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L’enfumage marketing Freemobile

Je reste stupéfait quand je lis certains articles sur Freemobile, tel celui d’Univers Freebox, association pro-Saint-Niel affichée, qui évoque récemment, je cite : « Le taux d’utilisation du réseau Free grimpe donc doucement, lié en particulier au déploiement rapide des fréquences 1800MHz et 700Mhz de la part de Free Mobile. »

Le 1800 MHz oui, je veux bien, et c’est une chance pour l’opérateur bricolo, clairement une chance. Mais le 700 MHz, je vous invite à bien relire une carte publiée par l’ARCEP, le gendarme des télécoms français donc, montrant les zones autorisées en 700 MHz et les dates d’autorisation surtout :

Et puisque tout fanboy freemobile me dira forcément que je bidonne ce billet, le lien de l’Arcep est ici.

De ce fait, écrire que le taux d’utilisation grimpe grâce au 700 MHz, ce n’est ni plus ni moins que de l’enfumage, de la manipulation, car seules 6 petites zones sont actuellement autorisées, depuis le 6 Avril 2016. Et si comme tout fanboy freemobile votre neurone n’est pas totalement connecté, sur la carte ce sont les zones BLANCHES : nous sommes donc très loin d’une invasion du 700 MHz !

En conclusion, du 1800 MHz oui, et heureusement qu’il se répand, même si les anciens relais peinent visiblement à recevoir une mise à jour, le 700 MHz ne va pas lui envahir au delà des zones en blanc sur la carte, pas avant le 1er Janvier 2018 en tout cas pour une nouvelle zone, ou Avril 2018 pour une zone plus importante, Avril 2019 pour vraiment pénétrer le centre du pays.

Patience donc, pas d’affolement, évitez de vous faire enfumer par les sites pro-freemobile tellement peu partiaux, et méfiez-vous des pseudo statistiques réalisées sur un nombre extrêmement réduit d’utilisateurs, un nombre qui donne une tendance mais ne représente en aucun cas la vérité d’un réseau souvent encore trop contraint à utiliser les antennes Orange, avec les débits minables que l’on connait, hélas, il suffit de chercher un peu sur Twitter pour découvrir les nombreux mécontents, les déçus d’une infrastructure encore en plein déploiement.

Freemobile, ce sera sans doute fabuleux en 2019 ou 2020, d’ici là, il est parfois plus intéressant de payer un peu plus pour une couverture et des débits sans bridage. Ici, c’est Sosh, Bouygues Télécom, voir SFR qui offrent des services adaptés et performants : à vous de voir en fonction de votre région, de vos usages, de vos besoins.

Freemobile : l’enfumage marketing 700 MHz

On dirait bien que la communication marketing fonctionne à fond chez Freemobile : à défaut d’avoir un réseau totalement déployé, à défaut de fournir une 4G partout à pleine puissance, et sans doute pour occulter la baisse conséquente des débits en itinérance Orange, l’opérateur a certainement fait le choix de communiquer sur ce qui l’arrange, comme souvent, créant un évènement là où il n’y a… rien… pour le moment du moins.

En effet, lisez un peu la presse en ligne : on parle à gorge déployée de ce déploiement 700 MHz en hausse chez Freemobile, de ces fréquences en or qui vont permettre de déployer en intérieur. Oui, c’est un fait, Freemobile utilise désormais plein d’antennes 700 MHz comme la carte interactive de l’Arcep le montre :

Ah par contre moi j’y vois un défaut, et un défaut de taille : TOUTES les antennes sont concentrées sur… 2 zones 🙂
Nous sommes loin du déluge 700 MHz évoqué dans certains articles pro-freemobile, nous sommes surtout très très loin d’une couverture nationale. C’est un début, et il faut bien débuter à un moment, mais ce n’est qu’un début, limité, restreint.

