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X96 : debriquer votre appareil

Il peut arriver qu’une box Android X96 soit briquée, et là c’est le drame !

Commencez par aller chercher le firmware d’origine sur ce lien. Décompressez et mettez l’image de côté.

Avec Github, venez installer AML Flash Tool sur votre ordinateur :

git clone https://github.com/osmc/aml-flash-tool

puis :

cd aml-flash-tool

et vous voici dans le bon répertoire, prêt à flasher.

Prenez votre X96, prévoyez un câble USB pour aller sur votre ordinateur mais ne le branchez pas encore, une rallonge USB A comme chez Amazon.

Nous allons maintenant flasher notre firmware Android de base sur le X96, mais avant cela insérez un cure-dent dans le port AV de la bête, pressez le mini-bouton tout au fond et maintenez la pression :

 ./flash-tool.sh --img=aml_upgrade_package.img --parts=all --wipe --s oc=gxl

Relachez le cure-dent et laissez faire…
Vous adapterez le chemin pour le fichier .img bien entendu. Ici, le gxl indique que nous allons flasher un CPU S905, celui du X96. D’autres options sont disponibles, je vous laisserai creuser et adapter à vos matériels. A l’écran, vous obtiendrez :

Rebooting the board ........[OK]
Unpacking image [OK]
Initializing ddr ........[OK]
Running u-boot ........[OK]
Create partitions [OK]
Writing device tree [OK]
Writing bootloader [OK]
Wiping data partition [OK]
Wiping cache partition [OK]
Writing boot partition [OK]
Writing dtbo partition [OK]
Writing logo partition [OK]
Writing odm partition [OK]
Writing product partition [OK]
Writing recovery partition [OK]
Writing system partition [OK]
Writing vbmeta partition [OK]
Writing vendor partition [OK]
Do you want to reset the board? y/n [n]? y
Resetting board [OK]

Et voilà, redémarrez, le X96 sera de retour sous Android, débriqué, totalement opérationnel pour venir ensuite le flasher de nouveau.

 

Box Android X96 sous Linux

màj le 17 Octobre 2022

Les p’tites box android X96 Mini sont parfaitement capables de fonctionner sous Linux, mais cela suppose quelques modifications avec les nouvelles versions disposant d’un hardware très légèrement modifié.

Commencez par charger l’image ISO sur https://github.com/ophub/amlogic-s9xxx-armbian/releases  en ne prenant qu’un nom contenant S905W surtout, le nom de votre CPU.

Flashez l’image sur une carte micro-SD de 16 Go, je ne vous indiquerai pas la marche à suivre, Google ne manque pas de tutos. J’utilise ici le Raspberry Pi Imager, simplissime sous Ubuntu.

Insérez la carte sur votre ordinateur, j’utiliserai ici toujours Linux pour pouvoir modifier sans soucis les fichiers d’une carte formatée en ext4 : vous obtenez BOOT et ROOTFS.

Allez dans BOOT/dtb/amlogic/, puis copiez le fichier meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb sur votre ordinateur, répertoire de votre choix.

En mode terminal, sur votre ordinateur, dirigez vous dans le répertoire où se trouve le fichier dtb puis installez :

sudo apt-get install device-tree-compiler

puis décompilons notre fichier dtb :

dtc -I dtb -O dts meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb -o tmp.dts

Editons le fichier tmp.dts avec nano par exemple, et allons dans la section mmc@74000. Vous y trouverez une ligne max-frequency qu’il faudra modifier avec ce qui suit :

max-frequency = < 0x2faf080>;

Cette modification change la fréquence de la mémoire emmc présente sur les nouvelles versions X96, tout simplement. Sauvegardez le fichier tmp.dts et nous allons désormais le re-compiler, avec le nom meson-gxl-s905w-p281 d’origine :

dtc -I dts -O dtb -o meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb tmp.dts

Simple non ? Vous pouvez effacer tmp.dts de votre ordinateur désormais.

Copiez maintenant votre meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb sur la carte micro-SD, toujours dans BOOT/dtb/amlogic/.

