Et la suite ?

Vous l’avez noté, Blogwifi est muet depuis plus d’une année, la faute au manque de temps, au rouleau compresseur de la vie, ou à la motivation, voir peut-être un mélange de tout ça.

La question se pose donc : faut-il poursuivre ? Après tout des milliers de sites vous donnent des nouvelles infos tout aussi bien, communiquement 100 fois plus fortement et plus vigoureusement sur les différents réseau a-sociaux de l’internet moderne. Alors, dépenser tous les ans plus de 70 EUR pour quoi ?

J’avoue que d’ici Août 2025 il faudra choisir, repartir pour juste exister et ne rien poster, ou laisser de côté BlogWiFi, qui a été un projet super sympa depuis environ 2009, un projet qui a visiblement apporté beaucoup de motiviations à pas mal d’entre vous, mais désormais, à quoi bon ?

Certes ici ça bricole toujours autant, le geek n’est pas enterré, mais l’envie de toujours partager n’est plus là, le temps à prendre pour faire des photos, les mettre en forme, rédiger des billets, je ne l’ai plus ou du moins je veux le consacrer à autre chose, à ma vie, à plus important qu’un blog, avec tout le respect pour les lecteurs n’en doutez pas 😉

Alors, on fait quoi ?

 

L’électrique tombe pile…

La tendance 2023 est à ce que j’appelle souvent le « bobo-écolo-bio ». Les plus cruches d’entre nous vont alors interdit la viande, mesurer le pourcentage de gaz dans les pets de vaches, s’élever contre le barbecue, critiquer les piscines alors que le frangin en possède une immense, dégonfler les pneus des gros SUV en ville, etc. La mode est à l’auto-justice par ces extrémistes bio-sourcés, ceux qui iront souvent vous faire un selfie depuis l’autre bout du monde, en vous demandant de ne voler que 2 fois dans votre vie pour ne pas trop générer de CO2…

Bref, vous l’aurez compris, ces tendances à la bien-pensance verte me brouillent l’écoute, et c’est peu dire. Mais alors que faire ? Juste essayer d’apporter sa p’tite pierre à l’édifice d’un monde plus vert, comme par exemple en montant ses panneaux solaires (3000 € investis en fonds propres, sans aucune aide ni subvention pour 3 kW environ), en récupérant son eau de pluie (environ 1000 € en ayant en plus creusé deux bassin remplis de poissons rouges qui adorent dévorer les larves de moustiques, avec 3 m3 de réserve d’eau pour arroser, laver la voiture en été), ou plus récemment réfléchir à un changement d’énergie sur la voiture.

La voiture oui, ce truc qui coûte un fric de dingue en fluides, en mécanique, et en remplissage du réservoir justement. Ma réflexion s’est basée sur plusieurs bases :

  • un véhicule essence va commencer à coûter de l’argent en dépassant les 60 000 km : embrayage, boite de vitesse, distribution, vidanges régulières, etc.
  • un véhicule électrique (VE) durera plus longtemps, il n’est pas rare de voir des Tesla au delà de 200 000 km avec des performances toujours au top.
  • un VE nécessitera moins d’entretien sur la durée car plus « simple », plus durable sur le papier.
  • un VE nécessite un chargement à domicile pour être rentable, environ 12 € le « plein » sur une Tesla avec un kWh à 0,22 € actuellement, sans compter l’apport du solaire sus-mentionné.
  • l’autonomie d’un VE de 300 à 400 km suppose de pouvoir, sur un long trajet, se recharger VITE et simplement : pas question de poireauter 45 mn pour un plein comme sur une Zoé, même si la Zoé reste adorable pour un usage urbain et péri-urbain, ne vous méprenez pas. Mais en campagne, c’est non d’office.
  • Quel est le bonus écolo pour basculer en VE ? Quelles aides ? Quelle reprise d’un véhicule essence encore en bon état ?

