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Hotspot Wifipak opérateur

Les hotspots Wifipak sont parmi les modèles les plus ouverts, sans limitations, sans bridages. C’est à l’occasion d’une demande un peu particulière d’un client, un opérateur internet très connu et réputé pour la qualité de ses offres (non, pas SFR !! lol) que nous avons fait évoluer la gamme Wifipak Mini vers une version pro, une version qui ne sera pas directement distribuée au grand public mais sera destinée à être intégrée dans une offre de connexion chez un opérateur ou un autre.

Le soucis en France, c’est l’enregistrement des connexions, un drame que chaque opérateur d’un hotspot WiFi est tenu de gérer, suite à une décision prise par un petit président énervé, vous savez, le modèle à talonnettes et à casseroles surtout, ce mini-moi étant à l’époque Ministre de l’Intérieur. Mais si, cherchez bien ! Croyez-nous, on se passerait volontiers de cette fonctionnalité qui rajoute du matériel et reste si facile à contourner au final.

Cet enregistrement donc peut se faire localement, sur un disque dur, comme sur nos gammes Wifipak habituelles, mais peut aussi se diffuser via la connexion, et être stocké sur un serveur centralisé.
Mieux encore, dans le cas d’une connexion par satellite, nous allons être en mesure de stocker localement ces données, puis les transmettre de nuit au serveur d’enregistrement. Pourquoi de nuit ? Car souvent les connexions par satellite offrent de l’illimité une fois minuit passé, pratique donc pour envoyer plusieurs Go de données sans réduire son volume mensuel, ni encombrer une ligne ADSL à faible débit par exemple.

Dans le cas d’une version opérateur, nous allons également pouvoir vérifier si l’abonnement a expiré, si le module d’enregistrement est bien connecté, et diffuser pratiquement toute information technique utile à l’opérateur concerné : nous avons la main mise sur le processus d’enregistrement et d’authentification, tout devient ainsi possible, et là encore, sans licence inutile, sans bloquer, sans filtrer, juste en fournissant un service complet et efficace : un hotspot Wifipak pleinement opérationnel !

Version Cloud, enregistrement distant des connexions

Ce modèle un peu particulier nécessite de venir intégrer un petit Raspberry Pi Zero W, la présence ou non d’un disque dur local, selon le volume d’utilisateurs du site, un serveur de récupération des logs (un VPS ou un serveur dédié type Kimsuff) et pas mal de scripts pour venir charger de façon sécurisée les logs chaque soir, les stocker sur des disques fiables. L’infrastructure n’est donc pas à la portée d’un utilisateur lambda mais peut fort bien être déployée chez un petit opérateur souhaitant proposer un hotspot WiFi comme option commerciale.

La variété des matériels disponibles permet en outre de véritablement réaliser le mouton à cinq pattes : juste WiFi, Wifi et ports ethernet, WiFi + ethernet + fibre optique, etc. TOUT est possible, nos scripts et nos procédures sont modulables à l’infini, intégrables sur nombre de modules sans trop de ré-écriture.

Sévisses clients : tout faire pour ne jamais aider !

On en parle très souvent, trop souvent, mais force est de constater que nous utilisons ici pas mal de services clients, au fur et à mesure des différentes lignes ADSL ou mobiles utilisées : Sosh, Red by SFR, Free, Freemobile.

Force est hélas de constater que la qualité a sévèrement baissé, le service est petit à petit devenu un sévisse, c’est une sanction dure et ferme que de devoir les contacter, que ce soit par email, Twitter, ou Facebook.

Voyons ici quelques exemples récents, captures d’écran à l’appui, pour dénoncer le mauvais fonctionnement de ces opérateurs.

 

SOSH :

Chez Sosh, il apparait que les informations techniques d’une ligne ont été mal saisies dans leur application dénommée 42C, une fiche où on détermine si le flux ADSL TV est possible, ou pas. Des voisins proches, avec des caractéristiques de lignes identiques (vérification faite) peuvent eux profiter d’un flux ADSL alors que la ligne Sosh utilisée ici ne le permet pas. C’est absurde, il s’agit d’une erreur, seulement voilà, il faut convaincre l’opérateur de modifier la fiche, et là, c’est le drame…

Sur Twitter, voici la réponse :

Ici donc, vous démontrez que l’option ne peut être souscrite, vous voulez qu’un ticket soit ouvert pour que cette fameuse fiche 42C soit modifiée : eh ben non, l’autiste derrière le clavier tourne en rond, et en rond, et en rond, il ne prend AUCUN soin à traiter la demande sous l’aspect technique pourtant indispensable.

