé dans un boîtier étanche, et relié à des antennes à gain. Profitons du ciel bleu breton et installons notre matériel en extérieur, au bout de 6 m de mât TV emboitable :

Nous avons un peu amélioré les fixations, de façon à relier nos antennes côte à côte et à rigidifier l’ensemble. Les sorties coaxiales sont protégées par un ruban auto-vulcanisant, adapté pour résister aux conditions météo bretonnes en hiver.

Rapide test de débit sur ce seul routeur :

Pas mal, avec seulement 75 % de signal 4G, c’est un détail mais il faut le préciser : nous sommes passés de 50% sur un rebord de fenêtre à 75 % au bout du mât posé temporairement en extérieur pour nos essais, une amélioration plutôt convaincante, avec un doublement du débit, sachant que d’ici peu l’ensemble sera encore 4 m plus haut, installé en toiture.

Branchons le routeur sur le réseau géré par notre OverTheBox (3 lignes ADSL, 1 connexion 4G) et observons :

71.5 Mbps en pointe en descente, nous dit l’OverTheBox, 41 Mbps en moyenne, waouh !! Plutôt pas mal !

En upload, c’est à dire d’ici vers internet :

8.51 Mbps en pointe, 4.78 Mbps en moyenne, largement assez pour espérer envoyer des vidéos sur youtube ou nos flux de surveillance vidéo !

Détail intéressant, le routeur intègre la fonction SMS, pratique pour suivre votre consommation, ici à moins de 10 jours de la remise à zéro des 100 Go mensuellement disponibles :

Bon, certes, il y a un hic pour le particulier : le prix de revient de l’ensemble n’est pas doux et léger comme l’air, un peu l’inverse, puisqu’il avoisine allègrement les 300 € s’il faut compter tout le matériel utilisé, mais le résultat est bien là, de plus en plus satisfaisant, de plus en plus exploitable.

Rappelons qu’en Loire Atlantique nous avons bien 6 années de retard, la faute à un Président de Département 44 peu visionnaire sur les besoins croissants en très haut débit, préférant prolonger la durée du vie d’un réseau cuivre oxydé et bricolé plutôt que de prendre sans délais le virage du très haut débit, la preuve :

Résultat, par la faute de M. Grosvalet, pour travailler convenablement, il faut y mettre les moyens, ajouter des lignes, dépenser des abonnements, etc. La fibre ? D’ici 2020 si tout va bien, s’il n’y a pas encore et encore de retards.

Désormais, nous visons l’installation définitive de ce matériel, avec l’espoir d’un signal 4G à 100% si tout va bien. A suivre prochainement, l’escalade des ardoises est prévu dans la semaine 😉

 

#4GBox : une antenne externe, oui mais…

Votre 4GBox vous a sans doute permis de réaliser votre rêve : enfin obtenir un débit convenable pour votre surf sur internet ! Seulement, vous avez sans doute remarqué que le débit est fortement lié au signal 4G reçu : signal faible => débit faible, c’est hélas le cas si votre 4GBox est placée en intérieur, mal positionnée, ou lors d’une journée fortement pluvieuse par exemple.

Pour contrer cette perte de signal ou améliorer un signal faible, la solution est relativement simple : ajouter une antenne externe ! Mais attention, qui dit antenne dit radio : on ne branche pas une antenne 4G comme on brancherait une antenne TV, il y a des limitations techniques liées aux fréquences employées, et on ne fait pas n’importe quoi sous peine de faire plus de mal que de bien.

Par exemple, ne venez pas utiliser un domino d’électricien pour rallonger un câble d’antenne trop court : c’est LA solution pour couper toute réception !! De même, une antenne 4G positionnée dans un placard ou trop peu dégagée, et vous aurez la certitude de ne rien recevoir.

Non, une antenne 4G qui fonctionne sera idéalement positionnée en extérieur, au pire vers une fenêtre correctement orientée vers le relai 4G le plus proche de votre domicile. De même, la 4GBox sera située au plus proche de l’antenne, et non pas dans votre bureau au sous-sol, surtout pas.