Nous allons maintenant indiquer au système de démarrer sur la bonne configuration en allant éditer dans BOOT/extlinux/ le fichier extlinux.conf. Voici le contenu que vous devez avoir :

LABEL Armbian
LINUX /zImage
INITRD /uInitrd

# rk-3399
#FDT /dtb/rockchip/rk3399-rock-pi-4.dtb
#FDT /dtb/rockchip/rk3399-nanopc-t4.dtb
#FDT /dtb/rockchip/rk3399-roc-pc-mezzanine.dtb
#APPEND root=LABEL=ROOTFS rootflags=data=writeback rw console=uart8250,mmio32,0xff1a0000 console=tty0 no_console_suspend consoleblank=0 fsck.fix=yes fsck.repair=yes net.ifnames=0

# rk-3328
#FDT /dtb/rockchip/rk3328-roc-pc.dtb
#FDT /dtb/rockchip/rk3328-box-trn9.dtb
#FDT /dtb/rockchip/rk3328-box.dtb
#APPEND root=LABEL=ROOTFS rootflags=data=writeback rw console=uart8250,mmio32,0xff130000 console=tty0 no_console_suspend consoleblank=0 fsck.fix=yes fsck.repair=yes net.ifnames=0

# aw h6
#FDT /dtb/allwinner/sun50i-h6-tanix-tx6.dtb
#APPEND root=LABEL=ROOTFS rootflags=data=writeback rw console=ttyS0,115200 console=tty0 no_console_suspend consoleblank=0 fsck.fix=yes fsck.repair=yes net.ifnames=0 video=HDMI-A-1:e
#APPEND root=LABEL=ROOTFS rootflags=data=writeback rw console=ttyS0,115200 console=tty0 no_console_suspend consoleblank=0 fsck.fix=yes fsck.repair=yes net.ifnames=0 mem=2048M video=HDMI-A-1:e

# aml s9xxx
#FDT /dtb/amlogic/meson-gxbb-p200.dtb
FDT /dtb/amlogic/meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb
#FDT /dtb/amlogic/meson-gxm-q200.dtb
#FDT /dtb/amlogic/meson-g12a-x96-max.dtb
#FDT /dtb/amlogic/meson-g12b-odroid-n2.dtb
APPEND root=LABEL=ROOTFS rootflags=data=writeback rw console=ttyAML0,115200n8 console=tty0 no_console_suspend consoleblank=0 fsck.fix=yes fsck.repair=yes net.ifnames=0

Insérez maintenant la carte sur votre X96 Mini. Avant de mettre sous tension, insérez un cure-dent dans la prise AV : il y a au fond un tout petit bouton, fragile, qu’il vous faut presser, et en maintenant cette pression, insérez la fiche d’alimentation.
L’écran va s’activer, puis relachez le bouton : vous démarrez alors sur la carte micro-SD pour le moment et pourrez vous connecter en ssh :

ssh root@adresseIP

Le mot de passe par défaut est 1234, simple non ? L’adresse IP sera celle attribuée au X96, je vous laisse chercher sur votre réseau, votre box.
Créez alors un nouvel utilisateur « root », j’ai mis de mon coté le login « pi », tellement utilisé ici sur les Raspberry Pi.
Une fois le nouvel utilisateur créé, passez en root et lancez l’installation sur l’emmc :

sudo su
armbian-install

Sélectionnez le choix 104 :

104 s905w X96-Mini-&-TX3-Mini meson-gxl-s905w-tx3-mini.dtb

puis le format disque ext4.

L’installation va alors débuter, elle va utiliser le fichier dtb que nous avions modifié au préalable.

A la fin de la procédure, vous pourrez couper l’alimentation, retirer la carte SD et laisser votre X96 désormais démarrer sur sa mémoire flash ! Gain de temps, fiabilité en prime, à vous Armbian sur une machine à 19 €  😉

Ubiquiti’s UNMS on OVH Kimsufi server : tutorial

You are the proud user of a Kimsufi Server from OVH ? You certainly noticed they use their own Ubuntu Server kernel, fully incompatible with the Docker environement required for your UNMS setup…

There is an easy solution, so SSH to your Kimsufi and follow the instructions :

 sudo su
 apt-cache search linux-image-extra

Here, you’ll find the latest kernel version.
When I wrote this article, I got this :

linux-image-extra-4.8.0-22-generic - Linux kernel extra modules for version 4.8.0 on 64 bit x86 SMP
linux-image-extra-virtual - Extra drivers for Virtual Linux kernel image
linux-image-extra-4.8.0-39-generic - Linux kernel extra modules for version 4.8.0 on 64 bit x86 SMP
linux-image-extra-4.8.0-59-generic - Linux kernel extra modules for version 4.8.0 on 64 bit x86 SMP