Dernier échange en date avec Jessica, conseillère cliente de Sosh :

Eh non Jessica, pas de TV ADSL, et ce n’est pas faute de vous indiquer quoi faire, le fameux 42C, la demande polie de bien vouloir faire remonter l’info au service technique, etc. Mais non, autiste, c’est être dans son monde, ne pas être capable de réfléchir pour traiter une demande technique : HALLUCINANT !!
Au final, cela va se régler par un courrier postal, ancienne méthode, reprenant les différents échanges, mettant en demeure d’agir pour rétablir les droits du consommateur/client final sous peine de voir une saisie du médiateur des télécommunications. Secret espoir, voir ces « community managers » incompétents de Twitter priés d’aller planter des patates dans les Kerguelen, car là, on frôle vraiment l’emploi fictif.

Ah, détail cocasse tout de même, AUCUNE facture de Sosh disponible en ligne ne semble comporter toutes les mentions légales exigées par l’administration fiscale : pas d’adresse de siège social, pas de RCS, etc. C’est assez délicat du coup de passer de tels documents dans une comptabilité d’entreprise, non ?

 

RED BY SFR :

Chez Red, on atteint des sommets dans le monde des incapables. Par exemple, sur Facebook vous demandez une copie par email de la facture, vous indiquez la réf. de la facture, et voici la réponse reçue :

Je passe les différents échanges où le conseiller va vous redemander deux fois votre adresse postale et email, sans jamais rien comprendre, vous indiquant que l’accès à l’espace client se fait comme ci et comme ça, un espace qui donne ceci dans mon cas :

Effectivement, aucun accès aux factures précédentes, on tourne en rond, sur Facebook ou Twitter, les conseillers ne servent à rien, en tout cas ni à aider, ni à répondre à une simple demande pour obtenir une facture. Imaginez alors si le robot ASSIA bride le débit de votre ligne internet : vous allez rapidement perdre patience et quitter SFR, vécu.

 

FREE :

Free est sans doute le plus étonnant, le plus autiste, car sur Twitter il ne répond JAMAIS, par Chat en direct on a l’impression de discuter avec des Polonais implantés en Inde et parlant le japonais, c’est à chaque contact le fameux Sévisse qui recommence, la hantise de savoir si on va trouver un être humain compétent ou l’habituel mono-neurone payé au rabais par St Niel, Chevalier aux cheveux gras des télécommunications. Pourtant, il semblerait bien que Free ait été maintes et maintes fois consacré (en un seul mot…) meilleur service clients de l’année, et là on se demande vraiment par qui, comment, et sur quels critères, car vu du coté du client final, cela n’apparait pas aussi évident, il faut bien l’avouer.

Tenez, un cas concret, une panne déclarée le 20 Décembre 2017 (ce billet est rédigé le 9 Février 2018 pour information) :

C’est hallucinant car le soucis est sur LA LIGNE, pas sur le DSLAM de l’opérateur, SUR LA LIGNE. Cela a été testé par le technicien à domicile, validé par Orange qui a fait intervenir Sogétrel (plus personne dans ce monde communiquant ne fait rien lui même), bref, on le sait, LA LIGNE EST EN CAUSE. Mais non, on vérifie, y’a rien, on demande à Orange de vérifier, qui demandera à Sogétrel de vérifier, puis on retourne au début de la boucle, et cela depuis bientôt 2 mois. L’autisme est alors total, d’autant qu’il n’est pas possible de venir argumenter avec quelconque service technique tellement tout est cloisonné : vous n’avez accès à rien, pauvre incapable de client qui n’y connait rien, on ne va surtout pas vous filer le service technique, on vous laisse attendre… 2 mois bientôt, faut-il le répéter…

 

OVH :

Eh bien OVH est le cas d’école, celui qui montre qu’on peut être gros et efficace, celui qui montre qu’un service clients compétent peut agir très très rapidement et apporter une solution. C’est sans doute plus couteux d’employer des experts, de vrais experts plutôt que des Jessica Autistes, mais c’est payant : OVH résout vite et bien les différents bugs, et même si cela peut demander du temps, le dialogue se fait par email, il n’y a pas de cloisonnement, on discute en temps semi-réel avec un technicien, on peut trouver des solutions à TOUT problème. Chapeau bas, Ovh est l’opérateur qui mériterait de remplacer les autres !

