Je tombe par hasard sur un article du Télégramme de Brest concernant le Wimax.

Du départ, le ton est donné : accrocheur, agressif, anti-Wimax, avec le titre par exemple, “Fronde contre le wimax, internet du pauvre”. On sent rapidement le journaleux partial, convaincu de sa bonne foi et ne cherchant pas à analyser au delà, annonant les propos des interviewés au mieux.

Analysons les aberrations :

  • “Un signal d’une portée de 50km environ est émis depuis une antenne placée en hauteur (pylône, château d’eau).”… quand on sait que les exploitants, Altitude Infrastructure en tête, se basent sur 25 km maximum.
  • «Surtout, elle ne fonctionne pas, s’insurge Jeanne Le Pape. Certains obstacles empêchent les ondes de passer.”… forcément, oui, on ne place pas un CPE Wimax dans une cave, on est forcément obligé de le dégager, à vue des antennes, d’où la multiplication des sites hélas, et la multiplication des investissements du coup. Bien positionné, un CPE Wimax donne d’excellents débits, j’ai eu l’occasion de le vérifier lors d’un test sur site, avant même l’activation commerciale du site. Le souci n’est donc pas le Wimax mais la façon de l’installer et les abus des installateurs mal formés à une technologie qu’ils ne maitrisent pas.

Je vous passe l’éternel refrain des robins des toitures, toujours à fond dans les dangers des ondes, ces ondes qui sont partout, ne leur en déplaise, et qui contribuent à une certaine évolution technologique.

Et pour finir, si l’exploitant du réseau avait dimensionné correctement les liaisons, la fibre optique sortante, peut-être que le débit serait présent, peut-être que plus personne ne se plaindrait de devoir ramer sur internet 😉 Tout cela n’a rien à voir avec le Wimax, une technologie qui évolue encore et toujours, mais avec la conception d’un marché juteux, méprisé et souvent mis de côté.