Archives par étiquette : niel

Freebox Delta : les déçus de Crétin.fr ?

Les réseaux sociaux, Twitter en tête, se remplissent doucement de commentaires acerbes sur la Freebox Delta, cette révolution qui semble au final avoir fait pschiiit dans les mains de St Xavier Aux Cheveux Gras.

Pourquoi ? Sans doute car, comme tout nouveau produit lancé par Crétin.fr, les essais finaux n’ont pas été poussés au maximum, les testeurs seront donc les « early adopters » comme diraient les américons, ces premiers fanboys testeurs, ceux qui ne peuvent résister à débourser un fric fou devant le miracle technique de cette nouvelle boiboite présenté par St Niel !

Et pourtant, les bugs sont là : sifflement, détection d’alarme erronée, agrégation 4G foireuse, télécommande mal assemblée, etc. On ne compte plus les bugs, à ce jour 24 pages sur le BugTracker de l’opérateur, un record sans doute !

Non sérieusement, si payer 480 € pour un truc audio qui sera dépassé dans 2 ans vous branche, attendez, attendez une mise à jour logicielle, attendez une mise à jour matérielle également, ne foncez pas, laissez la cohorte des free-fanboys tester et revenez dans 6 mois observer les réseaux sociaux : peut-être qu’à ce moment là les bugs seront réduits, peut-être que les livraisons se feront rapidement, peut-être même que le 10 Gbit fibré se sera généralisé sur tous les réseaux !

D’ici là, payer autant pour autant de soucis, cela n’a aucun sens, aucun intérêt, autant se prendre une offre à bas prix, ajouter une ligne Freemobile illimitée et se contenter d’une stabilité réseau exemplaire : la Freebox Delta, c’est la Freebox Décevante, ne vous y trompez pas, tout ce qui brille n’est forcément pas d’or, surtout chez Free !

Free : la vie sans box grand luxe ?

Freenaute depuis les années 2000, mais hélas pas reconnu comme ancien client avec plusieurs déménagements, qui n’a pas été surpris de se voir proposer des frais de migration et de mise en service totalement dingues pour la Freebox Delta ? Ce n’est hélas pas un exemple unique, Free ne tient pas compte de la toute première facture du compte client mais de la durée d’utilisation d’une seule et même ligne, dommage, pigeons comptez-vous !

Il faut donc étudier une nouvelle façon d’utiliser internet, une façon avec une connexion ADSL simple ou avec une box bas de gamme, sans fioritures : juste du débit, pas plus, surtout pas tous ces services à la noix qu’on nous vend comme indispensables pour arriver à payer 60 € chaque mois ! Qui est devenu le pigeon de St Niel ? VOUS, NOUS !

Oui mais alors la TV, on fait comment ? Depuis une semaine, nous testons une solution toute bête, avec Molotov TV et une Chromecast : pratique, tout se commande depuis une tablette, simplement, sans ajouter de barre de son délirante là où le Home Cinéma existe déjà !!! Pratique car le replay des émissions existe, simplement, facilement : on cherche, on trouve, on diffuse, et via la connexion de la box cela fonctionne à merveille ! Adieu player en veille qui consomme du courant, bonjour la Chromecast qui ne s’activera que lorsque la TV sera allumée : si on m’avait dit un jour que je deviendra bobo-écolo-bio avec une Chromecast, je ne l’aurai pas crû 🙂

Bon ok, Molotov TV a été programmé avec les pieds : tentez de presser sur la flèche <– retour et hop, l’application se coupe ! Agaçant… Mais globalement, c’est pratique, utile, et en payant un peu d’options, vous vous retrouvez avec un choix de chaines et la possibilité d’enregistrer vos programmes, tentant, un player TV dans le cloud, insensible aux coups de foudre ou aux coupures des opérateurs !

Alors à quoi bon payer plus de 40 € une box révolution ? Avec plusieurs lignes, il me suffit de basculer d’une promo Freebox à une promo Orange, en alternant, pour conserver une ligne entre 9 et 16 EUR maximum et en faisant reprendre par le nouvel opérateur les frais de résiliation de l’autre : économique ! Imaginez aussi une Freebox de base à 30 EUR, 2 lignes 4G pointées sur deux relais différents et vous voici dotés d’un très haut débit à un peu plus cher qu’une Freebox Delta,avec 62 €,  mais avec un vrai débit, de vraies antennes pour un signal maximum, et de la redondance surtout. Qui dit mieux ?