 

CONCLUSION :

Deux soucis nous semblent bloquer systématiquement la résolution d’un problème :

  1. le CLOISONNEMENT : on n’a pas accès à un vrai service client technique mais à un opérateur chargé de lire son écran, au mieux en France, au pire quelque part dans ce vaste monde, incompétent à souhait et sans action technique possible : il fait remonter s’il a compris la demande, sinon il tournera en boucle, tel Sosh.
  2. les ECHANGES : pourquoi ne peut-on écrire au service technique de Free ? Pourquoi passer via un service client qui n’a pas la main partout et qui devra forcément faire suivre, occasionnant des délais dingues ? Pouvoir échanger avec un humain, par email pour être efficace, ou pire au téléphone, ce serait pourtant un investissement payant pour tous nos opérateurs autistes.

Le plus étonnant est que l’Arcep, régulateur des télécoms, ne semble pas trop se soucier d’imposer des contraintes pour ce qui concerne l’assistance au client : ne pas surtaxer, des délais clairs sous peine de pénalités, des services clients en France, etc. On pourrait pourtant tellement faire mieux, quitte à payer 1 € de plus, mais faire mieux.

Messieurs les autistes des télécoms, vous avez été mis en cause, nos colonnes vous sont ouvertes pour tout droit de réponse qu’il vous plaira d’apporter, c’est ainsi que nous pourrons avancer vers plus d’efficacité, enfin à priori…

RED SFR où Orange Sosh ? SOSH !

En fin de chaque année, les offres promotionnelles fleurissent tels les boutons sur un pré-pubère à voix cassée : Free en Vente Privée et sa box Tupperware en ADSL, Red et son offre à 10 EUR sans limitations, Sosh avec un pack ADSL + mobile, Bouygues avec ses frais cachés en zone étendue, on a le choix des surprises, et parfois des mauvaises surprises, comme nous allons le voir ici.

L’offre à 10 € de Red by SFR (en français : Red par SFR) était tentante car à vie. Super, facile de souscrire, et une fois le modem branché (pas la box SFR, un modem TPLINK), environ 6 Mbps de débit, waouh, génial, extra ! Surprise toutefois, au bout d’une semaine, le débit s’était effondré drastiquement :

3.5 Mbps, rien du tout, alors que la ligne utilisée à des caractéristiques identiques à celle utilisée sur une Freebox Tupperware : même diamètre, même atténuation, même longueur car même NRA, le débit de SFR était donc totalement incompréhensible sur un plan purement technique, on sentait déjà fortement un bridage imposé.

Et là, début des soucis avec ce que j’appellerai le SEVISSE CLIENTS de Red by SFR , et le mot est faible tellement on a le sentiment d’avoir un ramassis de mono-neurones comme interlocuteurs, sans doute une plateforme déportée quelque part dans le monde, sans aucune analyse technique. Au début, on indique qu’on a des connaissances techniques, et on demande de virer le robot de surveillance de ligne qui verrouille le débit… Et voici la réponse après quelques échanges intellectuellement mous et sans intérêt :

Pluie, orage, lampadaire… non rien… De même, pas de présence de lémurien fluo sur le câble de transport, pas de soucoupe volante iradiante dans le champ d’à côté, ni pendu suicidé sur le câble de la maison, rien de rien. Que penser de l’optimisation de 15 jours ? En rire ou surtout en pleurer ? Un test de ligne se fait en quelques secondes, on voit l’atténuation, le débit possible, mais il n’y a pas besoin de 15 jours, ou alors on se fait mener par le bout du nez, on botte en touche pour ne surtout pas débrider le client.

Continuons la discussion avec l’autiste mono-neurone de l’autre coté du clavier :

Marie ? Ah non, moi ce n’est pas Marie, désolé… encore un qui a vu la vierge et me confond sans doute avec, mais ça devient limite pitoyable 🙂 Bon, les « défauts interstitiels », certes, mais quid alors de l’orthonomie tangentielle de la section laminaire du fil de Cu destiné à l’alimentation dissymétrique du support asynchrone ? hein ?? hein ?? Non sérieux, on peut se poser la question, et à juste titre, sérieux 🙂

Bon, ni une ni deux, vous l’aurez compris, SFR a rapidement été dégagé pour laisser la place, SUR LA MÊME LIGNE de cuivre oxydée et à défauts interstitiels à SOSH. Et là, forcément, pas de bridage :

8 Mbps, là où RED bridait à 3.5 Mbps pour de faux prétextes !! Dingue non ?

Le pire, c’est que lorsqu’on informe l’ARCEP de cette façon de faire étrange, ils ne réagissent tout simplement pas, comme s’il était normal de souscrire à un abonnement SFR et de voir sa ligne ainsi limitée, bridée, et surtout voir le sévisse clients de cet opérateur bricolo nous mener en bateau !