Et puisqu’il faut raison garder, comparons avec la bande voisine, le 800 MHz, et son déploiement en France métropolitaine :

Ah oui, plus de 26000 supports, tous opérateurs confondus, contre 329 en 700 MHz… Là effectivement on peut parler de couverture conséquente, le déploiement 800 MHz est correct, et surtout autorisé sur tout le territoire national, ce qui n’est pas le cas du 700 MHz.

Petit rappel à ce sujet avec une carte de l’Arcep :

Vous commencez à comprendre ? Les zones 700 MHz déployées par Freemobile sont celles autorisées au 6 Avril 2016, et EXCLUSIVEMENT CELLES LA , c’est à dire 4 zones en France !

Pour espérer voir Freemobile redorer le blason de son réseau et mieux pénétrer les bâtiments, il vous faudra attendre après le 1er Juillet 2019 pour une couverture véritablement nationale.

Attention donc à l’enfumage médiatique : oui le 700 MHz arrive, non il ne sera pas déployé partout avant Juillet 2019, contrairement au 800 MHz, et n’espérez rien en 2017 surtout ! Le réseau Freemobile va donc rester ce qu’il est sur une majeure partie de notre territoire : faible, peu rapide, et avec des fréquences qui couvrent fort peu en intérieur, pour le moment du moins, n’en déplaise aux fanboys aveuglés de l’opérateur bricolo.

D’ici là, les autres opérateurs parleront déjà de 5G et auront déployé encore plus de supports, conservant une longueur d’avance dans la course aux clients.

Le culot monstre de #Freemobile

Jamais opérateur n’aura autant mené ses ~~pigeons~~ abonnés par le bout du nez. Pour preuve, un extrait du récent email envoyé à ses clients :

"En France métropolitaine, Free vous permet d’avoir accès à ses
services mobiles dans les zones couvertes par son propre réseau ainsi
que par le réseau d’un opérateur partenaire en itinérance 2G/3G.
Conformément aux lignes directrices de l'ARCEP du 25 mai 2016 sur le
partage des réseaux mobiles, Free et l’opérateur partenaire ont conclu
un accord portant notamment sur une limitation progressive des débits
maximums atteignables sur le réseau de l’opérateur partenaire en
itinérance 2G/3G.

De ce fait, les débits théoriques maximums atteignables par abonné sur
le réseau de l’opérateur partenaire en itinérance 2G/3G seront de
5 Mbit/s (débit descendant) et de 448 kbit/s (débit montant) à compter
du 1er septembre 2016 jusqu’au 31 décembre 2016. En 2017 et 2018, ces
débits seront de 1 Mbit/s (débit descendant) et 448 kbit/s (débit
montant). Ensuite, ils seront de 768 kbit/s (débit descendant) et 384
kbit/s (débit montant) pour l’année 2019 et de 384 kbit/s (débit
descendant) et 384 kbit/s (débit montant) pour l’année 2020."

Donc oui, en Septembre vous serez contraints de venir vivre dans une zone de couverture du réseau en carton si vous voulez espérer atteindre des débits géants, et encore, si l’antenne Freemobile concernée est correctement reliée au monde extérieur, ce qui, pour notre région proche, ne semble pas si évident : difficile d’avoir 200 Mbps, il ne faut pas rêver et surtout ne pas gober les arguments marketings de l’opérateur.

Le plus honteux, c’est que désormais chez Freemobile vous aurez deux catégories d’utilisateurs, à des tarifs identiques :

[checklist]

ceux qui ont accès à une antenne Freemobile et du débit, en théorie

[/checklist]

[badlist]

ceux qui devront se contenter du réseau Orange en roaming, bridé à mort

[/badlist]

Encore une fois, tout cela au même tarif, et tant pis si, comme moi, vous êtes reliés à une antenne Orange, il ne fallait pas vous abonner. Le joli forfait discount va désormais s’adjoindre un réseau à géométrie variable : débit discount sur Orange, débit on-peut-faire-mieux sur les antennes de l’opérateur.