Si un jour la fibre arrive, pareil, un abonnement de base, pas besoin de 10 Gbps là où le réseau local est en Gigabit, sauf à tout changer, investir une vraie fortune pour changer routeurs, switches, ordinateurs, NAS. L’intérêt ? minime !

Attention donc aux sirènes qui chantent le doux refrain de St Niel Aux Cheveux Gras, cet entrepreneur débonnaire mais surtout milliardaire : s’il semble vouloir vous offrir le meilleur, il lorgne surtout sur votre pouvoir d’achat et ce qui sortira de votre portefeuille, quitte à inventer des frais inutiles (des frais d’accès alors que votre ligne est déjà raccordée…), vous proposer une barre de son bas de gamme pour Devialet alors que vous avez déjà un Home Cinéma qui fonctionne, vous proposer un Netflix bas de gamme sur une box présentée comme Super-méga-hyper HD de la mort qui tue, et ainsi de suite.

Pour une fois, PENSEZ PAR VOUS MÊME, demandez-vous s’il n’existe pas de solutions plus simple, une solution qui ne va pas vous forcer à manger des pâtes chaque mois, vous coincer durant des années pour au final devenir proprio d’un player TV inutile et dépassé au bout des 4 années de financement 😉

Freemobile illimité, on craque ou non ?

On ne pourra pas dire que St Niel, chevalier des télécoms, ne sait pas manier le marketing : il a réussi à faire écrire des tas de billets sur des tas de blogs, et cela avec une simple annonce, offrir de la 4G illimitée à ses clients adsl possédant un abonnement freemobile ! La rupture est là, les autres opérateurs vont devoir suivre, forcément.

SFR a d’ailleurs commencé avec une offre destinée à son pack SFR Familly haut de gamme : pschitt !! Loupé !! L’offre est trop restreinte, trop limitée, trop coûteuse, c’est une fausse réponse. Red de SFR a sacralisé son offre avec 100 Go : bien, mais il en manque. L’offre roaming 15 Go ? Ok, mais là encore il en manque, à croire que Red ne prend que des bouts de forfaits de l’offre Freemobile, sans oser la copier, de peur que l’opérateur bricolo ne sorte encore une nouvelle formule, toujours plus vitaminée. Bref, pour le moment rien ne bouge vraiment, Sosh, Bouygues, SFR sont au pied du mur, mis devant le fait accompli, et les clients attendent des réactions maintenant que la 4G est tombée de son Olympe !

Et Freemobile donc, faut-il souscrire sans hésiter ? Commencez par vérifier les relais les plus proches, sur http://www.antennesmobiles.fr/par exemple. Si vous connaissez un pigeon client de l’opérateur, c’est le moment de lui payer un café, voir si à votre domicile vous captez la 4G. Pour cela, dégagez vous au maximum, montez à l’étage, et vérifiez encore et encore. Si le signal est faible, prévoyez d’insérer votre carte Freemobile dans un routeur Huawei, et venez brancher une antenne panneau dessus, pointée vers le relai Freemobile le plus proche : ici, cela fonctionnait plutôt bien, mais à l’époque des essais nous n’avions qu’un pitoyable relai 3G, avec 7 Mbps maximum, c’est dire la qualité du réseau bricolé, en dessous de tout.

Oui, en dessous de tout, c’est hélas souvent ce qui revient sous le clavier des mécontents : manque de stabilité, manque de couverture, manque de débit, le tout associé à un sévisse clients du même acabit, c’est dire si on peut hésiter à basculer sur de telles installations. Le fanboy de base nous répondre que c’est sans engagement, qu’on peut donc partir sans avoir de comptes à rendre, et c’est une chance : Freemobile construit son réseau, donc parfois rien ne fonctionne comme on pourrait l’espérer, parfois on a l’impression que la prise ethernet n’a pas été branchée sur le relai, ou qu’il est relié au monde extérieur avec un modem usb. C’est hélas un peu normal, il faut laisser le temps au déploiement, en contrepartie d’avoir un forfait illimité.
Le mieux reste donc de trouver un utilisateur, de tester avec lui, mais attention : ne faites pas un speedtest, nous expliquerons plus tard pourquoi éviter ce service… non, mettez le smartphone en mode modem, branchez son adaptateur secteur, et connectez-vous en WiFi.