Une bonne antenne sera DIRECTIVE, c’est à dire que vous allez la pointer vers le relai 4G le plus proche, en l’orientant de façon à obtenir un signal maximum. Idéalement, refaites le pointage un jour de pluie, c’est la pire des situations possibles niveau radio : si cela fonctionne bien, alors votre connexion fonctionnera 24/24h, toute l’année.

Vous ferez attention aux chinoiseries, ces antennes vendues à bas prix sur ebay, mettant en avant un « super gain de la mort qui tue« , avec au final une étanchéité qui n’existe pas (observez BIEN les photos et posez vous les bonnes questions…) et un câble coaxial RG58 qui n’a rien d’un câble adapté au 2600 MHz, bien au contraire. Attention donc aux gains mentionnés sur nombre de sites, les vendeurs asiatiques ont tendance à penser que tout le monde se fera avoir avec 48 dB annoncés, ce serait une erreur de débutant que de céder aux sirènes chinoises, du moins pas sur ce genre de matériel.

La boutique Monwifi.fr a sélectionné quelques antennes adaptées à la 4GBox et au réseau de Bouygues Télécom, des antennes qui vont respecter les contraintes radio liées à un réseau 4G.

Par exemple, un simple panneau à fixer au dos d’une fenêtre et à pointer vers le relai :

2 m de câble coaxial suffisent pour venir se relier à la box et un gain de 35 dBi permettra d’obtenir un bon signal. L’avantage, c’est que cette antenne se démontera facilement, en restant très discrète.

Pour aller plus loin, vous pourrez également vous décider pour des log periodic livrées avec un kit de fixation et 10 m de cordons faibles pertes :

Ici, les antennes utilisées sont très large bande, c’est à dire qu’elles vont pouvoir fonctionner de 700 MHz à 2700 MHz, sans trou, sans failles sur l’intégralité de la bande passante : idéal pour tous les cas, une installation qui pourra également servir pour d’autres opérateurs au besoin. Les cordons de liaison livrés mesurent 10 m et son en H155, un câble coaxial faibles pertes adapté aux fréquences 4G utilisées. L’ensemble sera fixé en extérieur si possible, ou dans votre grenier : pointez vers le relai 4G local et vous obtiendrez un signal maximum, avec sans aucun doute un débit amélioré.
Ce pack représente la meilleure solution si vous envisagez une installation en fixe, une bien meilleure solution que celle de certains vendeurs qui utilisent des antennes à gain bien plus faible, à un tarif identique aux 169 € du pack de Monwifi.fr mais sans fixations, et ne vous fournissent que 5 m de câble, pas vraiment l’idéal pour réaliser une installation définitive 😉

 

Qui a le plus gros ?

Dans la course aux débits, nos opérateurs nous font régulièrement croire que la meilleure connexion sera celle qui offrira le meilleur débit 3G ou 4G. Si c’est en partie vrai pour un gros téléchargement, visionner une vidéo sur Youtube ou regarder une chaine TV en streaming ne nécessite pas forcément d’avoir 200 Mbps.

C’est d’autant plus vrai que les débits super-méga-hyper élevés annoncés par certains opérateurs ne sont au final qu’une propagande commerciale de plus car atteignables uniquement avec des smartphones très récents et sur un nombre souvent limité de relais mobiles, ceux capables d’agréger plusieurs gammes de fréquences. Autant dire, qu’en pleine campagne ligérienne, n’espérez pas toujours atteindre des sommets.

Perdu dans les champs, en 3G une connexion sera totalement exploitable avec 7 Mbps : surf sans soucis, GPS sur Google Map, Spotify en streaming, tout ceci fonctionnera parfaitement, sauf bien entendu si vous avez la malchance d’être un abonné Freemobile en roaming sur une antenne Orange, là désolé, point de salut, il faudrait envisager de changer d’opérateur, payer un brin plus cher mais avoir un vrai réseau mobile, avec des débits surtout.