En conclusion, si un jour vous aviez envie de prendre Red by SFR ou même SFR tout simplement, posez vous la question, surveillez bien votre débit, mais surtout HESITEZ, car la qualité est absente, le service clients cérébralement mort. Sosh oui, Orange oui, Free oui, Bouygues oui si vous n’avez pas à payer la zone étendue hors de prix et totalement à coté de la plaque au niveau marketing, mais SFR non, pensez plutôt à attraper un rhume ou la p’tite vérole à la place, vous trouverez ainsi une solution plus rapide qu’en essayant de discuter avec les mono-neurones du sévisse clients de ce qui deviendra bientôt Altice.

 

Désert numérique ? OverTheBox, 4G et ADSL !

« Lettre à Fifi », tel aurait pu être le titre de ce billet
d’humour, un brin ironique certes…

Dans un désert numérique comme c’est le cas dans nombre de campagnes de Loire Atlantique, là où l’ADSL peine à atteindre 6 ou 7 Mbps, le professionnel a besoin de trouver des solutions là où les élus départementaux ont lamentablement échoué la plupart du temps, là où les élus locaux n’aident pas non plus, se reportant toujours sur le Département immobile.

Je me souviens de la délicieuse réaction de Fifi, notre président de département, alors que je lui faisais remarquer l’état de son réseau téléphonique cuivré, oxydé :

Depuis, Fifi a décidé de couper court et a bloqué Twitter, une façon de ne plus voir le problème, même s’il persiste encore et encore. La politique de l’autruche de la part d’un élu, étrange, mais c’est ainsi, désolé d’avoir autant dérangé, mais à force, on s’énerve de ne voir rien bouger.

A défaut d’une aide efficace donc par le patron du département de Loire Atlantique, il fallait s’organiser :

[checklist]

  • une ligne ADSL Freebox Revolution
  • une ligne Red SFR après dé-saturation (2 mois) par Orange de la ligne de transport locale
  • une ligne ADSL Freebox Crystal
  • l’ajout d’un routeur extérieur 4G avec SIM Freemobile (100 Go de données)

[/checklist]

Forcément, tout ceci a un coût, un coût certain même, mais un coût qui peut se limiter en jouant un peu avec les offres promotionnelles :

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  • Freebox Revolution : 39 € / mois, 7 Mbps
  • Red SFR : 10 € / mois mais près de 200 € en dé-saturation, ouverture ligne Orange, abonnement un mois, et fermeture, pour 6 Mbps au final.
  • Freebox Crystal : 2 €/mois, vive la vente privée, 6 Mbps là encore.
  • 4G Freemobile : 2 €/mois d’abonnement, mais une dépense proche de 400 € pour installer le routeur en extérieur, ajouter de bonnes antennes, cercler une cheminée (cerclage + échelle de toit + harnais de sécurité + mât), avec au final de 12 à 30 Mbps de débit.
  • OverTheBox d’Ovh, chargé de l’agrégation de toutes les connexions, 12 €/mois.

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Pour le moment donc, chaque mois, 65 € partent pour la seule connexion internet très haut débit, là où un logement fibré à Nantes ne dépensera que 39 € chez Free par exemple… Sans les offres promotionnelles, ce serait par contre 116,97 € tous les mois, c’est à dire 935 € de plus chaque année qu’un utilisateur dignement raccordé.
Fracture numérique ? Oui, totalement, une fracture résorbable par la seule puissance de l’Euro, totalement éloigné de ma conception d’une solidarité départementale car basée sur une solution accessible aux seuls plus riches et techniquement capables !

Routeur 4G + antennes directives

Oui, vous vous dites, et nous aussi, que cela aurait été bien plus simple de travailler en ayant une fibre, si notre Fifi-bientôt-retraité avait pris la mesure des besoins numériques sur son territoire, cela aurait évité des dépenses dingues pour une petite structure, cela aurait également dynamisé nombre de territoires ruraux en Loire Atlantique, permettant à des entreprises modernes de venir s’installer, avec la qualité de vie des campagnes, éloignées des contraintes urbaines.

Au final, c’est notre routeur Freemobile qui aide le plus, même avec une connexion radio à 50 % comme le montre son interface de gestion :

En testant la lecture d’une vidéo 4K, ultra-gourmande en bande passante, notre OverTheBox nous affiche des débits extraordinaires en campagne :

Imagine donc mon vieux Fifi, 77.7 Mbps en pointe, totalement dingue, et surtout une vidéo 4K sans pause, fluide, comme si nous étions connectés à du VDSL, mais à prix d’or !