Tout ceci a abouti rapidement à un changement, direction Tesla pour tester dans un premier temps le Model Y :

Effectivement, une TMY avec 4 roues motrices, ça vous colle au siège, et le fonctionnement « one pedal », avec juste la pédale de droite pour accélérer et s’arrêter, c’est déroutant mais tellement bien avec un peu d’expérience.

Mais vous allez me dire que je n’achète pas français !! Ben en fait, après avoir fait le tour des véhicules livrables facilement et rapidement, après avoir fait le tour des fonctionnalités intégrées d’office, le tour des tarifs surtout, tout pointait vers Tesla. Je détaille un peu plus ?

  • Renault : par expérience, comme leur slogan, « des voitures à vivre »… au garage. J’ai donné, j’ai testé, j’ai vu un ami avec une Zoé habituée du garagiste local incapable de solutionner le bug, non merci, le « sévisse » est en dessous de tout, sans compter que tout ce qui se trouve déjà dans une Tesla est en option chez le Losange, et on ne parlera même pas des délais de livraison à rallonge, des soucis informatiques par la suite (un partenaire sur E-Tech est à sa 5ème visite au garage, sans trouver de solution…). Je ne voulais pas vivre au garage, je voulais rouler, juste rouler et surtout pas de recharge en 40 mn sur de longs trajets.
  • Citroën : ils font des VE ? ah bon ? Capacité de charge ? Bof..
  • MG : oui, superbe, mais petite, trop petite pour moi, et la finition « tinoise » me laissait dubitatif.
  • Kia : pas les moyens, next !
  • Hyundai : oui, sympa, mais petite
  • BYD : délais de dingue, on oublie.
  • Tesla : TM3, trop basse mais sympa. TMY, super SUV, habitable, immense, camping possible vue la place. Les autres modèles sont hors de prix.

Pour faire court donc, essayer la TMY c’est l’adopter, et en 9 jours le véhicule était livré, rapidement son premier plein fait au Super Chargeur (SuC) de Rennes :

La facilité de commande est dingue, tout se fait en ligne, pas de concessionnaire avec jolie moquette, pas de « pouffe-Ken » ou « pouffe-Barbie » pour accueillir le client en costume moule-cul ou jupette sexy (ou c’est volontairement cliché, quoique…), pas de « what-else » et de faux sourires pour vous faire patienter sur un canapé coulant, non, c’est simplifié au maximum, à tel point que vous réceptionnerez la Belle au fond d’une zone industrielle, sur un parking, avec un simple algéco pour finaliser les opérations, avec cette fois un « what-else » caféiné ou une bouteille d’eau à bulles : simple, rapide, efficace, du grand Tesla !

Maintenant, il fallait réfléchir à alimenter la bestiole, car si au début une prise de 16 A suffit, avec le câble à moitié coincé dans la porte, ça ne pouvait pas durer. La solution passait par du 30 A :

Une embase P17 protégée de la pluie en extérieur, un raccord Tesla adapté, un câble de 6 mm2, un tableau électrique dédié avec différentiel 40 mA, disjoncteur 32A connectés et le tour est joué :

La Tesla charge sous 24 A maximum, évitant de surcharger le compteur électrique, mais je n’ai constaté aucun soucis à 30 A, la puissance se réglant facilement depuis la voiture ou l’App de gestion.

Il restait maintenant à rouler, comprendre comment se charger simplement, où, et à quel tarif. Disons le directement, évitez les voleurs de Total et leurs tarifs aussi dingues que sur l’essence, optez directement pour les SuC Tesla, IECharge, Lidl, SuperU, Carrefour par exemple si vraiment vous n’avez pas la possibilité de charger à domicile :

Ici, une station IECharge en cours d’installation quelque part vers Ancenis (44), toujours proche d’une ligne électrique haute tension mais sans aucune commodité proche : si vous voulez manger, faire un p’tit pipi, il faut aller chez Ionity, Tesla ou autres à proximité des autoroutes par exemple. L’avantage d’IECharge, c’est 30 cts/kWh et la gestion de l’auto-charge sur Tesla : la borne va vous reconnaître immédiatement, pas besoin de carte bancaire, tout étant déjà mis dans l’App android dédiée : simple, pratique, ergonomique là encore.