So, 4.8.0-59 was the last kernel number, linux-image-extra-4.8.0-59-generic to be precise. In the future, you’ll get a newer image, so just replace the 4.8.0-59 with the up-to-date version number.
Now, let’s install this image on our server :

apt-get install linux-image-extra-4.8.0-59-generic
update-grub

You’ll then get something like that, just remember you MUST find the kernel you just installed, here 4.8.0-59 :

Generating grub configuration file ...
Found linux image: /boot/bzImage-3.14.32-xxxx-grs-ipv6-64
Found linux image: /boot/vmlinuz-4.8.0-59-generic
Found initrd image: /boot/initrd.img-4.8.0-59-generic
done

Let’s go on with :

fgrep menuentry /boot/grub/grub.cfg

Now, let’s change some setup, edit the Grub configuration file :

nano /etc/default/grub

and add at the bottom :

GRUB_DEFAULT="Advanced options for Ubuntu>Ubuntu, with Linux 4.8.0-59-generic"

Of course, replace the version number shown here with the kernel version you just installed. Now, let’s reboot :

reboot now

Wait few minutes, and SSH back to your server. Type :

uname -r

you’ll then see the new kernel version, not the OVH kernel :

4.8.0-59-generic

in our example, great !! Again, in the future you’ll get an updated version number, so don’t worry, you do not need to find 4.8.0-59, just something which isn’t the OVH kernel.

Now, Docker is working fine, just install UNMS :

curl -fsSL https://raw.githubusercontent.com/Ubiquiti-App/UNMS/master/install.sh > /tmp/unms_install.sh && sudo bash /tmp/unms_install.sh

and that’s it !

Now http://youserver_ip and finish the setup :

Installer Unifi sur VPS OVH

Les offres VPS d’OVH suffisent pour faire tourner un contrôleur Unifi, ce gestionnaire destiné aux bornes du même nom, et cela sans se ruiner. Voici comment procéder sur un VPS installé sous Ubuntu 15.

Commencez par éditer les sources :

nano /etc/apt/sources.list

et venez ajouter :

# deb http://www.ubnt.com/downloads/unifi/debian unifi4 ubiquiti

deb http://www.ubnt.com/downloads/unifi/debian stable ubiquiti

## Ubuntu

deb http://downloads-distro.mongodb.org/repo/ubuntu-upstart dist 10gen

Ajoutons ensuite les clés pour ces nouvelles sources :

apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv 7F0CEB10

apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv C0A52C50

puis rechargeons la liste des paquets :

apt-get update

avant de charger Unifi :

apt-get install unifi

Patientez alors un petit peu, Unifi va générer les différents paramètres avant de vous autoriser l’accès sur http://ip_vps:8443
(ip_vps est bien entendu l’adresse IP de votre serveur vps)

Si vous souhaitez utiliser une version très récente, ici une version Beta 5.2.0, vous pouvez l’installer comme suit :

cd /home

wget https://www.ubnt.com/downloads/unifi/5.2.0-c0cbee6c/unifi_sysvinit_all.deb

dpkg -i unifi_sysvinit_all.deb

Là encore, patientez un petit peu, les paramètres vont se générer, et votre serveur Unifi en Beta 5.2.0 sera alors accessible.

unifi bete 52

Du coté charge du serveur, nous avons un petit peu de marge sur le VPS 3 coeurs / 4 Go Ram / 50 Go HD utilisé pour notre essai comme le montre le manager de l’hébergement :

unifi vps ovh

Bon surf avec les bornes Unifi, de véritables petits bijoux pour déployer aisément du WiFi.

Hotspot Wifipak, version 2016 : au labo !

Le hotspot Wifipak fait partie des hotspots appréciés sur ce marché de niche : pas d’engagements, pas de limitations surtout (contrairement à nos concurrents), accès complet, configuration sur mesure, entre autres qualités.

Il faut maintenant envisager une formule différente, sans toutefois faire exploser les coûts, en proposant une offre plus puissante par exemple, une offre plus compacte, adaptée aux besoins des hotspots de taille moyenne ou supérieure.

Oui, nous pourrions basculer sur des ordinateurs compacts, très compacts, très puissants, un peu sous la forme de racks 1U, une forme de serveurs en fait. Mais là, le prix de revient va exploser : est-ce bien utile ?