Bon, je sais que ça ne doit pas trop parler au Geek en chef du 44 resté sur son minitel, mais c’est en gros l’entrée dans le numérique moderne, au bout du bout de la ligne ADSL oxydée et maintes fois réparée qui dessert ce bout de campagne.
Réparée ? Oui, pour faire un peu de technique, figurez-vous que le PC, le point de connexion, qui relie en gros toutes les lignes avait été monté à l’envers. Et comme par ici il ne pleut « jamais »… à chaque pluie le p’tit boitier se transformait en aquarium : zou, connexions oxydées, débit en chute libre ou ligne totalement coupée, voici le quotidien d’un utilisateur ADSL en campagne, mon Fifi adoré.

Oui mon Président, tu parlais des 50s, ta jeunesse, nous y sommes en plein dedans, et c’est exaspérant !! C’est d’autant plus exaspérant qu’il fallait avoir un abonnement PRO (= €€€€€) pour qu’Orange intervienne rapidement (4 heures sinon pénalités), et au final change plusieurs kilomètres de ligne, las d’avoir à faire venir des nacelles tous les mois (8 interventions sur 6 mois !!!). Depuis, c’est mieux, pas la panacée, mais mieux. Mon Fifi, comprends-tu mieux désormais mon agacement de ne rien voir venir, mon agacement de devoir me battre sans cesse pour obtenir un débit digne de ce nom, de dépenser une fortune pour simplement travailler ? Est-ce concevable au Palais doré du Département 44 de voir un électeur mécontent parce que personne n’a anticipé les besoins ?

Pour redevenir plus sérieux, je respecte M. Grosvalet, j’estime sincèrement tout le boulot qu’il a accomplit dans un département très agréable, SAUF pour le numérique où c’est, à mon sens un plantage total, un manque de vision d’avenir, avec un retard considérable pris par la Loire Atlantique. Ce manque de vision occasionne des frais, oblige à se démmerder seul, il n’y a pas d’autre mot, sans aide aucune, et quand on est une petite structure, c’est lourd mon cher Président, très lourd, encore plus lourd quand on se voit bloqué pour avoir osé dire la vérité : ras le bol du vieux cuivre du département, ras le bol des lignes peu entretenues en campagne, ras le bol de la fracture numérique, comme si le fait de travailler en campagne devait être une punition numérique !

 

Red SFR : adieu !

Dans ce magnifique monde de la téléphonie mobile et de l’adsl, tout ce qui brille n’est pas forcément d’or. Autant ma ligne mobile chez Red fonctionne bien, avec des débits acceptables, même si souvent plus faibles que Bouygues ou Sosh, autant le service ADSL laisse totalement à désirer.

C’est suite à l’installation d’un mode que je m’en suis aperçu : invisible dans les conditions générales de vente, le petit robot ASSIA, chargé d’évaluer la qualité d’une ligne, m’avait bridé à un peu plus de 5 Mbps en voyant connexions/déconnexions se produire. Forcément, quand vous optimisez une ligne, ça coupe, ça revient, jusqu’à temps que tout fonctionne.

Après moultes tentatives d’obtenir un être humain doué de compréhension technique au « sévisse clients » de Drahi ADSL, je recevais ce midi un joli SMS de mon opérateur bricolo :

sfr

SFR aurait donc tenté de me joindre ? Diantre !! Direction mon mobile…. ah ben non, aucun appel, d’autant plus étrange que justement je l’attendais de pied ferme ce fameux appel d’un technicien niveau 2 ! SFR tente donc désormais de me faire téléphoner au Servi$$$$$$$e Client$$$$$ surtaxé alors que JE suis la victime de leur bridage ? En gros, ils vont récupérer du fric pour m’aider ? Sérieusement ???

Ni une, ni deux, quitte à payer plus cher, autant le faire de façon raisonnée et avec un VRAI service clients :

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  • Orange ? TROP CHER et j’ai déjà une ligne, de superbe qualité il faut bien l’avouer !
  • Free ? Déjà client, déjà une ligne, mais service clients en dessous de tout, on attendra une promotion pour éviter de payer le prix fort, même si la ligne aurait fonctionné correctement.
  • SFR au lieu de RED ? Plutôt me pendre 2 fois avec un élastique et tenter d’attraper une MST, non merci 🙁

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Bon…. et sinon ?