Dans l’Ouest, sauf pour une urgence, je déconseille également Ouest Charge : bornes 22 kW pour la majorité, héritières de l’ancien Sydego de Philippe Grosvalet, l’ex-président du Conseil Départemental récemment recasé sénateur pour terminer sa carrière confortablement « à notre service » (lol), un déploiement de petites bornes à une époque où notre Zoé nationale trônait sur les routes, zéro vision future pour des véhicules plus puissants, et au final des bornes peu utilisées, une taxe à chaque charge, bref pas rentable du tout, sauf pour une urgence avec la batterie vide :

Seul avantage, il y en a de partout dans l’ouest, mais encore une fois, c’est de l’urgence, pas plus. On trouve parfois du Sydego en Combo CCS, puissant, mais c’est encore trop rare, comme sur cette photo, même si de plus en plus d’ouvertures se font avec des chargeurs puissants, une volonté d’évolution qu’il faut tout de même saluer :


Avec Ouest Charge, vous devrez débourser 10 € de carte sans contact pour éviter les frais de charge de 1 ou 2 € à chaque fois, rentable donc si vous bougez pas mal en Bretagne et Pays de la Loire.

De nos jours, 50 kW devient un minimum, Lidl, Carrefour, Leclerc, Hyper U et tant d’autres l’ont d’ailleurs parfaitement compris, c’est un attrait pour les clients qui ne chargent pas chez eux.

Rouler et se charger donc, au début c’est « flipette sur la route », on surveille la jauge, on calcule tout, tout le temps. Et rapidement on se détend car on peut charger partout, récemment chez Burger King, même avec 25 kW, le temps d’une glace et de 30 mn pour regagner un peu de batterie, 4,83 € précisément :

Pour se charger, beaucoup de bornes proposent de payer par carte bancaire, mais beaucoup nécessitent encore des cartes de charge. Je vous conseille de prendre les cartes payantes de ChargeMap, Freshmile, et la gratuite de Shell par exemple. Depuis les App, vous aurez également accès à Ionity, FastNed, Electra, etc. Vous y renseignerez vos coordonnées, carte bancaire, et le tour est joué. Pour l’exemple chez Burger King, la carte freshmile n’a pas posé de soucis : flashage au début, puis à la fin pour terminer la session de charge, vraiment simple, ergonomique.

Au final l’expérience est donc un succès, près de 1800 km en 15 jours, l’application Tesla donne des chiffres sympas :

Difficile de savoir comment ils sont calculés, impossible de faire prendre en compte l’apport solaire lors d’une charge, mais la différence est réelle par rapport au thermique, 1800 km auraient coûté 3 pleins à environ 100 € le plein en thermique, les 319 € indiqués ne sont pas totalement à côté de la plaque.

77 € donc sur les 376 kWh chargés, ce qui serait plus 376 x 0,22 kWh = 83 € sur une charge à domicile, loin encore des 300 € en thermique.

On ne parlera pas du confort de conduite d’une Tesla, du silence, des sécurités intégrées, de l’auto-pilot qui gère vitesse/cap/distance de sécurité sur les routes, et bien entendu du coussin péteur intégré aux applications de la voiture, indispensable option facturée 2000 € chez Renault (pléonasme lol) ;-)))))

Mais, car il y a des mais, autant vous ferez un plein d’essence avec n’importe quelle carte bancaire, autant les réseaux électriques ne sont eux pas encore assez ouverts, forçant à avoir 3 ou 4 cartes un tant soit peu universelles pour espérer badger sur n’importe quelle borne. On aurait aimer voir s’imposer l’autocharge, c’est à dire la détection de votre véhicule en partant d’une base de données nationales, l’immatriculation, l’adresse MAC de la voiture, vos données bancaires, par exemple, ou à minima juste pouvoir flasher votre VISA et c’est tout. Cela viendra sans doute par la suite, espérons le, car c’est parfois chiant, le mot est clair et explicite.