En 4G, dans les zones correctement équipées, vous pourrez profiter d’un film 4K sur votre tablette dernière génération avec environ 30 Mbps de débit. C’est exploitable sans difficultés, mais attention au volume de données dans ce cas, le flux vidéo de haute qualité va vous le manger et le digérer à très haut débit !

Si vous désirez tester tel ou tel débit, dites vous bien que nombre d’opérateurs ont prévu d’augmenter la priorité des applications comme nPerf, Speedtest : si l’application est détectée, les vannes lui seront ouvertes, histoire d’arriver à un résultat performant, faussant alors le test. Mieux vaut tester un téléchargement en ftp durant 2 minutes et regarder le débit affiché : ce sera plus parlant ! Pensez également à désactiver les Femto qui auraient pu être installées sur la box locale : retirer la boite rouge d’une Freebox Revolution, c’est éviter de voir vos connexions 3G transiter par la ligne ADSL, c’est aussi encourager un opérateur encore à la traine pour déployer encore plus vite ses relais, même si votre qualité de réception en pâtira forcément.

Pour finir, comme toujours, payer un peu plus permettra de s’assurer d’une débit de qualité, PARTOUT, et pas seulement à côté de l’antenne mobile locale : c’est génial de capter l’une des rares 4G Freemobile à la maison, de faire un test de débit à 150 Mbps, mais ce serait encore plus génial de pouvoir faire ce même test partout en France, sans être bridé ou limité par d’obscures raisons commerciales sur les antennes Orange. Ce genre de soucis, SFR, Bouygues et Orange ne l’ont pas, à vous alors de choisir le meilleur forfait, de tester l’offre lors des nombreuses réductions, environ une tous les 2 à 4 mois. En Loire Atlantique, Orange et Bouygues sont par exemple performants, et le forfait 20 Go de ce dernier offre une qualité de service parfaitement acceptable pour 3 € seulement. A la fin de l’offre, vous pourrez ensuite basculer sur SFR et ses nombreuses offres à 10 €, puis revenir chez Bouygues, et ainsi de suite : profitez de la portabilité au maximum, anticipez, optimisez vos dépenses.

 

Améliorer la réception #Freemobile

N’utilisant pas mon abonnement Freemobile pour passer des appels, je me suis dit qu’il fallait tester sur l’un de ces nombreux hotspots WiFi/3G/4G disponibles sur le marché. C’était la garantie de recevoir enfin correctement le signal de l’un des rares relais 3G/4G de l’opérateur.

Cette solution est très sympa car elle permet de venir brancher une antenne directive, ici dans un grenier :

freemobile antenne

Habituellement, à l’intérieur de la maison mais à une place bien spécifique, l’antenne permettait de recevoir la 3G et ses débits « extraordinaires », entre 3 et 5 Mbps en moyenne. Là, positionnée dans un grenier, c’est la 4G 2600 MHz qui arrive enfin, oh miracle, même si le signal est réduit à peau de chagrin, logique vue la bande de fréquences utilisée :

freemobile hotspot

Sans antenne directive, mais uniquement depuis le grenier, le petit hotspot arrive à capter un peu de 3G, mais c’est très limité. On se plait à rêver de voir enfin débarquer le 1800 MHz, voir le 700 MHz qui eux feraient un véritable carton pour la couverture de la région, encore trop faiblarde en réseau propre.

Là, avec l’antenne, en 4G, le débit oscille en 6 et 7 Mbps, mais le faible signal ne permet effectivement pas une mesure véritablement efficace hélas. L’espoir pourrait venir de l’activation d’une nouvelle antenne en 1800 MHz, installée mais pas encore branchée. Dans tous les cas, les deux antennes potentiellement accessibles se situent à 7 km, autrement dit sans une bonne antenne, point de salut, retour sur l’itinérance Orange et ses débits de m…

Je profiterai encore de Freemobile durant un mois 1/2, surtout durant un court séjour à l’étranger, ensuite adieu cet abonnement à 4 € : pas envie de payer 19 EUR pour un réseau en carton pâte, j’attendrai la prochaine vente privée délirante pour revenir chez les bricoleurs du mobile 🙂

Wifipak V2 : les essais en labo

Les essais en labo se poursuivent sur la version 2 de notre gestionnaire Wifipak, une version gonflée comme nous l’avons déjà évoqué dans ce billet.