Allez alors charger une image ISO d’Ubuntu, par exemple http://ubuntu.mirrors.ovh.net/ubuntu-releases/16.10/ et choisissez l’image de 1 Go : observez alors le débit de ce chargement depuis internet, via Freemobile, jusque sur votre ordinateur. Ce débit là vous donnera une idée réelle sur les capacités de votre relai local, bien plus qu’un Speedtest qui aura été par avance repéré et configuré pour fonctionner à plein débit…

Là, et seulement là vous aurez tous les éléments en main pour vous faire une opinion : faut-il céder sans conditions à l’offre illimitée ou dois-je m’attendre à quelques souffrances numériques 🙂

Freemobile : l’illimité change le marché télécom

Ca y est, on l’espérait depuis un moment, voici depuis ce matin une offre mobile illimitée pour les clients internet de Free, sous forme d’un forfait Freemobile, sans changement de prix.

Il était logique de voir arriver cette rupture conséquent et, avouons qu’après le pschitt fait par l’annonce du roaming avec 5 Go mensuels inclus, il s’agit là d’une réelle révolution, un réel changement dans nos habitudes puisque désormais il sera difficile aux concurrents de proposer des offres limitées, ou alors en réduisant les tarifs… J’imagine bien la panique chez Bouygues Telecom, SFR et Orange ce matin.

Désormais, la 3G et la 4G n’ont plus de limites, vous pouvez envisager une connexion internet sans adsl ou fibre, juste reliée à votre relai Freemobile le plus proche, pourquoi pas… Pire encore ? Imaginez la 5G, cette nouvelle norme avec des super-mega-ultra débits qu’on nous annonce pour 2020 environ : pensez-vous que les opérateurs vont pouvoir limiter les volumes, restreindre les fonctionnalités pour chercher à vous facturer fort cher un nouveau service très haut débit ? Au début sans doute, mais si Freemobile s’y lance, que pensez-vous qu’il va arriver ?

Prenons du recul : désormais, avec un forfait à 15,99 €, je n’ai plus à me préoccuper de ce que je consomme, je me moque de le faire en France, en Europe, ou au Canada puisque mon forfait de toute façon me suivra, sans me coûter plus cher. Vous voyez l’idée arriver ? Le forfait mobile universel, mondial, via ce p’tit truc qui tient dans votre poche (et parfois prend feu lol), j’ai nommé le smartphone !

Et dans le métier du hotspot, que va-t-il se passer ? Imaginez ce camping, perdu au fin fond d’une sublime campagne, désireux d’avoir une connexion meilleure que les pauvres 512K de sa ligne ADSL… Un hotspot WiFi/4G et le voici en ligne, avec un débit certes variable mais supérieur à sa ligne cuivrée.

Et l’offre 4GBox dans tout ça, fortement limitée quant aux zones de couverture ? Pschitt, offre à revoir car désormais Freemobile illimité va couvrir TOUTE la France métropolitaine, sans d’autres limitations que de ne pas utiliser le réseau Orange bridé si vous espérez avoir du débit. L’extension du réseau Freemobile se poursuivant, de plus en plus de territoires seront ainsi connectés en 4G. Je pars en vacances, j’emporte mon hotspot avec moi, c’est simple !

Bon, bien entendu, n’espérez pas avoir des débits pharaoniques partout et tout le temps, force est de constater que les quelques essais effectués par ici, sur Lyon, Rennes, n’avaient, il y a de cela une petite année, pas montré une puissance extraordinaire, les débits 4G étaient souvent minables. Il faudra sans doute patienter encore quelques années pour que les bricoleurs du mobile arrivent à correctement brancher leurs RJ45 et relient les différents relais en très haut débit.

Il n’en reste pas moins que la graine de l’illimité est désormais semée, Saint Niel a osé et comme dirait le célèbre dialoguiste, « c’est à ça qu’on les reconnait », au grand damn de ses concurrents qui vont désormais devoir répliquer. Pour une fois, la fusée Freemobile n’aura pas fait pschitt, mais elle est condamnée à réussir : l’effet d’annonce ne suffira pas, il faut que le réseau tienne le choc, et que l’opérateur n’agisse pas à posteriori par quelques coups bas limitant encore et encore le débit… méfiance donc, chat échaudé craint l’eau chaude.

 

Freemobile : spéculations sur le 14 Mars ?