Et vous, l’électrique ? Vous y pensez ?

 

Pandanite : la crypto simple

Pandanite, la nouvelle crypto, PDN pour les connaisseurs, cela vous parle ? C’est une crypto sympa pour débuter dans ce monde très fermé des monnaies virtuelles.

Jetez un oeil sur https://github.com/De-Crypted/dcrptd-miner/releases pour récupérer les fichiers exécutables du moment, extrayez le fichier compressé dans un répertoire puis venez éditer config.json en ajoutant l’adresse de votre Wallet PDN dans la partie « user » (2 lignes à modifier), entrez « x » comme Password et stratum+tcp://bmb.ffmpool.com:3333 comme serveur, le Shifu proposé d’origine semblant être plus qu’instable, sans doute géré par un serveur sous Winchose 11 hélas.

Dans un terminal, lancez ./dcrptd-miner et vous voila en ligne :

| Periodic Report
|—————————————————-
| Algorithm     pufferfish2bmb
| Server        bmb.ffmpool.com:4444
| Protocol      stratum+tcp
| Latency       58 ms
|—————————————————-
| Accepted      1391            100%            1,7 / min
| Dropped       0               0%
| Rejected      0               0%
|—————————————————-
| Hashrates     1min            5min            30min
| CPU           265,00 H/s      266,00 H/s      265,00 H/s
|—————————————————-
| Uptime 0 days, 14 hours, 0 minutes

Vous pourrez suivre en temps semi-réel les performances sur le tableau de bord disponible sur https://ffmpool.com/?#bamboo/dashboard?address= après avoir entré votre wallet.

Voici le résultat sur un NUC i9, ce n’est pas un foudre de guerre mais c’est amusant de laisser tourner, si un jour le PDN prenait un peu de valeur vous ne seriez pas déçu d’avoir testé.
A noter que des version ARM sont également disponibles, fonctionnelles sur les AndroidBox modifiées par exemple, même sur Mac M1. Sur les X96, comptez sur un hash entre 3 et 10 H/s, mieux que rien mais faible.

Volontairement je n’ai pas détaillé la version « officielle » sur https://github.com/pandanite-crypto/pandanite car son fonctionnement semble trop imparfait, avec des bugs à répétition et un seul thread de minage par exemple. Cela ne vous empêche pas d’aller jeter un œil si le cœur vous en dit.

DMR radioamateur : débutez simplement

Tu es titulaire d’un indicatif radioamateur ? Tu t’intéresses au numérique, au DMR, sans toutefois n’avoir jamais trop osé sauter le pas ? Ce billet va t’indiquer comment débuter simplement 😉

OBTENTION DE L’ID DMR :

Munis toi d’une copie de ta licence (PDF, photo bien visible) et vas jeter un oeil sur http://dmr-francophone.net/demande-did-dmr

C’est ici que tu feras ta demande d’ID. En retour, un email avec selected DMR-ID: à l’intérieur, un nombre qui commencera toujours par 208, l’identifiant de la France !

ENREGISTREMENT SUR BRANDMEISTER :

Brandmeister c’est un peu l’autoroute des réseaux DMR, tu vas pouvoir te rendre ici pour t’y enregistrer : https://brandmeister.network/?page=register

 

ECOUTER BRANDMEISTER :

Le réseau DMR utiliser des TG, in english, TALK GROUP, des groupes de discussion. En France, chaque TG va débuter par 208, l’identifiant du pays, suivi soit d’un identifiant de région, soit d’un identifiant de département. Pour écoute dès à présent un TG dédié, il faut utiliser https://hose.brandmeister.network/?subscribe=208xx ou « xx » est le département, la région.