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  • OVH ? Ah oui, un brin plus cher, dans les 25 € mensuels, mais avec un service clients qui parle technique, qui est réactif et qui certifie toute absence de bridage par Assia, même si leur connexion utilisera une broche ADSL de SFR. Testé par le passé, OVH était fiable, performant, alors pourquoi pas…

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Voici donc la ligne OVH commandée, verdict d’ici quelques jours, en espérant que SFR ne bloque pas d’une façon ou d’une autre ce changement, car vu leur peu d’efficacité, j’avoue avoir un certain coté pessimiste à leur encontre.

En tout état de cause, attendons maintenant que SFR touche le fond, ce qui ne tardera pas vue la qualité de leur service clients. Il sera toujours temps de revenir plus tard, une fois les parts des quelques actionnaires restants reprises à prix discount par Drahi, une fois l’entreprise reconstruite, sous l’égide exclusive du milliardaire opportuniste cette fois.

ASSIA : le bridage selon SFR

Client SFR, peut-être avez-vous été vous aussi soumis au programme de surveillance ASSIA. Vous payez donc une ligne ADSL plein pot, mais votre débit a été limité volontairement par votre opérateur, sans que vous ne soyez consulté au préalable.

Assia, kesako ? Il s’agit d’un système qui détecte de multiples déconnexions/reconnexions et active manu-militari une limitation des débits atteignables. Dans notre cas, lors d’essais pour verrouiller notre NB6 à des débits supérieurs, la ligne le permettant, nous avons occasionné des coupures, resynchro, coupures, le temps de tester la meilleure configuration. Pas de bol, Assia veillait et a décidé que la ligne, dans de telles conditions, était de mauvaise qualité : bridage à 5 Mbps !!

Ce pourrait être compréhensible sur des lignes de mauvaise qualité, mais là, non, cela n’a aucun sens, la ligne pouvant rester stable à 7.7 Mbps : sur une ligne voisine, une Freebox ADSL est synchro depuis plus d’une semaine à ce débit, preuve d’une excellente stabilité en dépit d’une atténuation « rurale » 🙂

Encore moins de sens qu’on ne peut pas facilement désactiver Assia. Et là, quand il s’agit de contacter le service clients de RedBySFR, on se heurte à un mur : twitter ne s’occupe que des lignes mobiles, le chat en ligne vous déconnecte systématiquement alors qu’il reste de 4 à 6 traitements en cours (vécu 2 jours de suite, 4 coupures pour rien) et vous n’avez aucun numéro de téléphone disponible pour passer simplement l’information. C’est frustrant car on se heurte du coup à un mur face à ce qui serait pourtant simple à désactiver pour un technicien niveau 2 ou via un simple formulaire de contact.

Un espoir ? Sur Facebook, un contact qui « semble » vouloir (pouvoir ?) aider. Ce serait pourtant si simple d’aller dans le dossier du client et de désactiver Assia sur la ligne, puisque le client le demande et ne veut plus se retrouver bridé, non ? Mais non, rien ne semble prévu, tout est fait pour le bonheur de Mme Michu, à condition que Mme Michu n’ait pas de coupures courant trop fréquentes, sinon Assia se fera un plaisir de venir vous pourrir le débit 🙁 Et si le débit descendait trop, hop, adieu service TV par adsl par exemple, sans prévenir, sans se préoccuper de votre situation.

Cet exemple reprend bien le cas des opérateurs adsl modernes : le service clients fait tout pour être peu ou pas joignable, on limite l’accès au service technique en mettant sur la ligne de front des opérateurs chargés de filtrer « les demandes abusives des clients », des opérateurs trop souvent incapables d’analyse (testé avec Free…) et donc incapables de faire remonter le soucis au niveau 2, celui à même d’agir sur votre connexion. Stratégie sympa, mais quand il y a un réel soucis, le client se retrouve purement et simplement planté, démuni, et pourtant il paie pour avoir une ligne optimisée, à plein débit.

Le résultat sur l’e-réputation ne se fera pas attendre : n’y allez pas, évitez untel, surtout ne prenez pas la fausse fibre de SFR, surtout pas de Freebidule, et ainsi de suite. Le mécontentement est une plaie pour la réputation d’un opérateur, alors que souvent il serait si simple d’agir, à condition de comprendre le soucis, d’avoir une base technique minimaliste pour agir et solutionner le problème.

A suivre donc pour Assia, l’espoir d’un traitement technique via Facebook subsiste, et à défaut un courrier a été envoyé : d’ici 10 jours, la ligne SFR sera supprimée si rien n’est fait, autant payer plus pour obtenir un vrai débit, c’est vital pour travailler !