Personnellement, tant qu’une antenne Freemobile n’aura pas fait son apparition par ici, autant oublier cet opérateur bricolo. Il sera intéressant en ville, dans les zones urbaines, mais en pleine campagne, venir payer 16 ou 20 € pour être limité, je pense qu’il ne faut pas être stupide, d’autant que les 50 Go ne seront jamais consommés, là encore un argument marketing fumeux pour attirer le gogo qui ne juge que par le volume de data.

En conclusion, il y a les vrais opérateurs et il y a les bricolo discounts. Et avec son récent email, je vous laisse devenir dans quelle case Freemobile vient de se classer, la fusée du début est à court de carburant et en chute libre…

Freemobile : bridage Facebook ? La preuve par le débit…

Disposant d’un hotspot WiFi avec carte SIM Freemobile, il m’arrive d’expérimenter avec ce matériel, non pas pour surfer, ne rêvons pas, mais pour le développement de certains produits novateurs. En gros, j’ai une connexion via un port USB, et cela me suffit pour travailler en labo.

Lors de ma découverte, je suis connecté en roaming sur l’antenne Orange de Crossac, en H+ (ou plutôt en H—- lol).
Le débit ? N’en parlons pas, c’est tout juste du RTC amélioré, comme à chaque fois avec Freemobile. J’utilise en outre un hotspot Wifipak qui me diffuse un réseau WiFi et intègre un portail captif : je me connecte, il m’affiche une page, puis me laisse ensuite surfer librement.

J’observais donc le trafic sur le port WIFIRALINK (le WiFi du Wifipak) et sur HOTSPOTUSB, mon petit modem Freemobile, en surfant au départ sur un site de programmes TV, puis sur Facebook, avant de revenir sur un site de banque en ligne. Voici le résultat de la courbe de trafic :

Très bizarrement, on voit nettement le débit se casser drastiquement la figure lors de l’utilisation de Facebook, sans doute une coïncidence me direz-vous car l’opérateur bricolo possède un réseau tellement formidable aux yeux des fanboys qu’il ne peut en être autrement, diable !

Eh bien je suis tenace, et j’ai refait un test, toujours en roaming Orange :

Sur Facebook, oui c’est toujours la catastrophe (Twitter idem pour info, mais je ne l’ai pas capturé sur mes graphiques). Sur Tele-Loisirs c’est un peu mieux, il y a peu de data donc on peut ouvrir les vannes.

Par contre, quand on surfe sur le site de Freemobile, là…. les vannes sont ouvertes en grand, l’expérience client est à son top, on dépasse même un débit de 3 Mbps, waouhhhh, on sent la 5G arriver là, on n’a pas l’habitude d’avoir autant en roaming Orange, c’est le mur du ~~son~~ con qui approche 🙂

Bon j’entends déjà les fanboys me dire :

ça ne prouve rien !
tu t’acharnes contre Freemobile, pauvre enflure, pauvre débile…
si t’es pas content vas chez un autre opérateur
rien ne prouve que c’est Freemobile
on ne voit pas le signal reçu
ta connexion USB est trop lente pour le superbe réseau 5G++
il pleuvait
le champ géomagnétique de la terre a changé

et j’en oublie sans doute des plus délicats 😉 Payez moi un huissier et je vous refais le même test si vous voulez, histoire de bien poser les choses tiens !

Reste que vous aussi vous pouvez reproduire le test si vous arrivez à analyser le flux arrivant sur une connexion H+, testez, et commentez ensuite. Je suis sans doute le seul malchanceux de la galaxie à avoir un mauvais débit, pourquoi pas après tout, mais là, les preuves du filtrage/bricolage/blocage commencent à sérieusement s’accumuler hein, il faudrait un jour ouvrir les yeux et passer aux sanctions via les associations de consommateurs ou le régulateur des télécoms.