Par exemple, dans le nord : https://hose.brandmeister.network/?subscribe=2087

En Loire Atlantique : https://hose.brandmeister.network/?subscribe=20844

Ou https://hose.brandmeister.network/?subscribe=2082055 pour écouter le réseau des relais de Rhône Alpes.

 

EN EMISSION DMR :

Le moment est venu de passer en émission. Soit vous avez craqué pour un transceiver DMR, soit vous allez démarrer bien plus simplement, avec une tablette ou un téléphone Android, en installant Droid Star. Une fois l’application en place, rendez-vous dans Settings pour enregistrer l’indicatif et l’ID DMR associé, et voilà !

Sur la capture d’écran ci-dessous, une connexion au TG 20871, du département 71 donc :

Image

Il suffit de presser TX pour basculer en émission.

Alors oui, on peut aussi utiliser un véritable poste DMR, mais j’y vois quelques inconvénients :

  • s’il n’y a pas de relai DMR ou avec un autre protocole numérique (DStar, C4FM) , il faudra installer votre propre « hotspot DMR » avec un petit RaspberryPi, une platine 433 MHz et le logiciel Pi-Star : là, je vous laissez chercher un peu, les tutos ne manquent pas.
  • s’il y a un relai DMR dans votre zone de couverture, un portable adapté au type de modulation numérique permetra de vous y connecter. Personnellement, je regrette le manque d’ergonomie des portables DMR à bas prix, les chinoiseries comme je les appelle ironiquement, portables où il faut à chaque fois venir programmer les différents canaux, les TG à utiliser, etc. C’est tout sauf simple, surtout si vous avez envie de bouger. J’ai tendance à préférer du matériel plus simple, du Yaesu, un FT-5DE par exemple pour un portable ergonomique et simple, mais vous aurez également le choix sur du mobile à forte puissance.

Nous aurons l’occasion je pense de revenir plus tard sur de nouvelles astuces en DMR. Ne vous leurrez par contre pas trop : nous avons ici une technologie super puissante, permettant de discuter avec le monde entier sans soucis, mais les QSOs sur l’humidité des poireaux ou le furoncle d’XYL persistent et se multiplient toujours. Le DMR est parfois comparable au 40m, vous y trouverez moultes explications sur tel ou tel médicament, sur la température du salon, ou sur le remise en route prochaine de la tondeuse à gazon 😉

A nous donc d’en faire bon usage, de développer nos techniques et nos technologies, sans forcément oublier le côté humain et convivial, mais en faisant plus, en faisant mieux que du QSO jetable 😉

Uptobox sur NAS Qnap avec Download Station 5

Pour pouvoir télécharger facilement un fichier partagé sur Uptobox en utilisant votre NAS Qnap, c’est relativement simple et cela évite de monopoliser un ordinateur.

Commencez par créer un compte utilisateur dans les paramètres de Download Station :

mentionnez bien uptobox.com surtout, sans www devant, entrez votre login uptobox, votre mot de passe, pensez à acticer le compte, puis cliquez sur Appliquer.

Rendez vous alors sur la page principale de Download Station 5 pour entrer l’URL du fichier :

Vous obtenez alors :

Le lien, vous l’aurez en cliquant DROIT sur la page d’uptobox :

et en demandant à Copier le lien, tout simplement. Ajoutez alors ce lien copié dans la fenêtre Créer une tâche, cliquez sur SUIVANT.

Vous allez alors devoir renseigner les répertoires temporaires et de destination finale de votre téléchargement:

N’oubliez surtout pas de renseigner la partie Crédentiels avec votre compte UpToBox avant de terminer en cliquant sur Appliquer. La tâche de chargement va alors se lancer seule, le fichier sera à terme disponible dans le répertoire choisi, dans notre exemple Multimédia.