Over The Box : et si le voisinage s’y mettait ?

La solution OverTheBox d’Ovh permet d’agréger plusieurs lignes pour multiplier les débits, et un client a eu une idée ingénieuse : habitant en campagne, il nous a demandé s’il était possible d’agréger plusieurs lignes ADSL de son voisinage, mais des lignes qui ne sont pas au même domicile, des lignes situées dans un même hameau, voir un peu plus loin. L’idée est simple : réunir 3 ou 4 lignes à 5 ou 7 Mbps pour avoir un peu plus de ressources via OverTheBox !

Voir des gens mettre en commun leurs ressources, c’est toujours quelque chose de sympa, et nous avons souhaité participer à l’expérience en fournissant deux bridges compacts 300 Mbps, après avoir testé l’idée ici localement, en labo, en reliant une box avec notre OTB.

nanobeam1Bridge compact 300 Mbps

Eh bien cela fonctionne parfaitement bien, l’OTB installé chez notre client récupère les capacités d’une Livebox et d’une Freebox, en plus d’une ligne Freebox chez notre client, et offre désormais un total de 21 Mbps down / 2.5 Mbps up à 3 foyers d’un même lieu dit situé en pleine campagne.

Bien entendu, il y a un peu de configuration en amont, par exemple configurer les différents players Freebox et les envoyer vers la bonne ligne ADSL en fonction de leur adresse MAC, et par la suite créer des Vlans pour générer des réseaux WiFi distincts dans chaque habitation.

OverTheBox, une solution pour du très haut débit communautaire ? L’idée est lancée, et en tout cas techniquement cela fonctionne !

ovh otb

Bbox Miami : cohabitation sur deux connexions ADSL

Par le passé, j’avais tenté de faire cohabiter une bbox et sa Sensation avec une seconde ligne ADSL, Free, sur un même réseau local. Cela fonctionnait, mais buggait trop souvent, eu égard à la présence d’un serveur dhcp sur la Freebox Revolution : la Sensation y perdait son latin et ne maintenait pas son association avec la bbox Adsl, causant des coupures du flux TV. J’avais rapidement abandonné l’idée d’utiliser deux passerelles internet sur mon réseau local, hélas.

Avec l’arrivée de la Bbox Miami, tout est devenu plus simple. Il suffit de lui valider une IP fixe, et d’indiquer 192.168.1.254 comme passerelle, soit l’IP de votre bbox adsl. Profitez en pour couper le serveur dhcp de la bbox, et là, plus rien ne bougera jamais, la Miami ira bien chercher son flux TV au bon endroit, sur la connexion Bouygues Telecom.

La Miami est reliée à sa bbox via un bridge 5 GHz de forte capacité, traversant un étage et plusieurs murs porteurs en béton, le Bridgebox proposé par Monwifi.fr. Ainsi, plus besoin de fils, pas besoin de CPL, tout se fait en WiFi 5 GHz, sécurisé : simple, pratique, et immédiat à mettre en service !

bbox_miami

 

#bboxmiami : un peu de recul et un peu content

Un peu plus de recul avec la Bbox Miami, et une utilisation quotidienne, après avoir rajouté un hub usb et une clé de 4 Go pour enregistrer ou profiter du différé. Oui, c’est un joli jouet, il est assez ergonomique, mais je ne le qualifierai pas de révolution de l’année ceci dit.

Les points positifs :

  • Google TV : intéressant, du moins quand on trouve les logiciels à installer, nous le verrons plus bas.
  • Ajout possible de n’importe quelle capacité de stockage USB, pas de limitation aux quelques Mo d’une box adsl ordinaire.
  • Le flux TV est compressé, rendant ma ligne de 5 Mbps éligible, là où aucun opérateur (SAUF Free ADSL) ne le permettait (coucou Orange, il serait temps de revoir vos minimums pour le flux TV…)

Les points négatifs :

  • les applications justement : toutes les applications du Google Play ne s’installent pas sur votre Google TV, il faut le savoir. Adieu par exemple celles du très connu Synology, permettant d’accéder à votre NAS à distance, de visualiser photos et surtout vidéos : cela ne fonctionnera pas sur la Bbox Miami, désolé. Du coup, il faudra se farcir l’explorateur réseau d’Android, bof bof, on demanderait un peu plus d’ergonomie…
  • la télécommande : ahhhhh, la télécommande, mais quelle horreur si je la compare avec celle de la Sensation. Déjà, infrarouge uniquement, pas question d’aller cacher la Bbox Miami quelque part derrière la TV, niet, nada, elle devra VOUS regarder fixement pour recevoir le p’tit signal lumineux.Sa taille ensuite : oui, elle est compacte, comme la box, mais était-ce bien une idée ? Prenez les boutons de volume ou de chaine : personne n’aurait imaginé mettre une barre en relief entre le + et le – par exemple ? Imaginez vous, lumière coupée, vouloir régler le volume avec le pouce, cherchant si vous allez appuyer pour le monter ou le descendre… Même combat pour l’atroce pavé de flèches autour de la touche OK : personne n’aurait eu l’idée d’ajouter des zones sensibles, des gravures en relief, qu’on sache où on appuie sans devoir forcément regarder ?
    bboxmiami_remote