Nous avons commencé par munir l’appareil d’un SSD de 64 Go et avons procédé à l’installation de la platine :

wifipakv2_1

Notez l’imposant dissipateur qui se colle d’un coté sur les processeurs, et viendra se coller, via sa face blanche ici présentée, sur le fond du boîtier. Pas besoin de plus, la dissipation fonctionne fort bien, les limites reste acceptables :

wifipakv2_tempe

A pleine charge logicielle, l’appareil montera au delà bien entendu, mais tout ceci reste prévu et n’aboutira pas à la destruction irrémédiable de la platine.

Une fois assemblé, le Wifipak v2 a belle allure, même si à la place du bleu, on aurait pu lui préférer du blouge, c’est joli le blouge non vous ne trouvez pas ? 😉

wifipakv2_2

De suite, dès la mise en route, c’est la vitesse qui frappe : nous passons sur la gamme au dessus avec cette platine nouvelle génération, bourrée de mémoire, de ports ethernet gigabit et d’un SSD performant ! La réponse est immédiate, c’est un réel confort et on vient à s’imaginer pouvoir encaisser de très nombreux utilisateurs simultanés sur ce gestionnaire hotspot.

L’une des fonctionnalités la plus sympa, c’est la possibilité de venir greffer un hotspot Bbox Nomad sur l’un des deux ports USB : reconnaissance immédiate par Wifipak ! Le temps d’ajouter des règles de trafic et nous voici en ligne en 3G/4G sur le super réseau Bouygues Telecom, c’est bluffant de simplicité !

wifipakv2_4G

Mieux encore, nous allons pouvoir définir nos deux passerelles, Freebox en WAN et Bbox en USB pour travailler ensemble :

wifipakv2_bboxwan

en groupant les deux sorties sur un seul et même groupe :

wifipakv2_multiwan

Ici, nous avons donné la priorité à WANGW, la ligne adsl Freebox. En cas de saturation ou de coupure, la bbox nomad prend le relai et re-route tout le trafic automatiquement. Bien entendu, nous pourrions tout aussi bien envisager un fonctionnement encore plus complet :

[checklist]

  • WAN1 sur Freebox
  • WAN2 sur Livebox
  • WAN3 sur Bbox Nomad

[/checklist]

 

et là, nous avons la solution parfaite pour utiliser à plein débit deux lignes, tout en conservant une solution de repli en 3G/4G ! Qui dit mieux ? 🙂

Nous avons tenté, en vain, de pouvoir proposer un système compact pour l’enregistrement des logs, simplement en venant brancher un disque USB, mais la configuration du firmware utilisé est telle qu’il est quasiment impossible de venir modifier le fonctionnement du daemon syslog interne et de venir y ajouter des scripts dédiés. Tant pis, nous conservons notre formule d’enregistreur de connexions externe, parfaitement opérationnelle avec le petit Raspberry Pi 2.

Conclusion :

Avec cette version améliorée, nous disposons d’un outil largement suffisant pour les besoins les plus gourmands, tout en ajoutant des fonctionnalités avancées :

[checklist]

  • ssd interne
  • gestion des coupons à durée pré-définie
  • multi-WAN pour des connexions redondantes
  • gestion d’un modem 3G/4G

[/checklist]

Le temps de terminer nos essais, de vérifier quelle configuration vous proposer, et Wifipak V2 sera disponible en ligne, au départ pour remplacer votre ancien Wifipak, puis par la suite avec une formule complète, intégrant l’enregistreur de connexions.