 

Wilov, sa balise BLE

Jeune acteur dans le domaine des assurances voitures, Wilov fait appel à une application et à une petite balise à placer dans votre véhicule.

A la fin d’un contrat, la tentation était trop forte pour aller voir ce qu’il se cache dans la p’tite boite :

Vous l’aurez compris, c’est une modèle IBKS105 d’Accent Systems, une balise Bluetooth Low Energy (BLE) qui détecte votre présence à proximité. Chouette se dit le geek, on va pouvoir la recycler et la ré-utiliser… ou pas, car la bestiole est protégée par un mot de passe hélas, bien dommage de laisser ce p’tit module à la décharge. C’est la raison pour laquelle nous allons prochainement tenter d’obtenir cet accès, ou une procédure de remise à zéro totale de la part de l’assureur, ou à défaut du constructeur.

Notez les pads à souder sous le circuit imprimé, peut-être une façon de venir connecter un port série, qui sait…

 

 

MQTT : origine, utilisation, domotique

Le protocole MQTT (Message Queuing Telemetry Transport) est un protocole de communication léger, largement utilisé dans l’Internet des objets (IoT). Il a été conçu pour permettre aux appareils connectés de communiquer efficacement avec les serveurs, même dans des conditions de connectivité intermittente ou à faible bande passante. Dans cet article, nous allons explorer le protocole MQTT et son utilisation dans la domotique.

Le fonctionnement du MQTT :

MQTT est un protocole de communication de type publish-subscribe. Les appareils qui publient des messages (appelés éditeurs ou publishers) envoient des données à un serveur central, appelé courtier (broker). Les appareils qui reçoivent des messages (appelés abonnés ou subscribers) s’abonnent à des canaux spécifiques sur le courtier pour recevoir les données publiées par les éditeurs. MQTT fonctionne sur un modèle de messagerie à trois niveaux. Le premier niveau est celui des connexions, qui permettent aux appareils de se connecter au courtier. Le deuxième niveau est celui des sessions, qui permettent aux appareils de se reconnecter automatiquement en cas de déconnexion imprévue. Le troisième niveau est celui des abonnements, qui permettent aux appareils de s’abonner aux canaux de leur choix.

MQTT utilise un système de qualité de service (QoS) pour garantir la fiabilité de la transmission des messages. Il existe trois niveaux de QoS : QoS 0 (au plus une fois), QoS 1 (au moins une fois) et QoS 2 (exactement une fois). Les niveaux de QoS supérieurs garantissent une livraison plus fiable, mais au prix d’une surcharge de bande passante et de temps de latence plus longs.

 

MQTT dans la domotique :

Dans la domotique, MQTT est utilisé pour permettre aux appareils de communiquer entre eux de manière fiable et efficace. Les appareils domotiques sont généralement des périphériques à faible consommation d’énergie et à faible bande passante, ce qui les rend parfaitement adaptés à l’utilisation de ce protocole.

MQTT est souvent utilisé pour connecter des capteurs et des actionneurs à un système domotique centralisé. Les capteurs peuvent être configurés pour publier des données sur des canaux spécifiques sur le courtier MQTT, tandis que les actionneurs peuvent être configurés pour écouter ces canaux et réagir en conséquence. Par exemple, un thermostat intelligent pourrait publier des données de température sur un canal spécifique, tandis que des actionneurs, tels  des radiateurs ou des climatiseurs pourraient écouter ce canal et ajuster leur comportement en conséquence. De même, des capteurs de mouvement ou de lumière pourront publier des données sur des canaux spécifiques, tandis que des lumières ou des volets roulants pourront eux écouter ces canaux et réagir en conséquence.