Et c’est reparti pour l’effet marketing, spécialité de Freemobile, le bricolo des télécoms mobiles. St Niel promet une nouvelle annonce le 14 Mars, bien, super, sympa, mais annonce de quoi ?

Si l’opérateur cherche une fois encore à créer une véritable rupture, il a plusieurs options, certaines faciles, certaines un peu plus complexes :

  • un nouveau forfait, intermédiaire, avec moins de data par exemple, mais c’est peu probable, Niel avait clairement indiqué ne rien comprendre aux offres trop complexes des concurrents, voulant se limiter à 2 forfaits simples.
  • baisser le prix du forfait à 20 € ? Pourquoi pas, mais ce sont autant de revenus en moins alors qu’il a toujours besoin de développer son faible réseau, d’améliorer ses débits, de façon à se séparer une bonne fois pour toute de ce roaming Orange qui handicape ses pigeons clients.
  • basculer sur de l’illimité totale, sans restrictions, sur mobile ou via une Freebox 4G fixe ? Pourquoi pas, mais le réseau est-il vraiment taillé pour ? Nos quelques tentatives en Loire Atlantique montrent que la 3G est minable, et que la 4G a du mal à atteindre les débits escomptés, mais ce serait pourtant une idée atteignable, pour contrer l’offre 4GBox de Bouygues Télécom, et la future offre fortement limitée d’Orange. Cela reste en tout cas l’annonce la plus probable, celle qui attirerait le plus de nouveaux clients d’un seul coup.
  • ajouter des services non décomptés du forfait ? La TV Free depuis la connexion 4G par exemple ? Des vidéos à la demande intégrées au forfait ? C’est une solution simple, à condition de ne rien décompter des 50 Go du forfait, sans cela tout va exploser rapidement. Et là encore, il faudra dimensionner le réseau en conséquence.

Quoiqu’il en soit, force est de constater que l’opérateur bricolo monte ses antennes à grande vitesse, comme en témoigne cette carte (source Antennesmobiles) pour les créations depuis le 1er Février 2017 :

Petit bémol toutefois, s’il y a 298 nouvelles antennes, seules 7 ont été activées sur la même période :

Nous avons pu constater qu’il peut s’écouler de très longs mois avant la mise en service effective de certains sites, comme ce fût le cas proche d’ici, à St Joachim (44). Constatons également que les « anciens sites », ouverts en 2500 MHz, n’ont pour la plupart pas été mis à niveau en 1800 MHz, alors que toutes les nouvelles ouvertures intègrent d’office du 1800 MHz, à quelques exceptions près. Rester en 2500 MHz, c’est renoncer à une zone de couverture plus importante, à une meilleure pénétration dans les bâtiments.

Quant au 700 MHz, souvent annoncé à corps et à cris par les blogs de St Niel, Universfreebox en tête, souvenons-nous qu’ils n’ouvrent pour le moment que sur une infime partie du territoire français, au rythme du calendrier des autorisations dressé par l’ARCEP :

Pas d’invasion donc du 700 MHz, sauf sur les quelques zones en blanc sur la carte. Il faudra attendre Janvier 2018 pour voir la Corse et un bout du sud-est équipés, Avril 2018 pour le sud-ouest, et seulement Avril 2019 pour l’ouest et le grand centre du pays. La carte d’Antennesmobiles en 700 MHz est claire :

824 antennes seulement, et dans deux zones uniquement, DEUX ZONES. Pas d’affolement donc, le 700 MHz partout, ce n’est pas pour tout de suite, ce n’est du coup pas un argument qui influencera la couverture de l’opérateur, ne vous y trompez pas, ne vous faites pas avoir par les pseudo statistiques des fanboys.

Allez, un peu moins d’une semaine maintenant et nous serons fixés sur les intentions mobiles de St Niel, sur cette annonce tellement fracassante que nous n’en reviendrons pas 🙂

 

Freemobile : encore un an !

Et voilà, 19 Septembre, fin de l’abonnement Freemobile pris voici un peu moins d’une année lors d’une vente privée, la curiosité de voir si le bricoleur des télécoms français avait évolué.