 

 

Freemobile va expérimenter en 1800 MHz

Le régulateur des télécoms a autorisé Freemobile à mener des expérimentations dans la commune du Petit Quevilly (Seine-Maritime), permettant à l’opérateur d’évaluer l’agrégation de porteuses en utilisant conjointement la bande 1800 MHz et la bande 2600 MHz qu’il exploite déjà pour fournir de la 4G.

A terme, le LTE Advanced deviendrait donc possible,  cette 4G+ déjà mises en avant par nombre d’autres opérateurs français.

En 2015, Freemobile pourrait également se positionner sur les enchères de la bande 700 MHz, une façon d’améliorer la couverture en intérieur et de déployer encore plus son réseau mobile, mais aussi une façon pour l’Etat de récupérer une fortune pour des caisses désespérément vidées par le précédent gouvernement.

Maintenant, espérons que les relais équipés LTE-A (4G+) seront capables de véritablement fournir des débits acceptables, élevés, et là le doute reste permis si on en juge les trop souvent pauvres débits actuels en 3G ou 4G en Loire Atlantique : une connexion 4G partout, c’est génial, mais relier ses relais avec des liaisons rapides, c’est encore mieux, voir même indispensable, sous peine de fournir un pitoyable service 3G à l’utilisateur connecté et équipé 4G…

freemobile_sim

L’AESA autorise les tablettes et téléphones allumés en vol

« BRUXELLES (Reuters) 

Les passagers des compagnies aériennes seront autorisés à utiliser leurs téléphones portables et autres tablettes pendant la totalité du vol, a annoncé vendredi l’Agence européenne de la sécurité aérienne(AESA).

La nouvelle réglementation entre en vigueur vendredi mais les compagnies aériennes vont d’abord devoir prendre des mesures d’ajustement.

La réglementation actuelle oblige les passagers à maintenir leurs appareils en « mode avion », c’est-à-dire de désactiver les connexions cellulaires, WiFi et Bluetooth, pour qu’ils n’émettent pas de signaux radios qui pourraient interférer avec les systèmes de l’avion.

La Commission européenne avait déjà autorisé l’utilisation de la 3G et de la 4G, qui permettent d’aller sur internet et d’envoyer des mails, quand les appareils volent à plus de 3.000 mètres.

« La nouvelle directive autorise les compagnies aériennes à permettre de laisser ouverts les appareils électroniques personnels sans avoir besoin de rester en mode avion », déclare l’AESA dans un communiqué. « C’est la dernière mesure réglementaire avant l’autorisation d’offrir des communications ‘gate-to-gate’ ou des services WiFi. »

Avec la nouvelle réglementation, chaque compagnie aérienne devra procéder à des tests pour s’assurer que cette autorisation n’est pas un danger pour la sécurité dans l’avion.

L’AESA dit s’attendre à ce que les compagnies s’adaptent au nouveau régime dans les huit prochains mois.

(Francesco Guarascio. Danielle Rouquié pour le service français) »

 

Avec ce communiqué, l’AESA permet désormais aux compagnies qui en auront fait le choix d’autoriser l’utilisation d’un portable ou d’une tablette durant toutes les phases d’un vol. Adieu donc la tranquillité des vols, vous aurez bientôt à supporter les communications tonitruantes de votre voisine en cours de rupture avec son p’tit copain, ou celles du jeune loup aux dents longues en train de communiquer ses derniers chiffres au bureau de New York.

L’avion, dernier lieu de repos communiquant au monde va donc récupérer la place peu enviable du TGV, sans pour autant disposer d’une zone pour vous isoler lors d’un appel. Ainsi va la technologie, gageons que le premier opérateur qui aura l’idée d’incliner quelques antennes relais vers le haut gagnera les faveurs des voyageurs réguliers, puisqu’à l’origine les relais sont prévus pour couvrir des zones au sol, pas à 11 000 m d’altitude 😉

a380

 

 

Freemobile : 3,99 €/mois tout illimité durant un an…

Décidément, la semaine est riche sur le thème Freemobile : aujourd’hui, l’opérateur bricolo lance une promotion sur Vente-Privée, avec un abonnement voix/sms/mms illimités, l’accès à la 3G et à la 4G pour seulement 3,99 €/mois, sans engagement, et durant une année.

freemobile_venteprivee

Forcément, l’offre est à destination des nouveaux pigeons clients, sans aucun engagement, moyennant la facturation de la carte SIM pour une dizaine d’euros.