Non, notre idée est de rester sur une formule plus simple :

[checklist]

  • un ordinateur sans clavier ni écran
  • deux ports ethernet 10/100/1000 Mbps
  • un disque 1 To pour enregistrer les connexions
  • Ubuntu Server pour la gestion
  • Machine virtuelle pour le hotspot lui-même, sous Pfsense 2.5

[/checklist]

wifipak2_ubuntu

L’intérêt d’Ubuntu Server est de pouvoir venir greffer tout un tas de services, selon les besoins de l’exploitant du hotspot :

  • Serveur Apache2 pour un intranet Web simplifié
  • Enregistrement des logs avec un syslog modifié et adapté à nos besoins
  • Accès ftp aux logs
  • Ajouter ultérieur d’un serveur radius pour encore mieux gérer les accès

Actuellement, le hotspot fonctionne dans une machine virtuelle sous OS/X, avec des capacités volontairement limitées :

  • 1 Go de RAM
  • CPU 2 coeurs seulement
  • port LAN sur module ethernet USB2 10/100 Mbps seulement

Ce test permet de valider la solution, de vérifier le comportement du logiciel hotspot, et j’avoue que c’est assez surprenant, très réactif, vraiment agréable.

Sur l’ordinateur prévu, nous aurons 4 coeurs, 4 Go de RAM, de quoi voir venir sans soucis la montée en charge du hotspot donc. Il sera même possible d’augmenter la mémoire, voir de basculer sur un CPU plus puissant encore : c’est ensuite une histoire de coût, mais jamais nous n’atteindrons les 10 000 € de certains hotspots présentés comme capables de supporter 5000 utilisateurs 😉

Pour comparer, nous avons fait un rapide calcul, sur ce genre de prestation très haut de gamme, nous serions positionnés sur un tarif environ deux fois moins élevé, avec une configuration de course :

[checklist]

  • 16 Go de mémoire RAM
  • un processeur i7 6700 à 4 GHz
  • un SSD 512 Go pour le fonctionnement du serveur et de la machine virtuelle : rapidité avant tout !!
  • un immense disque dur de 4 To pour enregistrer les connexions des 5000 utilisateurs
  • un onduleur de sauvegarde

[/checklist]

Vous l’avez compris, le juste prix avant tout, le prix du développement certes, le prix du temps passé à configurer correctement, à vous apporter un support efficace et sur mesure, mais pas un prix déraisonnable.

Nous espérons pouvoir proposer ces nouveaux matériels dans le courant du 1er trimestre 2016, le temps pour nous de les tester de A à Z, de réfléchir aux fonctionnalités à vous proposer.

 

ESP8266 : ESP-02, brochage et GPiO

Le plus petit des ESP8266 est enfin arrivé d’Asie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la documentation d’exploitation manque cruellement, par exemple pour flasher le firmware Nodemcu qui permettra de le programmer en Lua. Nous reviendrons sur cette programmation, obligatoirement via un convertisseur série/TTL 3.3v (pas 5 V) : plus de 3 heures à ramer sur os/x, Winchose 7, et finalement un succès sous Ubuntu, ouf.

Voici le brochage de la p’tite puce :

esp02_pinoutVous penserez avant toute chose à venir brancher une antenne sur le connecteur UFL situé en bas à droite. Il y a tout ce qu’il faut chez Monwifi.fr, passez donc un coup de fil si vous êtes coincés.

Une fois le module flashé avec Nodemcu, vous allez vite vous apercevoir que les GPIO0 et GPIO2 ne répondent pas du tout à leurs numéros lorsque vous tentez d’activer ou non la sortie…

esp8266-ESP1

ESP1 et son interface série/TTL 3.3v + antenne WiFi

Pour le GPIO2, il vous faudra utiliser :

gpio.write(4, gpio.HIGH) ou gpio.write(4, gpio.LOW)

pour commander une LED branchée dessus (le – sur GND, le + de la LED via une résistance de 2k2 sur le GPIO).

Pour le GPIO0, il vous faudra utiliser :

gpio.write(3, gpio.HIGH) ou gpio.write(3, gpio.LOW)

Oui je sais, on a un peu l’impression que ce sont des ingénieurs de Freemobile qui ont conçu tout ça tellement ça parait être brouillon et pas du tout abouti, mais pourtant cela fonctionne, si on prend un peu de temps pour découvrir 🙂

 

 

Windows 8 vers Windows 10 : histoire d’une galère

Il y a environ 2 ans, j’ai profité d’une remise intéressante pour acquérir un PC portable Lenovo, oh pas un foudre de guerre, non, un PC de base, tout simple, me permettant de travailler sur site lors des interventions professionnelles, de conserver un contact par email lors de mes congés.