2022, la fin de Freemobile

Oui, en 2022 l’ARCEP prévoit la fin de Freemobile, du moins de son itinérance sur le réseau Orange, mais de façon progressive comme l’évoque ce graphique :

Bon, certes, parler de haut débit fera rigoler tous les clients Freemobile, dont je suis, surtout ceux qui doivent se farcir l’itinérance bridée-bloquée-limitée sur Orange, hélas.

Mais au delà de l’aspect technique totalement bricolé de l’opérateur, le voir encore faire le coucou plus longtemps me dérange, moi client, car il n’aura ainsi pas d’incitation à se presser pour déployer encore plus rapidement ses antennes, et ainsi offrir un débit convenable à ceux qui payent entre 4 € et près de 20 € pour les moins chanceux.

Nous n’avons donc pas fini de nous moquer des débits 1G en roaming ou des débits 2G sur les antennes propres en 4G. Freemobile, ce n’est pas cher, et…. ce n’est pas cher, pas plus. Si vous voulez de la qualité, allez voir Orange/Bouygues par exemple, à un tarif normal, celui qui permet de financer un vrai et bon réseau.

2015 : quoi de neuf ?

Les interminables fêtes de fin d’année sont enfin terminées, voici désormais la nouvelle année, que Blogwifi.fr vous souhaite bien évidemment bonne, excellente, et pleine de joie : comment pourrait-il en être autrement après tout ? 😉

Mais comme chaque année, mon discours ne changera pas, orienté vers ceux qui n’ont rien, voir ceux qui ont moins : pensez à eux, pensez à elles ! Se priver de peu apporte toujours beaucoup à d’autres, et c’est tellement valorisant de faire un geste humain, fraternel.

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Que pouvons-nous attendre de 2015 ? Mettons de côte les inévitables hausses (la poste, les impôts, etc.) et concentrons-nous sur la technologie.

Mi-Janvier par exemple, Freemobile devrait couvrir 75% de la population, j’insiste sur
le mot P O P U L A T I O N : si vous habitez en campagne, ce que les parigots bien pensants dénomment la proviiiiiiiince, région où l’ADSL arrive à peine et où l’eau et le gaz sont rares, ne comptez pas forcément trouver une antenne de l’opérateur bricolo à proximité de chez vous, même si le déploiement est intense, rendons grâce aux techniciens tout de même. Fort heureusement, l’ARCEP autorise l’utilisation d’une faible partie de la bande 1800 MHz au 1er Janvier, une façon de mieux pénétrer les habitations qu’avec le 2600 MHz, et d’envisager plus tard la 4G+ qui sait…

En 2015 toujours, le Président de la République envisage de nommer M. Sébastien SORIANO à la tête de l’ARCEP, le gendarme des télécom. L’enjeu est important, avec par exemple la vente aux enchères de la bande 700 MHz, prévue à priori pour Décembre 2015. Le 700 MHz est un enjeu de taille puisque cette gamme de fréquences pénètre à merveille à l’intérieur des habitations : c’est une opportunité de taille pour développer sa 4G, ou même la future 5G, et une manne financière incroyable pour renflouer les caisses de la France.

Les fans de la Pomme attendront également cette année 2015 pour vider leurs comptes bancaires et s’acheter une iWatch, la montre hors de prix qui… donne l’heure 🙂 A chacun ses priorités après tout, mais bon, pour un produit sooooo amaaaaaazing que ne ferait-on pas ?!

2015, c’est également le lancement de la Bbox Miami chez Bouygues Telecom, une toute tite boite pleine de surprises qui devrait apporter la TV sur des lignes ADSL jusqu’à présent relativement isolées, mais pas que : avec de multiples fonctionnalités, la critique a salué l’innovation de l’opérateur en béton et la volonté de la proposer en priorité aux clients actuels. Wait, and see…

Bbox Miami

Cocorico, 2015 sera également la montée en puissance d’Ovh qui vient d’obtenir d’importants financements pour poursuivre son aventure internationale. Client depuis 13 années, c’est une vraie fierté de suivre ce petit hébergeur devenu grand, spécialiste du serveur mutualisé, dédié, puis du cloud avec Hubic, de l’adsl, etc. La réussite de son PDG, Octave Klaba, est à saluer, dans une société qui se veut incroyablement morose et qui n’arrive pas à sortir la tête de cette pseudo crise qu’on nous assène à tous les coins de rue : chapeau bas Monsieur Klaba, et respect !