Force est de constater que oui, Freemobile a évolué durant cette année. Les antennes se sont multipliées, la couverture en réseau propre également, mais tout ne reste pas rose chez Bricolomobile. Par exemple, être couvert par un site Freemobile 3G et avoir du mal à obtenir un bon débit, c’est hélas chose courante par ici. Capter de la 4G (Herbignac) et avoir du mal à dépasser 15 Mbps, c’est également du vécu. On a du coup le sentiment que les nouvelles antennes sont certes déployées, activées, mais la collecte ne suit pas.

La collecte ? C’est cette liaison qui relie les antennes au monde extérieur. Idéalement, une fibre au pied du pylône et hop, le très haut débit est disponible en 4G. Ca, c’est la solution Orange ou Bouygues, mais elle coûte cher et avec un forfait à l’économique, tel celui de Freemobile, la fibre n’est pas disponible partout ! C’est bien là tout le soucis car le client qui pense en avoir pour son argent ferait mieux d’attraper une MST : ce n’est pas le cas partout, en tout cas pas dans ce secteur de Loire Atlantique, en pleine campagne.

Alors oui, cela fonctionne sans doute super bien, ailleurs, je n’en doute pas une seule seconde. Les différents fanboys encouragés par l’opérateur à promouvoir la marque sur Twitter et les autres réseaux sociaux s’en donnent d’ailleurs à coeur joie pour contrer tout contestataire : pas content ? pars ! Pas de débit ? Change de portable ! Il y a toujours une raison pour ne pas salir Freemobile, cet opérateur qui a tellement fait pour notre pouvoir d’achat, rendons gloire à St Niel, chevalier des télécoms 😉 Mais à force de se voiler le visage, de ne pas vouloir voir les problèmes, ce sont les utilisateurs qui tweetent leur mécontentement et partent payer plus cher ailleurs, pour obtenir service, débit et réseau.

Pour moi, dans mon coin de campagne, j’ai trouvé une seule solution pour Freemobile, illustrée ici en image :

cretinmobilee

EN PARTIR !! Même à 4 €, ce forfait reste hors de prix, entre absence de service clients et absence de débit, je pense avoir tout testé, tout essayé, souvent en vain.

Je reviendrai sans doute tester un jour, d’ici 2 à 3 ans, lorsque le roaming Orange qui pourrit totalement l’utilisation de Freemobile aura cessé, lorsque plus d’antennes auront été déployées, lorsque les collectes en carton pâte auront été remplacées par de la fibre ou des FH Gigabit. D’ici là, mes préférences vont, par ordre de priorité, pour Sosh et Bouygues Telecom.

Freemobile sur Crossac (44) : essais décevants

Accusé de tous les maux contre le pauvre Freemobile qui nous a pondu un réseau tellement magnifique et tellement dense en nous libérant du joug des méchants opérateurs historiques, je me suis dit que c’était le bon moment de m’excuser et de refaire quelques essais avec un Honor 5X et ses deux SIM :

[checklist]

  • Bouygues Telecom
  • Freemobile

[/checklist]

 

Et je le prouve, des fois que certains fanboys idiots (pléonasme facile) aient envie de douter, de croire à une manipulation islamo-maçonnico-judeo-illuminato-martio-orangeo-communiste :

freemobile_dualsim

 

Voici donc ce que donne le test en H+ sur le roaming Orange :

freemobile crossac orange

Là nous sommes déjà en 2020, débits réduits et fortement limités, l’opérateur bricolo a clairement pris de l’avance. Non, le signal n’était pas nul, 4 barres sur l’antenne Orange locale !

Poursuivons avec le test sur le réseau H+ de Freemobile, sur son antenne en propre, reçue avec 3 barres à bout de bras dans le grenier (oui la couverture par ici est… limitée) :

freemobile Crossac reseau fm

Sublime, on se prend à déjà rêver du prochain réseau 5G de Freemobile, avec des débits de 1 Mbps, waouhh, je reste impressionné par tant de performances j’avoue, chapeau bas.

Testons maintenant Bouygues Telecom depuis le bureau, c’est à dire dans une maison, en H+ :

speedtest BT Crossac

Le ping est déjà plus rapide, le signal bon (antenne locale), et les débits présents, même si en pleine campagne ou aurait bien aimé avoir plus que cela. Il faut dire que sur le secteur, la 4G de Bouygues est présente, difficilement en intérieur hélas, et elle offre des débits agréables avec peu de signal, de l’ordre de 25 à 30 Mbps, de bons débits donc en pleine campagne et à l’intérieur souvent.