Sur ce PC, pas de bol, Winchose 8 était installé, eh oui, comme souvent, avec des tas de logiciels à la c… imposés par le constructeur : centre de contrôle de ci, gestion de ça, anti-virus bidule, etc. Ni une, ni deux, c’est une promotion sur Minimachines.net qui m’a décidé à acheter un SSD : adieu donc le disque dur de Virus 8, précieusement mis de côté, et bonjour Kubuntu sur le SSD.

Oh bonheur, la machine poussive avec Micro$$oft retrouvait soudainement une nouvelle jeunesse : rapide, réactive, avec ses 4 Go de mémoire vive c’était une machine vraiment agréable à utiliser, avec toutes les fonctionnalités geek de base.

Ce matin, désireux de ne pas mourir idiot, j’ai décidé de ré-installer le disque dur de Winchose 8 et de tenter une mise à jour vers Winchose 10. N’ayant pas fait de mise à jour depuis 2013, forcément, le PC rame, rame, rame, rame… et tente d’installer un nouveau Winchose Update, en boucle, en vain… Je me remémore du coup pourquoi j’avais choisi de ne plus utiliser les logiciels de Micro$$oft, pourquoi toute mise à jour de cet éditeur m’a toujours fait éclater de rire, pourquoi, depuis des années, j’ai décidé de ne plus utiliser qu’OS/X ou Ubuntu.

Oui, en ce moment je me prends la tête pour faire exécuter la moindre tâche de base à Winchose 8 tellement c’est leeeeeeeeeeent, pas du tout réactif, par moment il ne peut faire de mise à jour, par moment il en trouve, puis plante, puis ne trouve plus rien, puis re-trouve, et ceci en boucle depuis bientôt 1 heure : GALEEEEEEERE !!!!!

winchose windows8

En ce moment, je vous plains, oui vous qui utilisez Winchose pour bosser, ou juste à la maison. Oui je vous plains car vous n’avez sans doute jamais expérimenté Ubuntu, Kubuntu, voir OS/X sur iMac, MacMini ou Hackintosh pour les plus bricoleurs. Oui je vous plains car le mot ergonomie n’est sans doute pas arrivé jusqu’à vous, vous ne savez pas à quel point il peut être bandant de simplement cliquer pour voir une action s’exécuter, sans écran bleu, sans plantage, sans que l’écran ne se fige durant 20 secondes. C’est juste dingue de pouvoir aller sur google et d’entrer une recherche sans que les caractères frappés ne s’affichent avec une seconde de retard, waouhhhhh 🙂

Allez, courage, Winchose m’indique maintenant devoir télécharger 166 mises à jour, soit environ 1,5 Go à charger. Je vais profiter de ma 4G Bouygues pour accélérer un peu le processus je pense, en espérant que rien ne plante en cours de route, on peut rêver… D’ici 2 ou 3 jours je devrais donc pouvoir tester Winchose 10, si tout va bien.

Je vous laisse, je file allumer 10 cierges pour conjurer la malédiction venue de Seattle 😉

 

 

UniFi 4.2 : comment installer ?

Si vous utilisez déjà un contrôleur UniFi installé sur Debian ou Ubuntu, vous pouvez lancer la mise à niveau vers la version 4.2.

Commencez par vous connecter sur votre serveur en ssh, et lancez deux commandes :

apt-get update

apt-get install unifi-beta

Voici ce qu’a donné la mise à jour sur ma machine de test, un simple Vps OVH :