Je vous épargnerai les inévitables sorties des smartphones, chaque constructeur va y aller de ses annonces, entre le Galaxy S6, l’iPhone 39, le Nexxus 21 et j’en oublie très certainement, c’est le jeu du marketing ma pauvre Lucette 😉

A nous également les incontournables amaaaaazing, gorgeous, new, increeeeedible de Tim Cook, Grand Gourou d’Apple, parfaitement formé à la communication filtrante à l’américaine qui met toujours en avant des produits ordinaires vendus au prix fort. Ne changeons rien donc, 2015 ne devrait pas trop innover sur le sujet, ce qui fonctionne doit rester.

Plus sérieusement, 2015 devrait voir la poursuite de l’essor des objets connectés. Souvenez-vous, avant on déjeunait avec une fourchette ordinaire, on pensait à arroser ses plantes régulièrement, et on prenait plaisir à faire de la gym. Désormais, on surveille le nombre de bouchées, le nombre de pas, et si la terre du ficus s’assèche, votre smartphone viendra gentiment vous sermonner. Too much ? Oui, parfois, mais que ne ferait pas le marketing pour vous vendre ces choses totalement inutiles et pourtant tellement indispensables dans votre vie de geek ?!

Et puis en 2015, le chevalier aux cheveux ~~gras~~ en bataille nous l’a dit, nous allons entendre parler de Free, des surprises sont encore prévues, avec une nouvelle box en fin d’année, la V7 sans doute, et très certainement d’autres idées géniales ou bricolées, au choix, en milieu d’année.

Parions pour finir que la 5G commencera à faire parler d’elle très rapidement : on va une fois encore nous vanter des débits extraordinaires, nous vendre des forfaits au prix fort, pour au final arriver à les démocratiser et à rendre cette future 5G on ne peut plus ordinaire, comme au temps de la 3G. Moi, j’aimerai déjà pouvoir avoir de la 4G normale, voir les territoires ruraux équipés en très haut débit, voir les communautés de communes et nos conseillers généraux investir dans autre chose que du cuivre.

Allez, après tout, bonne année 2015, prenez soin de vous surtout, et restez curieux 😉

4GMark aligne Freemobile en itinérance

C’était prévu, et il est étonnant que cela ne soit pas sorti plus tôt : 4GMark vient de prouver par A+B que Freemobile limitait sévèrement les débits lorsque vous étiez en itinérance sur le réseau Orange, un fait que tous les abonnés auront déjà constaté à un moment ou un autre hélas.

Si effectivement les débits sont convenables une fois sur le réseau Freemobile, hélas encore trop peu répandu dans notre région, bien que progressant régulièrement, en bascule sur Orange il en est toute autrement. Essayez donc d’écouter Spotify sans coupures par exemple, tentez de surfer sur Facebook, voir même, oh délire sublime, de lire une vidéo sur Youtube, vous savez le méchant américain qui encombre le réseau du gentil Chevalier Niel, le libérateur des pigeons du mobile français : c’est peine perdue !

Moi client via une offre Vente Privée à 4 € durant un an, j’aurais tendance à suggérer quelques pistes d’actions à St Xavier, libérateur des télécoms :

se préoccuper des 9 millions de clients Freemobile avant d’aller fanfaronner aux USA ou d’envisager de devenir MVNO en Allemagne
arrêter de sans cesse bricoler et prendre les clients-pigeons pour des crétins : ça se voit, ça se détecte vos bridages et autres limitations continuelles.
arrêter de se moquer des autres avant d’avoir un bon réseau, rapide, disponible.