En conclusion, dans mon cas très précis, sur Crossac, Freemobile n’offre rien de satisfaisant, que ce soit sur antenne Orange ou sur ses équipements bricolés, à croire que la fibre n’a pas été branchée ou que le matériel est mal optimisé (relai de Besné, 44). J’avoue avoir hâte de voir ce que donnera le futur relai de St Joachim lorsqu’il aura été activé, situé à égale distance mais équipé en 1800 MHz : un espoir pour avoir un peu plus de réseau, qui sait…

Prochains essais : St Nazaire L’Immaculée, avec de la 4G partout en théorie, nous verrons bien les débits à configuration identique.

 

Améliorer la réception #Freemobile

N’utilisant pas mon abonnement Freemobile pour passer des appels, je me suis dit qu’il fallait tester sur l’un de ces nombreux hotspots WiFi/3G/4G disponibles sur le marché. C’était la garantie de recevoir enfin correctement le signal de l’un des rares relais 3G/4G de l’opérateur.

Cette solution est très sympa car elle permet de venir brancher une antenne directive, ici dans un grenier :

freemobile antenne

Habituellement, à l’intérieur de la maison mais à une place bien spécifique, l’antenne permettait de recevoir la 3G et ses débits « extraordinaires », entre 3 et 5 Mbps en moyenne. Là, positionnée dans un grenier, c’est la 4G 2600 MHz qui arrive enfin, oh miracle, même si le signal est réduit à peau de chagrin, logique vue la bande de fréquences utilisée :

freemobile hotspot

Sans antenne directive, mais uniquement depuis le grenier, le petit hotspot arrive à capter un peu de 3G, mais c’est très limité. On se plait à rêver de voir enfin débarquer le 1800 MHz, voir le 700 MHz qui eux feraient un véritable carton pour la couverture de la région, encore trop faiblarde en réseau propre.

Là, avec l’antenne, en 4G, le débit oscille en 6 et 7 Mbps, mais le faible signal ne permet effectivement pas une mesure véritablement efficace hélas. L’espoir pourrait venir de l’activation d’une nouvelle antenne en 1800 MHz, installée mais pas encore branchée. Dans tous les cas, les deux antennes potentiellement accessibles se situent à 7 km, autrement dit sans une bonne antenne, point de salut, retour sur l’itinérance Orange et ses débits de m…

Je profiterai encore de Freemobile durant un mois 1/2, surtout durant un court séjour à l’étranger, ensuite adieu cet abonnement à 4 € : pas envie de payer 19 EUR pour un réseau en carton pâte, j’attendrai la prochaine vente privée délirante pour revenir chez les bricoleurs du mobile 🙂

Le culot monstre de #Freemobile

Jamais opérateur n’aura autant mené ses pigeons abonnés par le bout du nez. Pour preuve, un extrait du récent email envoyé à ses clients :

"En France métropolitaine, Free vous permet d’avoir accès à ses
services mobiles dans les zones couvertes par son propre réseau ainsi
que par le réseau d’un opérateur partenaire en itinérance 2G/3G.
Conformément aux lignes directrices de l'ARCEP du 25 mai 2016 sur le
partage des réseaux mobiles, Free et l’opérateur partenaire ont conclu
un accord portant notamment sur une limitation progressive des débits
maximums atteignables sur le réseau de l’opérateur partenaire en
itinérance 2G/3G.

De ce fait, les débits théoriques maximums atteignables par abonné sur
le réseau de l’opérateur partenaire en itinérance 2G/3G seront de
5 Mbit/s (débit descendant) et de 448 kbit/s (débit montant) à compter
du 1er septembre 2016 jusqu’au 31 décembre 2016. En 2017 et 2018, ces
débits seront de 1 Mbit/s (débit descendant) et 448 kbit/s (débit
montant). Ensuite, ils seront de 768 kbit/s (débit descendant) et 384
kbit/s (débit montant) pour l’année 2019 et de 384 kbit/s (débit
descendant) et 384 kbit/s (débit montant) pour l’année 2020."

Donc oui, en Septembre vous serez contraints de venir vivre dans une zone de couverture du réseau en carton si vous voulez espérer atteindre des débits géants, et encore, si l’antenne Freemobile concernée est correctement reliée au monde extérieur, ce qui, pour notre région proche, ne semble pas si évident : difficile d’avoir 200 Mbps, il ne faut pas rêver et surtout ne pas gober les arguments marketings de l’opérateur.