root@vps1234:/home# apt-get install unifi-beta
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances       
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets suivants seront ENLEVÉS :
  unifi-rapid
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés :
  unifi-beta
0 mis à jour, 1 nouvellement installés, 1 à enlever et 4 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 170 Mo dans les archives.
Après cette opération, 142 Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n] o
Réception de : 1 http://www.ubnt.com/downloads/unifi/distros/deb/squeeze/ squeeze/ubiquiti unifi-beta all 4.2.0-3406 [170 MB]
170 Mo réceptionnés en 40s (4 174 ko/s)                                        
(Lecture de la base de données... 35277 fichiers et répertoires déjà installés.)
Removing unifi-rapid (3.2.8-2362) ...
* Stopping Ubiquiti UniFi Controller unifi                                                                              [ OK ]
Removing any system startup links for /etc/init.d/unifi ...
   /etc/rc0.d/K08unifi
   /etc/rc1.d/K08unifi
   /etc/rc2.d/S92unifi
   /etc/rc3.d/S92unifi
   /etc/rc4.d/S92unifi
   /etc/rc5.d/S92unifi
   /etc/rc6.d/K08unifi
Sélection du paquet unifi-beta précédemment désélectionné.
(Lecture de la base de données... 35207 fichiers et répertoires déjà installés.)
Preparing to unpack .../unifi-beta_4.2.0-3406_all.deb ...
Unpacking unifi-beta (4.2.0-3406) ...
Paramétrage de unifi-beta (4.2.0-3406) ...
Adding system startup for /etc/init.d/unifi ...
   /etc/rc0.d/K08unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc1.d/K08unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc6.d/K08unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc2.d/S92unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc3.d/S92unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc4.d/S92unifi -> ../init.d/unifi
   /etc/rc5.d/S92unifi -> ../init.d/unifi
* Starting Ubiquiti UniFi Controller unifi                                                                              [ OK ]

root@vps1234:/home#

Au final, reconnectez-vous simplement à l’interface d’administration : https://votre_adresse_ip:8443 et découvrez la nouvelle interface graphique, capable désormais de gérer à la fois votre réseau, la VoIP et les bornes WiFi :

unifi_version42

Unifi + Wifipak : le hotspot ultime ?

Infracom propose depuis de nombreuses années sa solution Wifipak, un gestionnaire de hotspot WiFi associé à un enregistreur de connexions. Le principe est simple, résumé ci-dessous :

schema hotspot wifipak weblogpack borne wifiLa borne WiFi peut être un modèle déjà en place, mais pour des performances maximum vous pouvez opter pour du matériel Unifi, une gamme de produits récents, parfaitement adaptés à un déploiement à grande échelle puisqu’une seule borne pourra accueillir aisément une centaine de connexions : à vous la couverture de salles de spectacles, de palais des congrès, de centres d’affaires !

Comment alors interfacer Unifi, son gestionnaire, et le gestionnaire Unifi ?

unifi_serveur_mini

Gestionnaire Unifi Miniature

Le schéma de principe ci-dessus reste valable :

  • connectez le port WAN de Wifipak sur votre arrivée internet : fibre, adsl, satellite, peu importe ! Sur ce même port, connectez l’enregistreur de connexions, via un switch si nécessaire.
  • reliez un switch sur le port LAN du Wifipak et venez y relier le gestionnaire Unifi et les différentes bornes Unifi. Idéalement, un switch POE ToughSwitch vous évitera de voir courir des fils partout pour venir alimenter chaque borne : tout se fera directement via le ToughSwitch : simple, compact !
toughswitch_avantapres

ToughSwitch : avant / après

Le gestionnaire Unifi prendra une IP fixe : 192.168.3.2, passerelle 192.168.3.1, l’IP du Wifipak par défaut. Les bornes elles prendront les IP suivantes : 3.3, 3.4, etc. jusqu’à les avoir toutes attribuées.

Commencez par gérer vos bornes : reconnaissance, IP fixes, passerelle 192.168.3.1

Ensuite ? Eh bien rien, tout va transiter via le Wifpak et sera enregistré.
Vous allez donc pouvoir gérer vos bornes, activer si besoin le hotspot Unifi et ses possibilités de paiement Paypal, tout en conservant les enregistrement conformes à la loi française, chose que le hotspot Unifi seul ne fait hélas pas. Vous pourrez également gérer un réseau privé, interne à l’établissement, crypté donc, différent de l’accès WiFi proposé à vos utilisateurs, tout en conservant l’enregistrement des connexions bien entendu : Unifi est modulable à l’infini, capable d’offrir le roaming sans coupures entre les bornes également.

Résumons le matériel nécessaire :

Dernier point, mais pas des moindres : comparez avec des solutions Motorola, Cisco, voir Orange, et revenez nous poser vos questions ! Ce n’est pas parce qu’un matériel coûte deux fois moins cher qu’il est deux fois pire, bien au contraire, les utilisateurs des bornes Unifi pourront largement en témoigner je pense 😉

Un projet, une étude, des questions ?
Service client d’Infracom : +33 2 40 45 67 67