    Télécom. bbox miami

    Et le top du top, cette touche RETOUR qui ne fonctionne comme aucune touche retour habituelle : zappez sur la 12, puis sur la 4, appuyez sur RETOUR, vous revenez sur la 12. Jusque là, normal… Appuyez encore et… vous revenez sur l’action avant l’appui sur la 12, mais pas sur la 4 : pas de va-et-vient possible donc entre les chaines, c’est vraiment mal pensé, limite agaçant tellement ça aurait pu être amélioré.

    Oui, à mon sens, clairement cette télécommande aurait mérité mieux, et pas cette chinoiserie bas de gamme, non, une version intermédiaire par exemple entre celle de la Bbox Sensation, et celle d’une Freebox Revolution, tellement ergonomique et agréable. Et n’allez pas me répliquer qu’on peut utiliser un smartphone ou une tablette pour cela : vous ne voudriez pas non plus m’imposer un iMac 27″ sur le canapé sous prétexte que la télécommande fournie est en dessous de tout ? 🙂

En conclusion, que faut-il penser de cette Bbox Miami qui s’est tellement faite attendre ? En dépit des quelques aspects négatifs, beaucoup de bien, la petite boite est très complète, mais également très complexe : les menus sont nombreux, l’arborescence poussée, on peut facilement chercher de longues minutes avant de trouver le bon paramètre au bon endroit. C’est un peu déroutant au début, et j’imagine que cela va générer un support important pour les moins Geek des clients Bouygues Telecom.

Peut-être fallait-il aussi s’inspirer de la box la plus ergonomique du moment, la Freebox Revolution, qui reste sans contestation (et c’est un avis que je partage moi-même personnellement…) au sommet du podium pour le moment.

Bbox Miami : installation

La superbe bbox Miami est arrivée, ce petit module TV conçu par Bouygues Telecom, offrant des fonctionnalités inégalées jusqu’alors, enfin sur le papier du moins, car ma première impression est un peu plus mitigée j’avoue, même s’il faut un peu de temps pour se familiariser avec tout nouvel appareil bien évidemment.

A l’installation par exemple, pas moins de trois redémarrages, trois balayages TNT pour récupérer les chaines TV, et une mise à jour du firmware. C’est lourd, super lourd, 30 mn environ juste pour espérer pouvoir rentrer votre compte Google. Je vous conseille fortement d’avoir un vrai, bon, solide clavier usb pour rentrer les infos du compte Bbox, de ne pas les avoir oubliées (pas de copie fournie avec l’envoi) surtout.

Oui, on pourrait utiliser la télécommande, mais bon… ce bout de plastique fait très cheap (bon marché) par rapport à la technologie de pointe annoncée sur la Miami. C’est un brin mesquin de ne pas avoir quelque chose de plus performant, de plus réactif, avec un gyroscope par exemple, et surtout radio, pas infra-rouge. Là, sur ce point particulier, je suis déçu, la télécommande de la Sensation était largement un cran au dessus, la version Miami est un cran en dessous, dommage.

bbox_miamiLa galère de la mise en route passée, une fois la boiboite installée, tout fonctionne assez bien, il faut ré-apprendre de nouvelles habitudes pour l’utiliser, comme à chaque nouvel appareil, mais on s’en sort assez facilement, en dépit d’une certaine complexité dans les menus et sous-menus.

Bonheur, la Miami permet de profiter des chaines HD sans avoir un débit de 300 Mbps : avec une synchro à 5 Mbps sur la ligne utilisée (la Freebox synchronise elle à 8…), la HD passe sans soucis.

La suite prochainement, le temps par exemple de venir insérer un hub USB (il n’y a qu’un port, dommage) pour pouvoir y insérer une clé USB et tester les fonctionnalités liées à l’enregistrement, le temps également d’arriver à faire fonctionner le WiFi pour voir si le flux TV peut y transiter, etc.