L’ARCEP propose un état des lieux de la BLR, cette boucle locale radio fonctionnant sur la gamme de fréquence 3.4 – 3.6 GHz, avec des mentions concernant les réseaux WiFi et le satellite :

  • Le wifi se positionne également comme une technologie concurrente à la boucle locale radio, permettant d’amener des débits similaires aux utilisateurs finals. Le wifi utilise les fréquences des bandes à 2,4 GHz et 5,4 GHz, qui ne sont pas soumises à la délivrance préalable d’une autorisation individuelle d’utilisation des fréquences. L’opérateur n’a ainsi aucune garantie que ces fréquences ne seront pas brouillées par un autre utilisateur, ce qui peut limiter sa capacité à garantir une qualité de service aux utilisateurs finals.
  • Concernant le satellite, il dispose de la capacité à assurer  instantanément, lors de son déploiement en orbite, la couverture de n’importe quel point du territoire, avec la même qualité de service. Ces caractéristiques propres au satellite en font un complément de couverture des autres solutions d’accès. Les délais de latence importants et les instabilités dues aux conditions météorologiques font que cette technologie est mise en œuvre par les délégataires des collectivités afin de fournir un service haut débit aux derniers administrés non couverts. Le lancement de KaSat, qui embarquera une capacité de 70 Gbit/s, permettra des débits de l’ordre de 10 Mbit/s en voie descendante et 1 Mbit/s en voie montante.

Une remarque toutefois : les instabilités météo du satellites ne dépendent que du gain de l’antenne fournie par l’opérateur. On le voit bien avec la tv numérique par exemple, utilisant des paraboles miniatures, sensibles à de fortes pluies, là où, une parabole de taille standard (80 cm) ne posera aucun soucis… KaSat quant à lui fournira 2 Mbps montants, et non pas 1 Mbps à priori.

On pourra également constater une importante disparité dans certaines régions, entre les licenses disponibles et les réalisations effectives : certains département n’ont aucune station d’activée, et pourtant les zones blanches existent en Wimax par exemple.

Source : ARCEP, format PDF