Le plus honteux, c’est que désormais chez Freemobile vous aurez deux catégories d’utilisateurs, à des tarifs identiques :

[checklist]

  • ceux qui ont accès à une antenne Freemobile et du débit, en théorie

[/checklist]

 

[badlist]

  • ceux qui devront se contenter du réseau Orange en roaming, bridé à mort

[/badlist]

Encore une fois, tout cela au même tarif, et tant pis si, comme moi, vous êtes reliés à une antenne Orange, il ne fallait pas vous abonner. Le joli forfait discount va désormais s’adjoindre un réseau à géométrie variable : débit discount sur Orange, débit on-peut-faire-mieux sur les antennes de l’opérateur.

Personnellement, tant qu’une antenne Freemobile n’aura pas fait son apparition par ici, autant oublier cet opérateur bricolo. Il sera intéressant en ville, dans les zones urbaines, mais en pleine campagne, venir payer 16 ou 20 € pour être limité, je pense qu’il ne faut pas être stupide, d’autant que les 50 Go ne seront jamais consommés, là encore un argument marketing fumeux pour attirer le gogo qui ne juge que par le volume de data.

En conclusion, il y a les vrais opérateurs et il y a les bricolo discounts. Et avec son récent email, je vous laisse devenir dans quelle case Freemobile vient de se classer, la fusée du début est à court de carburant et en chute libre…

 

 

Freemobile : je t’aime, moi non plus !

Et c’est reparti pour le course des opérateurs, avec une première agression commerciale de BricoloMobile, le pire opérateur mobile si vous ne vivez pas à coté d’une antenne fibrée, suivi de près par BétonMobile, Bouygues Telecom, toujours très offensif et pas prêt à laisser St Niel remporter des parts de marché. Il faut dire que BT dispose d’un réseau d’excellente qualité, régulier, sans doute pas le plus rapide, sans doute pas celui qui va offrir des débits de 300 Mbits sur une rare antenne quelque part en France, mais au moins la qualité est là : on peut écouter Spotify sans coupures, Twitter sans attendre des heures et voir ses images réduites à quelques pixels, profiter de Facebook, de skype sans failles.

Ce qui m’étonne, et parfois m’agace le plus, c’est de voir le nombre de clients pigeons qui se laissent séduire par Freemobile. Personne ne lit donc Twitter ? Il n’est pas difficile de retrouver des avis plutôt mitigés sur les bricoleurs du mobile :

freemobile twitter

Et pour éviter l’habituelle hargne des fanboys aveuglés par la radieuse beauté des cheveux gras de St Xavier, je le répète, j’utilise Freemobile en secours sur un hotspot, je suis client oui, l’un de ces sado-maso qui a profité d’un forfait à 3,99 € durant une année, l’utilisant pour une tablette lors de déplacements professionnels, mais qui va aussi l’utiliser pour partir en congés et va ensuite le remettre à la place qu’il mérite : poubelle ! Oui le réseau se développe encore, et dans ma région c’est plutôt assez mitigé en campagne, faute d’antenne relai. La seule utilisable en 3G délivre à peine 5 Mbps, c’est dire si on est techniquement pris pour des c…

Donner l’impression d’accorder 50 Go gratos durant 6 mois, c’est se foutre de la g… des clients pigeons, car si vous avez le malheur de ne pas vivre proche d’une antenne Freemobile 3G/4G dûment raccordée à la fibre, point de salut vous n’aurez, surtout si vous basculez par malheur sur le roaming Orange. Je pense qu’il faut avoir bien conscience que Freemobile, s’il en a pourtant le statut officiel, n’est pour le moment pas un opérateur mobile aussi fiable que ses autres concurrents sur le marché Français. Attention par contre lorsque son réseau sera pleinement développé, ça va faire très mal si toutes les antennes sont enfin raccordées à très haut débit, les 3 historiques auront du soucis à se faire…

Freemobile donc, choisissez le en toute connaissance de cause, soyez bien conscients des limites, surtout si vous utilisez régulièrement Youtube, Facebook, Twitter, Spotify, ou autre Deezer : ils ne sont pas prêts à vous laisser consommer de la data sur le réseau Orange et une vente privée à 0 EUROS correspond au réel prix de ce qui vous attend, ne dites pas que vous n’aurez pas été prévenus.

A bon entendeur… courage ! 😉