Voici plusieurs années, au début de mon aventure avec le festival des Vieilles Charrues, j’avais cherché un ordinateur portable de petite taille, fiable, avec une bonne autonomie. A l’époque, c’est Blogeee, devenu depuis Minimachines.net, qui avait orienté mon choix sur l’Asus 1005HA :
Trimbalé de partout, que ce soit au boulot, en vacances, et même pour travailler depuis la voiture, cela fait 3 ans que ce petit engin d’entrée de gamme me suit fidèlement, m’offrant généreusement ses 7 heures d’autonomie.
Seulement voilà, sous Windows Seven, avec les 20 000 patches annuels appliqués à Frankeinstein-Windows par la firme de Redmond, avec la pitoyable organisation d’un disque dur qu’il faut régulièrement fragmenté tellement il s’est mal géré, le 1005HA était devenu d’une lenteur à faire pâlir de jalousie un Suisse Romand ! Impossible d’ouvrir la moindre page internet sans devoir attendre que flash et je ne sais encore quel java s’activent avant de pouvoir espérer réussir à faire défiler la page, c’était devenu le PC de la misère, toujours fidèle au poste mais bien peu pratique.
Ni une, ni deux, une sauvegarde sur le NAS du bureau plus tard, j’insérais la clé d’Ubuntu 12.04.1 et lançais la résurrection logicielle de l’EeePC. Au risque de passer pour un énorme troll anti-window$$, le résultat ne se fit pas attendre : fluidité, rapidité, démarrage accéléré, simplicité de l’interface Unity, je n’en demandais pas plus, redonnant une nouvelle vie à un ordinateur qui, pourtant, semblait à bout de souffle.
C’est également sans compter avec tout ce que Linux intègre pour mon travail de tous les jours : ssh et ftp par exemple, des service qu’il faut souvent ajouter à Windows. Et je ne parle pas des possibilités réseau ou IP, Linux est largement supérieur sur ce plan là, et ce depuis toujours.
Me voici donc avec un ordinateur ancien (3 ans déjà, waouhh 😉 ) totalement remis à neuf sur l’aspect logiciel. Si cela n’avait pas fonctionné, j’aurais été obligé de choisir une nouvelle machine, sans doute moins fiable, sans doute entre 400 et 700 € pour espérer avoir quelque chose de potable, sans doute moins transportable, et sans doute hors de prix si j’avais opté pour un MacBook Air par exemple.
Quid des applications, me demanderait alors Mme Michu ? J’ai le souvenir d’avoir basculé l’ordinateur d’un ami cuisinier sous Ubuntu, un ami qui n’y connaissait RIEN en informatique et qui pourtant a réussi, de lui même, à retrouver ce qu’il faisait habituellement : surfer, manipuler les photos de son appareil numérique, discuter sur skype ou msn, envoyer des emails, rédiger des courriers. Non, Ubuntu ne change pas les habitudes, il les améliore, ouvre des portes, change le comportement de l’utilisateur. Les logiciels changent parfois de nom mais ils sont toujours présents, on retrouve rapidement ses réflexes.
Prochaine étape ? Sans doute investir dans un petit SSD, ce disque dur-mémoire : je n’ai pas besoin des 160 Go du disque actuel et j’avoue que, bénéficier d’une machine beaucoup plus rapide ne me déplairait pas.
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