Espérons que 60 Millions de consommateurs, voir, on peut rêver, l’ARCEP se saisissent du dossier, forçant une fois pour toute l’opérateur à rétablir une itinérance normale, en attendant que son réseau puisse enfin prendre en charge l’intégralité de ses abonnés.

D’ici là, mon Freemobile personnel se contentera d’une parfaite connexion sur la Femto du bureau et pour le reste, profitera avec bonheur du hotspot mobile Bouygues Telecom et de ses 6 Go de données mensuelles, là où le réseau freemobile n’existe hélas pas.

Lien de l’article

B and You : arnaque à la carte

Dernière idée de l’opérateur low-cost B-and-You : se glorifier du réseau de Bouygues Telecom, couvrant 70% de la population française en 4G ! Si les fait sont là, le réseau effectivement actif et les performances à la hauteur, la publicité utilisée peut laisser à désirer :

Que voyons nous au premier regard ? Une carte qui laisse clairement supposer que 70% du territoire serait couvert, alors qu’il s’agit de 70% de la population, c’est à dire là où les gens se regroupent, les grandes villes, les grandes zones urbaines, certaines régions touristiques, etc.

Il y a là une nuance de taille qui induit le consommateur en erreur, en dépit d’une mention claire comme le souligne B and You sur Twitter : l’opérateur, habile stratège dans l’art de la communication, sait bien que l’oeil regardera en premier l’image avant de lire le texte.

En fait, la véritable carte 4G, telle que communiquée par l’ARCEP début Juillet est un peu moins explicite, visuellement parlant :

Sur cette carte, l’oeil ne va pas immédiatement observer cette première position sur la couverture, sauf s’il se focalise sur les grandes villes : Paris, Nantes, Lyon, Marseille, etc. sont ainsi bien couverts en 4G, rien à voir avec la faible couverture de Freemobile. Non, l’oeil va surtout observer les vides présents sur la carte et aura du mal à croire à ces 70%, pourtant bien présents.

Il aurait été plus honnête de la part de l’opérateur de communiquer d’une façon différente sur ces 70%, sans chercher à abuser les lecteurs/consommateurs. C’est d’autant plus dommage que, utilisateur régulier d’un hotspot 4G Bouygues, la couverture est vraiment présente, le réseau est efficace. Alors pourquoi chercher à faire croire ou à fausser la lecture ?

Une fois encore, dans le petit monde de la 4G, tout est possible, tout est ouvert, nos opérateurs vont vous vanter tout et n’importe quoi. Ils utiliseront des visuels qui parlent, frappent, même s’ils ne sont pas totalement adaptés à la réalité-vraie. Méfiance donc, analysez, ne laissez pas vos yeux réfléchir mais comparez et gardez un esprit ouvert, libre 😉

Freemobile : encore dans le rouge !

Je ne sais pas si vous avez lu la dernière étude de l’Arcep, s’intéressant cette fois au haut débit mobile et à cette fameuse 4G. Ne faisons pas durer le suspense :

Pour changer, Freemobile est une fois encore bon dernier, très en dessous de tout si on en juge cette étude. Là où Orange domine très largement, où on voit Bouygues Telecom monter, on retrouve systématiquement les bons derniers des classement.

Je m’amuse donc toujours de voir les fanboys Freemobile réaliser des speedtest avec les applications dédiées, sachant que ces tests ont une QoS dédiée, étudiée pour vous offrir un résultat MAXIMUM !