Les avantages de l’utilisation de MQTT en domotique :

L’utilisation de MQTT dans la domotique offre plusieurs avantages par rapport à d’autres protocoles de communication. En voici quelques-uns :

  1. Faible consommation d’énergie : Les appareils domotiques sont souvent alimentés par des piles ou des batteries et doivent donc être conçus pour consommer très peu d’énergie. MQTT est un protocole léger et optimisé pour la faible consommation d’énergie, ce qui le rend parfaitement adapté aux appareils domotiques.
  2. Fiabilité : MQTT utilise un système de qualité de service (QoS) pour garantir la fiabilité de la transmission des messages. Les niveaux de QoS supérieurs garantissent une livraison plus fiable, ce qui est particulièrement important dans les systèmes domotiques où une mauvaise communication pourrait avoir des conséquences graves.
  3. Efficacité : MQTT est conçu pour être efficace en termes de bande passante, de mémoire et de temps de latence. Cela permet aux appareils domotiques de communiquer de manière efficace, même dans des conditions de connectivité intermittente ou à faible bande passante (réseau Freemobile, 3G ou 2G par exemple).
  4. Facilité d’utilisation : MQTT est un protocole simple à utiliser et à configurer, ce qui le rend accessible même aux utilisateurs non geeks. Les développeurs peuvent facilement intégrer MQTT dans des applications domotiques, et les utilisateurs peuvent facilement configurer des appareils pour se connecter à un courtier MQTT.
  5. Évolutivité : MQTT est un protocole évolutif, ce qui signifie qu’il peut être utilisé pour connecter un grand nombre d’appareils sans compromettre les performances. Cela permet aux systèmes domotiques de s’adapter facilement à l’ajout de nouveaux appareils, pratiquement à l’infini.

En résumé, l’utilisation de MQTT dans la domotique offre des avantages significatifs en termes de consommation d’énergie, de fiabilité, d’efficacité, de facilité d’utilisation et d’évolutivité. Cela en fait un choix populaire pour les développeurs et les utilisateurs de systèmes domotiques.

Test platine relai Tuya Zigbee

Sur Aliexpress vous trouverez un nombre impressionnant de platines relais Zigbee. J’ai choisi d’en tester une, la plus simple, donnée comme fonctionnant avec Tuya, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus au final : sans cloud chinois, la vie est plus simple, plus folle 😉

Livrée avec un bout de documentation, cette platine fait parfaitement le boulot : elle s’alimente entre 7 et 32V (on ne rigole pas…), dispose d’un bouton d’apairage et d’un bouton de commutation Marche/Arrêt du relai intégré.

Je l’ai mise en association dès l’allumage et mon zigbee2mqtt me l’a immédiatement intégrée au réseau local Zigbee de la maison :

Restait donc à pouvoir commander la bête, switch, c’est le p’tit nom que je lui ai donné après l’avoir renommé dans la console zigbee2mqtt.

Après un peu de recherche sur Zigbee2Mqtt, il semblait évident qu’une trame MQTT avec le mot SET devait déclencher notre Switch, soit avec ON, OFF, ou TOGGLE pour le faire changer d’état. Nous obtenons donc une commande toute simple avec Mosquitto sous Linux :

mosquitto_pub -h mon_serveur_mqtt -u mon_login -P mon_mot_de_passe -t "zigbee2mqtt/switch/set" -m 'ON'

et voici le relai sitôt collé ! Replacez ON par OFF, ou par TOGGLE, et le module continuera de vous répondre. Simple non ?

Pour les plus néophytes, il s’agit ici de discuter avec le serveur Zigbee2Mqtt installé à la maison, répondant au doux nom de zigbee2mqtt, de lui dire que nous parlons à switch et de lui spécifier que nous avons l’intention de changer (set) d’état la position du relai.