A ce tarif là, j’avoue avoir craqué : ce ne sera pas pire que le réseau déficient de SFR qui vous coupe une communication deux ou trois fois à chaque appel, ce ne sera pas pire que les 1 Mbps maximum de SFR en 3G. Là au moins, à défaut d’avoir un service de qualité, le roaming Orange permettra de téléphoner, d’envoyer des SMS, des MMS et parfois, d’utiliser la 3G, si tenté qu’elle fonctionne encore. Et au pire, il me reste le hotspot 3G/4G Bouygues dont la qualité n’a, jusqu’à présent, pas démérité, loin de là.

Et puis, en toute honnêteté, après avoir été un client fort déçu suite au lancement, après m’être fait pigeonner avec des débits catastrophiques,  je vais de nouveau pouvoir tester, me refaire une idée et surtout, pouvoir partir quand bon me semblera puisque je ne suis pas engagé.

Par conséquent, attendez-vous à voir des tests de débit dans les semaines à venir, mais pas des tests sur Degrouptest ou autres sites du genre dont raffolent les fanboys de l’opérateur bricolo : de VRAIS tests, en ftp par exemple, via Youtube, etc !

Je rentre donc au pigeonnier, le sourire aux lèvres, attendant de me faire avoir une fois encore, sans doute un côté sado-maso qui s’ignore, mais après tout, si on veut en parler, si on veut découvrir les côtés négatifs ou positifs, autant tester in-situ.

Rouhhhh, rouhhhh…. à bientôt sur le réseau 3G/4G RTC de Freemobile donc 🙂

freemobile_fusee_down

 

Bouygues : la 4G+ arrive

Communiqué de presse :

Bouygues Telecom annonce le lancement commercial de la 4G+ dans les villes de Lyon, Bordeaux, Grenoble, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Malakoff et Rosny-sous-Bois dès aujourd’hui, et dans les 16 plus grandes villes de France dès la rentrée. Disposant toujours de la plus large couverture 4G de France (69% de la population couverte), Bouygues Telecom est ainsi le premier opérateur à offrir à ses clients des débits jusqu’à deux fois supérieurs à ceux de la 4Gsans surcoût.

La 4G+ (ou LTE-Advanced) est une évolution technique de la norme LTE (la 4G actuelle), qui permet une augmentation significative des débits. Cette augmentation est liée à une agrégation de deux bandes de fréquences. Ainsi, après avoir été le premier opérateur français à atteindre 182Mbit/s à Bordeaux en octobre 2013, Bouygues Telecom est désormais en mesure d’offrir un débit pouvant aller jusqu’à plus de 220Mbit/s. De tels niveaux de débit apportent, en mobilité, un confort d’utilisation comparable à ce qu’offre la fibre optique au domicile.

Dès le 1er juillet, les clients de Bouygues Telecom Entreprises pourront s’équiper du premier terminal compatible 4G+, la box 4G+ de Huawei. Pour ses clients grand public, Bouygues Telecom proposera dès juillet le hotspot Bbox Nomad 4G+ puis, à la rentrée les premiers smartphones compatibles 4G+.
Par ailleurs, afin d’améliorer également le confort de ses clients ne disposant pas encore de terminal 4G+, Bouygues Telecom améliore son réseau 4G, notamment en élargissant la bande de fréquences utilisée sur les sites en 1 800 MHz, passant de 10 MHz à 15 MHz. Dès à présent, les clients profitent d’un meilleur confort et d’une fluidité accrue en 4G dans plusieurs grandes villes, et cet été dans plus de 1 600 communes.