Personne ne semblant l’avoir compris, nous nous retrouvons donc avec des débits incroyables lors du test, et des vidéos Youtube qui ne se lancent pas lors d’un usage normal : ainsi va Freemobile, réseau de l’esbrouffe et du marketing, ouvrant ses relais 4G au compte goutte (regardez ceux de St Nazaire par exemple, déclarés mais pas activés), communiquant chaque semaine sur un détail insignifiant pour occuper le devant de la scène, régulièrement épinglés lors d’essais sérieux : vous êtes bien connectés en 3G ou en 4G, mais les performances ne sont pas présentes dans de trop nombreux cas.

Un site spécialisé Free se charge de faire régulièrement des bilans de cette 4G, comme ici sur Alès, montrant des couvertures limitées car peu d’antennes sont activées en comparaison des autres opérateurs sur le même site. Le délire m’emporte ? Je suis un anti-freemobile convaincu ? Regardez la carte de notre exemple, Alès, trouvée sur le site antennesmobiles.fr :

Combien d’antennes Freemobile (en gris) comptez-vous ?

Fanboy Freemobile : « 75, mais de toute façon je ne paye que 16 €, les autres opérateurs sont des escrocs !!! »

Il y en a bien 3, alors qu’Orange et SFR en dénombrent 14, Bouygues 7. Pas difficile alors de ne pas couvrir toute une ville en 4G 😉

Nous reviendrons d’ici quelques années voir si la couverture de population annoncée est bien conforme, gageons que l’ARCEP ne lâchera pas le morceau et obligera l’opérateur bricolo à tenir ses engagements, à moins que d’ici là il ne rachète l’immense réseau 4G de Bouygues Telecom, qui sait… Ce serait là une aubaine pour les clients potentiels, et cela Freemobile semble l’avoir bien compris !
En attendant, attrapez la p’tite vérole, un rhume, une luxation de l’épaule, mais ne perdez pas vos sous chez Freemobile, pas encore, il est trop tôt 😉

LTE Advanced : premiers essais sur 3.5 GHz

L’autorisation de l’Arcep pour la LTE Advanced chez Orange, une 4G encore plus rapide, est entrée en vigueur le 18 février 2014 et se terminera le 31 décembre 2014.

Se déroulant à Bordeaux, cet essai devrait permettre, grâce à l’agrégation de 2 x 20 MHz sur 2.6 GHz et 2 x 20 MHz sur 3.5 GHz d’atteindre des débits maximum de 300 MBps, soit le double des débits actuels.

Bien entendu, un terminal 4G de classe 5 sera nécessaire pour espérer atteindre de tels débits, des terminaux pour le moment indisponibles : il faudra patienter jusqu’au deuxième semestre 2014 !

Une question va se profiler à l’horizon : quid des interférences possibles avec les réseaux Wimax, eux aussi utilisateurs de la bande 3.5 GHz ? Y-a-t-il une volonté de pousser le Wimax vers sa douce mort annoncée depuis déjà quelques années, pour laisser la place au seul haut débit mobile ? La LTE Advanced est clairement plus performante que le Wimax, mais on n’est pas prêt d’y trouver des forfaits illimités, forfaits qui n’existent déjà pas en 3G ou en 4G « simple », à moins que…

Je pense qu’il faut s’attendre à une évolution du marché très haut débit à terme, avec l’apparition de connexions fixes 4G ou 4G Advanced, avec des terminaux bloqués sur un ou 2 relais locaux mais incapables de mobilité : cela permettrait alors aux opérateurs de correctement dimensionner leurs relais en fonction du nombre d’utilisateurs ainsi « greffés » dessus et d’offrir un réel service très haut débit, remplaçant les offres ADSL préhistoriques et des travaux d’infrastructure titanesques pour le déploiement de la moindre fibre.

N’oublions pas non plus que, la 4G à peine lancée, on parle déjà de 5G à l’horizon 2020, dans 6 ans seulement, avec des débits encore plus délirants qu’à l’heure actuelle ! La course aux débits ne fait que commencer, avec de juteux enjeux radioélectriques, pour le plus grand bonheur des Etats qui ne lâcheront pas le bébé sans vous faire largement ouvrir votre portefeuille 😉

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