Allons plus loin, demandons à la platine l’état du relai :

 mosquitto_pub -h mon_serveur_mqtt -u mon_login -P mon_mot_de_passe -t  "zigbee2mqtt/switch/get" -m '{"state": ""}

et nous recevons ainsi tout un tas d’informations, dont l’état OFF de notre module de test :

zigbee2mqtt/switch/get {"state": ""}

zigbee2mqtt/bridge/logging {"level":"info","message":"MQTT publish: topic 'zigbee2mqtt/switch', payload '{\"linkquality\":171,\"state\":\"OFF\"}'"}

zigbee2mqtt/switch {"linkquality":171,"state":"OFF"}

Notez que la qualité du lien radio est indiqué sur linkquality, pratique pour savoir si votre module est à portée ou en limite de la zone de couverture.

Je vous laisse le soin d’intégrer ces éléments en fonction de vos applications domotiques et de vos besoins précis.

Pour commander la platine sur le site chinois Aliexpress, c’est par ici, lien non affilié, garanti sans publicité : https://fr.aliexpress.com/item/1005002334703783.html

WemosD1 et OpenMQTTGateway

Le petit Wemos D1, un ESP8266 utilisable avec MicroPython, EspEasy ou juste l’IDE d’Arduino permet de créer à moindre frais une passerelle 433 MHz vers MQTT en utilisant OpenMQTTGateway.

Voici l’intégration du Wemos D1 dans un petit boîtier, 2 antennes, une pour l’émission, l’autre pour la réception. Pas de platine sophistiquée ici, juste des fils reliés aux modules 433 MHz (invisibles sur la photo), une connexion USB pour l’alimentation et le tour est joué :

Le serveur MQTT va ainsi recevoir une écoute 433 MHz sous la forme :

/433rf/433toMQTT 11627618

Ici, 433rf est le nom du module installé, 11627618 le code de la trame 433 MHz reçue, dans notre cas un bête interrupteur sans fil commandé chez Aliexpress. A vous alors d’interpréter la trame et son contenu pour faire réagir votre domotique : allumer une lampe, ouvrir un volet, etc.

La compilation du script Arduino se fait sans difficultés via l’IDE Arduino, avec l’installation des quelques librairies manquantes par défaut, cf les erreurs à la compilation.

Raspberry Pi Pico W : MQTT et commande de la LED interne

Comment commander la LED interne en toute simplicité sur un Raspberry Pi Pico W ?

Suivez le code ci-après et envoyer le via Thonny par exemple :

import machine
import time
from umqtt.simple import MQTTClient
import network

# Configuration WiFi
ssid = "nom_du_reseau_wifi"
password = "mot_de_passe_wifi"

station = network.WLAN(network.STA_IF)
station.active(True)
station.connect(ssid, password)

while not station.isconnected():
    pass
print("Connexion Wi-Fi établie")


# Configuration client MQTT
mqtt_server = "adresse_serveur_mqtt"
mqtt_port = 1883
mqtt_user = "login_mqtt"
mqtt_password = "mot_de_passe_mqtt"
mqtt_topic = b"/maison/led"
client_id = "wemosd1"
client = MQTTClient(client_id, mqtt_server, mqtt_port, mqtt_user, mqtt_password)

# Set up LED pin
led = machine.Pin("LED", machine.Pin.OUT)

# Define MQTT callback function
def mqtt_callback(topic, msg):
    if topic == mqtt_topic:
        if msg == b"on":
            led.value(1)
            print("LED allumée")
        elif msg == b"off":
            led.value(0)
            print("LED éteinte")

# Subscribe to MQTT topic
client.set_callback(mqtt_callback)
client.connect()
client.subscribe(mqtt_topic)

# Main loop
while True:
    client.check_msg()
    time.sleep(1)

Vous allez pouvoir maintenant tester votre nouveau script en micro-python, par exemple depuis un terminal sous Linux, et allumer la LED interne :

mosquitto_pub -h mon_serveur_mqtt -u mon_login -P mon_mon_de_passe -t "/maison/led" -m "on"

Simple non ? Ce script a été généré à la base par ChatGPT, mais a par la suite été modifié pour corriger quelques erreurs.